enterrement de ma mere
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enterrement de ma mere
Bonjour,
Depuis, dimanche, je suis mobilisé par le décès de ma vielle mère de 82 ans.
On n'était pas proches; C'était même des relations distantes.
Mes parents m'avaient endoctrinés jusqu'à la nausée de leur religion qui avait façonné mon être, ma coiffure, mes vêtements, ma musique, les amis, mes vacances. Voila ce qu'est le fanatisme et la destruction qu'il entraine.
Malgré tout, les funérailles sont un moment ou l'on pense a eux, a soi, au passé, au futur.
Les larmes aux bords des yeux s'estompent pour laisser la nostalgie, peut être l'acceptation,
Je suis content car je me suis conditionné, je n'ai pas assisté à tout (surtout pas leur messe)), mais je n'ai pas craqué.
Puis je dire que j'en sors un peu plus fort et un peu plus serein???
Peut être pas, mais on va dans cette direction.
Amicalement
Depuis, dimanche, je suis mobilisé par le décès de ma vielle mère de 82 ans.
On n'était pas proches; C'était même des relations distantes.
Mes parents m'avaient endoctrinés jusqu'à la nausée de leur religion qui avait façonné mon être, ma coiffure, mes vêtements, ma musique, les amis, mes vacances. Voila ce qu'est le fanatisme et la destruction qu'il entraine.
Malgré tout, les funérailles sont un moment ou l'on pense a eux, a soi, au passé, au futur.
Les larmes aux bords des yeux s'estompent pour laisser la nostalgie, peut être l'acceptation,
Je suis content car je me suis conditionné, je n'ai pas assisté à tout (surtout pas leur messe)), mais je n'ai pas craqué.
Puis je dire que j'en sors un peu plus fort et un peu plus serein???
Peut être pas, mais on va dans cette direction.
Amicalement
Re: enterrement de ma mere
Bonjour Havillande,
Peu importe la religion, le parti, le syndicat que colportent les parents.
C'est qui est dévastateur, c'est l'extrémisme que mettent certains parents pour endoctriner leur rejeton, les conditionner, les modeler et façonner leurs idées, leurs idéaux, leur avenir.
Dans mon cas, c'était l'Armée du salut, les deux parents étant officiers ( Pasteur), vivant dans un monde manichéen : ceux qui sont à sauver et ceux qui ont une mission : les sauver.
Naturellement, la vie des sauveurs est faite de renoncement, de pauvreté, de rejet des soirées, des restaurants, du cinéma, . Seule compte la religion, la réunion de prière, les messes, le catéchisme, le camp de prière, la vente de journaux religieux, la quête avec les instruments de musique, et le sacrifice de soi pour le quart monde.... en oubliant ses propres enfants.
Tout ou moins, c'est comme cela que j'ai vécu leur extrémisme.
Maintenant, étant plus sensible et plus âgé que mes frères, les cicatrices laissées sont plus profondes.
Bonne journée.
Peu importe la religion, le parti, le syndicat que colportent les parents.
C'est qui est dévastateur, c'est l'extrémisme que mettent certains parents pour endoctriner leur rejeton, les conditionner, les modeler et façonner leurs idées, leurs idéaux, leur avenir.
Dans mon cas, c'était l'Armée du salut, les deux parents étant officiers ( Pasteur), vivant dans un monde manichéen : ceux qui sont à sauver et ceux qui ont une mission : les sauver.
Naturellement, la vie des sauveurs est faite de renoncement, de pauvreté, de rejet des soirées, des restaurants, du cinéma, . Seule compte la religion, la réunion de prière, les messes, le catéchisme, le camp de prière, la vente de journaux religieux, la quête avec les instruments de musique, et le sacrifice de soi pour le quart monde.... en oubliant ses propres enfants.
Tout ou moins, c'est comme cela que j'ai vécu leur extrémisme.
Maintenant, étant plus sensible et plus âgé que mes frères, les cicatrices laissées sont plus profondes.
Bonne journée.
DEUIL!!!
Salut Etienne,
Désolé pour cet évennement qui t'arrive. J'avoue que ce que tu racontes de ta vie passée, n'a rien de gaie.
Par contre peu importe ce que l'on pense de nos parents, je crains que la fin de vie des notres doit être un passage difficile à subir. Je suppose que il doit rester un vide en nous par la suite.
Je vois que tu as 45 ans, ça me semble faire jeune pour perdre ses parents. Moi j'aurais 44 ans cet fin d'année avec des parents qui auront cette année 76 ans. Remarque ça ressemble un peu à ton cas. J'espère bien que ça me tombera sur le coin du nez le plus tard possible, me connaissant sensible, fragile, et limite niveau moral.
Je te souhaite pleins de courage pour la suite. domi.
Désolé pour cet évennement qui t'arrive. J'avoue que ce que tu racontes de ta vie passée, n'a rien de gaie.
Par contre peu importe ce que l'on pense de nos parents, je crains que la fin de vie des notres doit être un passage difficile à subir. Je suppose que il doit rester un vide en nous par la suite.
Je vois que tu as 45 ans, ça me semble faire jeune pour perdre ses parents. Moi j'aurais 44 ans cet fin d'année avec des parents qui auront cette année 76 ans. Remarque ça ressemble un peu à ton cas. J'espère bien que ça me tombera sur le coin du nez le plus tard possible, me connaissant sensible, fragile, et limite niveau moral.
Je te souhaite pleins de courage pour la suite. domi.
dominique- Nombre de messages : 14471
Age : 60
Type troubles : épiléptique
Emploi / Statut : problème psy et inapte à toutes activités AAH 95%
Date d'inscription : 23/04/2008
Re: enterrement de ma mere
Merci Dominique,
Je rectifie pour l'âge. Je vais avoir 55 et mes parents étaient âgés. Elle avait 82. Mon père lui survit à l'age de 89 ans.
ça laisse un vide, un sentiment d'être un peu perdu, mais ça passera
Merci encore
Etienne
Je rectifie pour l'âge. Je vais avoir 55 et mes parents étaient âgés. Elle avait 82. Mon père lui survit à l'age de 89 ans.
ça laisse un vide, un sentiment d'être un peu perdu, mais ça passera
Merci encore
Etienne
cest ça, faire son deuil?
C'est drôle,
j'ai l'impression que c'est ça, faire son deuil?
Au début, je ne ressentais aucun remords. Ma mère avait longtemps vécu, elle subissait sa vie, je ne l'avais guère aimée.
Plus est venu le temps de l'enterrement, celui de se protéger des émotions fortes qui peuvent mener à la déprime.
Je m'en suis bien sorti.
Depuis, la tristesse m'envahit. Je ne sais pas pourquoi.
Je réalise peut être? L'ambiance des funérailles surement.
Je vais accroitre l'antidépresseur et partir en vacances, pour passer à autre chose.
Amicalement
j'ai l'impression que c'est ça, faire son deuil?
Au début, je ne ressentais aucun remords. Ma mère avait longtemps vécu, elle subissait sa vie, je ne l'avais guère aimée.
Plus est venu le temps de l'enterrement, celui de se protéger des émotions fortes qui peuvent mener à la déprime.
Je m'en suis bien sorti.
Depuis, la tristesse m'envahit. Je ne sais pas pourquoi.
Je réalise peut être? L'ambiance des funérailles surement.
Je vais accroitre l'antidépresseur et partir en vacances, pour passer à autre chose.
Amicalement
Re: enterrement de ma mere
Bonjour Etienne,
J'ai été comme tes parents (une autre mouvement chrétien mais aussi extémiste). J'ai fait du mal à mon fils...
D'après ce que je découvre en lisant les témoignages et les articles, l'extrème et l'excessif fait partie de la bipolarité. Une manière de "socialiser" la tendance aux excès de notre cerveau (et de celui de ta mère?).
J'ai compris quand même, il y ce que Jésus a répondu aux pharisiens pendant que ses apôtres ceuillaient du blé un jour de Sabbat (interdit), "la loi a été crée pour l'homme et non l'homme pour la Loi". Quand l'apparence prend le dessus sur le bien être de l'être aimé, on détruit. La religion de ma famille ce sont les valeurs bourgeoise telles que les études universitaires. Tant que j'allais à l'unif, je pouvais être dans n'importe quel état, droguée et au bord de la prostitution, personne ne s'est inquiété de mon état, les apparences étaient préservées. Le jour ou j'ai décidé d'arrêter les études et rejoindre une communauté chrétienne, malgré que j'allais mieux (arrêt de la drogue et de l'alcohol et horaires réguliers); toute ma famille s'est mobilisée pour me "sortir de là" Qui s'inquiétait vraiment de moi?
Même si on est en colère contre quelqu'un, c'est quand même une relation, et quand cette relation se terminel c'est le vide qui prend la place . Apprendre à guérir de l'absence, de la perte, je pense que c'est le processus de deuil.. Chacun peut trouver sa manière de faire son deuil, mais le temps en est une partie intégrante et indiscociable quelque soit la manière dont ont le mène..
Mon père m'a jeté à la rue, a donné ma part d'héritage à mon demi frère, je ne lui parle plus, mais je sais que je ne serais pas totalement insensible le jour que l'on m'annoncera son décès. La distance géographique m'épargnera les cérémonies.
J'ai été comme tes parents (une autre mouvement chrétien mais aussi extémiste). J'ai fait du mal à mon fils...
D'après ce que je découvre en lisant les témoignages et les articles, l'extrème et l'excessif fait partie de la bipolarité. Une manière de "socialiser" la tendance aux excès de notre cerveau (et de celui de ta mère?).
J'ai compris quand même, il y ce que Jésus a répondu aux pharisiens pendant que ses apôtres ceuillaient du blé un jour de Sabbat (interdit), "la loi a été crée pour l'homme et non l'homme pour la Loi". Quand l'apparence prend le dessus sur le bien être de l'être aimé, on détruit. La religion de ma famille ce sont les valeurs bourgeoise telles que les études universitaires. Tant que j'allais à l'unif, je pouvais être dans n'importe quel état, droguée et au bord de la prostitution, personne ne s'est inquiété de mon état, les apparences étaient préservées. Le jour ou j'ai décidé d'arrêter les études et rejoindre une communauté chrétienne, malgré que j'allais mieux (arrêt de la drogue et de l'alcohol et horaires réguliers); toute ma famille s'est mobilisée pour me "sortir de là" Qui s'inquiétait vraiment de moi?
Même si on est en colère contre quelqu'un, c'est quand même une relation, et quand cette relation se terminel c'est le vide qui prend la place . Apprendre à guérir de l'absence, de la perte, je pense que c'est le processus de deuil.. Chacun peut trouver sa manière de faire son deuil, mais le temps en est une partie intégrante et indiscociable quelque soit la manière dont ont le mène..
Mon père m'a jeté à la rue, a donné ma part d'héritage à mon demi frère, je ne lui parle plus, mais je sais que je ne serais pas totalement insensible le jour que l'on m'annoncera son décès. La distance géographique m'épargnera les cérémonies.
Re: enterrement de ma mere
Merci de ton message, Chispa,
Nos histoires se croisent, se ressemblent.
Il y a toujours des questions d'excès, de fragilité, de rivalités familiales, de rancoeur, de disparition et de deuil à la fin.
Le forum m'a permis d'exprimer au jour le jour mes sentiments, depuis de désintérêt du début, la mélancolie après l'enterrement, jusqu'au retour à la sérénité aujourd'hui.
J'espère qu'avec le temps, tu pourras revoir ta famille, malgré les différents
Sinon, tu essaieras de les ranger dans une petite case et tenteras de vivre sans eux.
Amicalement
Nos histoires se croisent, se ressemblent.
Il y a toujours des questions d'excès, de fragilité, de rivalités familiales, de rancoeur, de disparition et de deuil à la fin.
Le forum m'a permis d'exprimer au jour le jour mes sentiments, depuis de désintérêt du début, la mélancolie après l'enterrement, jusqu'au retour à la sérénité aujourd'hui.
J'espère qu'avec le temps, tu pourras revoir ta famille, malgré les différents
Sinon, tu essaieras de les ranger dans une petite case et tenteras de vivre sans eux.
Amicalement
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