Bipolarité et travail
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Re: Bipolarité et travail
Ce n'est que mon point de vue, de jeune innocente et inconsciente sûrement, mais, pourquoi ne pas les em..... tous ces gens?
S'ils sont trop incultes pour savoir que nombre de grands hommes et femmes de notre histoire ont été si grands grâce à un ciboulot qui tournait parfois un peu carré, et bien, qu'ils demeurent dans la fange de leur imbécilité! Et je ne vois pas en quoi ils nous empêchent de faire notre petit (ou grand!) bonhomme de chemin!
Ne nous laissons pas déstabiliser par ces ignares à oeillères trop contents de ressembler à leurs voisins et voisines et d'être des zombies heureux de leurs petites vie plan plan.
Nous avons une immense richesse! Qui d'autre qu'un bipolaire est capable d'appréhender la vie avec un oeil triste autant qu'avec un oeil exalté? Aborder les événements de la vie "avec philosophie", n'est-ce-pas cette vision bipolaire qui en est le point de départ?
Ces cons qui, comme ta standardiste Clémentine, t'envoient paître en te traitant de folle qui doit prendre son médicament, ne sont-ils pas envieux au fond de cette "capacité" qu'a un bipolaire de tout envoyer péter sans avoir l'air de se soucier de ce que l'on pense de lui? Les gens pour qui tout tourne rond fantasment sur ce grain de folie qui nous anime... (parfois trop, je le reconnais, mais aujourd'hui je suis là pour positiver, et crotte!) Alors envoyez les bouler, en leur rappelant que Churchill fût un grand maniaco-dépressif, et que cela ne l'a pas empêché d'être Churchill!
Pour finir, je vous dirai que nos voisins et voisines ne sont tout de même pas tous des abrutis:
ma Maman était allée à sa pharmacie habituelle chercher mes médicaments (je crois que le pharmacien a le béguin pour elle d'ailleurs, mais c'est une autre histoire!). Bref, il lui pose les articles sur le comptoir et lui demande "c'est votre fille qui est bipolaire?". Et ceci tout à fait normalement, sans condescendance ni appréhension particulière. Elle a répondu "oui, c'est ce que son psychiatre croît pour l'instant", et il lui a finalement tout simplement souhaité bon courage en lui recommandant de "bien s'occuper de moi".
Pardon de mon éventuelle naïveté, mais je refuse de voir le mal partout. Ca ne sert qu'à nous empêcher d'avancer!
Ces propos sont bien sûr à prendre avec des pincettes: dans mon cas, mes crises de up relèvent de l'hypercompétence la plupart du temps (sauf gros coups de folie que les gens ont toujours mis sur le compte de mon jeune âge, de mon exhubérance et de mon goût des émotions fortes naturels), et dans mes downs, je me cloître et me défonce la tronche (ce qui a aussi été mis sur le compte de mon jeune âge, de mon exhubérance et de mon goût des émotions fortes naturels). Bref, je n'ai toujours mis que ma vie en danger, jamais celle des autres, c'est sans doute ce qui me permet de demeurer aussi optimiste.
A bon entendeur,
Gervaise
"La méchanceté est de tous les esprits le plus facile. Rien n'est si aisé
que d'apercevoir un ridicule ou un vice et de s'en moquer: il faut des
qualités supérieures pour comprendre le génie et la vertu."
Chateaubriand
S'ils sont trop incultes pour savoir que nombre de grands hommes et femmes de notre histoire ont été si grands grâce à un ciboulot qui tournait parfois un peu carré, et bien, qu'ils demeurent dans la fange de leur imbécilité! Et je ne vois pas en quoi ils nous empêchent de faire notre petit (ou grand!) bonhomme de chemin!
Ne nous laissons pas déstabiliser par ces ignares à oeillères trop contents de ressembler à leurs voisins et voisines et d'être des zombies heureux de leurs petites vie plan plan.
Nous avons une immense richesse! Qui d'autre qu'un bipolaire est capable d'appréhender la vie avec un oeil triste autant qu'avec un oeil exalté? Aborder les événements de la vie "avec philosophie", n'est-ce-pas cette vision bipolaire qui en est le point de départ?
Ces cons qui, comme ta standardiste Clémentine, t'envoient paître en te traitant de folle qui doit prendre son médicament, ne sont-ils pas envieux au fond de cette "capacité" qu'a un bipolaire de tout envoyer péter sans avoir l'air de se soucier de ce que l'on pense de lui? Les gens pour qui tout tourne rond fantasment sur ce grain de folie qui nous anime... (parfois trop, je le reconnais, mais aujourd'hui je suis là pour positiver, et crotte!) Alors envoyez les bouler, en leur rappelant que Churchill fût un grand maniaco-dépressif, et que cela ne l'a pas empêché d'être Churchill!
Pour finir, je vous dirai que nos voisins et voisines ne sont tout de même pas tous des abrutis:
ma Maman était allée à sa pharmacie habituelle chercher mes médicaments (je crois que le pharmacien a le béguin pour elle d'ailleurs, mais c'est une autre histoire!). Bref, il lui pose les articles sur le comptoir et lui demande "c'est votre fille qui est bipolaire?". Et ceci tout à fait normalement, sans condescendance ni appréhension particulière. Elle a répondu "oui, c'est ce que son psychiatre croît pour l'instant", et il lui a finalement tout simplement souhaité bon courage en lui recommandant de "bien s'occuper de moi".
Pardon de mon éventuelle naïveté, mais je refuse de voir le mal partout. Ca ne sert qu'à nous empêcher d'avancer!
Ces propos sont bien sûr à prendre avec des pincettes: dans mon cas, mes crises de up relèvent de l'hypercompétence la plupart du temps (sauf gros coups de folie que les gens ont toujours mis sur le compte de mon jeune âge, de mon exhubérance et de mon goût des émotions fortes naturels), et dans mes downs, je me cloître et me défonce la tronche (ce qui a aussi été mis sur le compte de mon jeune âge, de mon exhubérance et de mon goût des émotions fortes naturels). Bref, je n'ai toujours mis que ma vie en danger, jamais celle des autres, c'est sans doute ce qui me permet de demeurer aussi optimiste.
A bon entendeur,
Gervaise
"La méchanceté est de tous les esprits le plus facile. Rien n'est si aisé
que d'apercevoir un ridicule ou un vice et de s'en moquer: il faut des
qualités supérieures pour comprendre le génie et la vertu."
Chateaubriand
Dernière édition par gervaise le Sam 5 Juil 2008 - 12:11, édité 2 fois
Mary- Nombre de messages : 93
Date d'inscription : 20/05/2008
Re: Bipolarité et travail
Merci J'ai aussi rencontré des gens formidables dans ma vie.
Merci a ton souffle de jeunesse de me le rappeler
Ma "folie" je l'ai aussi vécu à fond. Juste un peu usée, fatiguée et effrayée de certaines des conséquences de mes choix.
Certains que je ne regrette nullement
d'autres oui.
J'ai pris tant de coups, que je me méfie. Peut être un peu trop...
Mais ça, c'est la vie
Merci a ton souffle de jeunesse de me le rappeler
Ma "folie" je l'ai aussi vécu à fond. Juste un peu usée, fatiguée et effrayée de certaines des conséquences de mes choix.
Certains que je ne regrette nullement
d'autres oui.
J'ai pris tant de coups, que je me méfie. Peut être un peu trop...
Mais ça, c'est la vie
Re: Bipolarité et travail
Bonjour à tous,
Je profite de mon vendredi après-midi libre pour venir vous rendre une petite visite.
Je place ce message dans le thème du "travail", car j'ai eu ce matin écho par ma voisine de bureau du comportement qu'ont eu des collègues en juillet dernier.
En effet, il semble qu'après mon passage rapide, mais remarqué au bureau (en pleine crise) le 9 juillet de l'année dernière, certains collègues (qui, je n'en sais rien pour le moment) ont imprimé des messages du forum Angie avec ma photo et les ont diffusé auprès d'autres (dont ma collègue et le chef de service)... Plusieurs personnes ont alors consulté le site et c'est (d'après ma collègue) depuis qu'il a été interdit l'accès à des forums de postes informatiques du bureau.
Et dire que je n'allais jamais sur le forum de mon travail !
Je trouve cette démarche particulièrement malsaine .
La nature humaine est parfois indécente. Fouiller ainsi dans l'intimité des gens :cyclops: et de surcroît en faire étalage, c'est lamentable . La curiosité n'excuse pas tout.
A part ça, plus qu'une semaine et je suis à nouveau en vacances (cette fois : 3 semaines) .
Bises,
Stéphanie
Je profite de mon vendredi après-midi libre pour venir vous rendre une petite visite.
Je place ce message dans le thème du "travail", car j'ai eu ce matin écho par ma voisine de bureau du comportement qu'ont eu des collègues en juillet dernier.
En effet, il semble qu'après mon passage rapide, mais remarqué au bureau (en pleine crise) le 9 juillet de l'année dernière, certains collègues (qui, je n'en sais rien pour le moment) ont imprimé des messages du forum Angie avec ma photo et les ont diffusé auprès d'autres (dont ma collègue et le chef de service)... Plusieurs personnes ont alors consulté le site et c'est (d'après ma collègue) depuis qu'il a été interdit l'accès à des forums de postes informatiques du bureau.
Et dire que je n'allais jamais sur le forum de mon travail !
Je trouve cette démarche particulièrement malsaine .
La nature humaine est parfois indécente. Fouiller ainsi dans l'intimité des gens :cyclops: et de surcroît en faire étalage, c'est lamentable . La curiosité n'excuse pas tout.
A part ça, plus qu'une semaine et je suis à nouveau en vacances (cette fois : 3 semaines) .
Bises,
Stéphanie
Invité- Invité
Re: Bipolarité et travail
Franchement je trouve ça vraiment lamentable... J'espère que tu trouveras un chouette boulot ailleurs qui te plaira à fond, avec des collègues un peu moins "cour de récréation"
Re: Bipolarité et travail
Bonjour, Clémentine.
Il fallait déjà en savoir assez long pour venir fouiller sur un forum dont l'objet est bien spécifique… Même si ce ne sont pas des manières de faire, elles sont quand même assez courantes. Maintenant, comme je le répète, il y a les choses qui sont dites et la manière de les prendre, il y a les choses et l'usage que l'on en fait. Pour ma part, lorsque je suis arrivé dans mon immeuble, une voisine a voulu tout m'apprendre sur mes nouveaux voisins : j'en ai appris surtout sur elle ; pour mes voisins, j'ai fait la connaissance directe de ceux qui m'intéressaient.
Maintenant, tu peux leur montrer qu'une bipolaire stabilisée a tout son cœur et toute son intelligence intacts !
Bon week-end ! Bises . Jacques
Il fallait déjà en savoir assez long pour venir fouiller sur un forum dont l'objet est bien spécifique… Même si ce ne sont pas des manières de faire, elles sont quand même assez courantes. Maintenant, comme je le répète, il y a les choses qui sont dites et la manière de les prendre, il y a les choses et l'usage que l'on en fait. Pour ma part, lorsque je suis arrivé dans mon immeuble, une voisine a voulu tout m'apprendre sur mes nouveaux voisins : j'en ai appris surtout sur elle ; pour mes voisins, j'ai fait la connaissance directe de ceux qui m'intéressaient.
Maintenant, tu peux leur montrer qu'une bipolaire stabilisée a tout son cœur et toute son intelligence intacts !
Bon week-end ! Bises . Jacques
Re: Bipolarité et travail
Bonjour Chispa et Jacques,
Je ne me sens pas de devoir prouver quoique ce soit aux autres, ni ma normalité, ni le fonctionnement correct de mes petits neurones .
Je sais ce que je vaux, le courage qu'il m'a fallu plusieurs années durant... J'aurais pu choisir de renoncer à mon désir de maternité et ainsi progresser professionnellement, ne pas connaître les humiliations et les souffrances engendrées par la pathologie. J'avais la solution depuis longtemps (lithium).
A mon avis, même en m'échinant à en faire 2 fois plus que n'importe quel salarié, cela ne suffirait pas à effacer des esprits le mot "bipolaire". Peut-être qu'il faudrait expliquer aux gens qu'il n'existe fondamentalement pas de différence notable (à part celle, bien entendu, de prendre une médication) entre un bipolaire stabilisé et une personne non atteinte.
Puis, de toute manière, certaines personnes se complaisent dans l'ignorance et les ragots .
Bises et merci pour vos messages,
Stéphanie
Je ne me sens pas de devoir prouver quoique ce soit aux autres, ni ma normalité, ni le fonctionnement correct de mes petits neurones .
Je sais ce que je vaux, le courage qu'il m'a fallu plusieurs années durant... J'aurais pu choisir de renoncer à mon désir de maternité et ainsi progresser professionnellement, ne pas connaître les humiliations et les souffrances engendrées par la pathologie. J'avais la solution depuis longtemps (lithium).
A mon avis, même en m'échinant à en faire 2 fois plus que n'importe quel salarié, cela ne suffirait pas à effacer des esprits le mot "bipolaire". Peut-être qu'il faudrait expliquer aux gens qu'il n'existe fondamentalement pas de différence notable (à part celle, bien entendu, de prendre une médication) entre un bipolaire stabilisé et une personne non atteinte.
Puis, de toute manière, certaines personnes se complaisent dans l'ignorance et les ragots .
Bises et merci pour vos messages,
Stéphanie
Invité- Invité
Re: Bipolarité et travail
bonjour ,
je suis tout à fait d'accord avec toi, clementine : un malade bipolaire est qqn de normal avec un traitement en plus.
la stabilisation est l'idéal pour nous.
perso, le seul probleme que j'ai au boulot, c'est que je tremble par moment pas mal. je ne veux pas prendre de correcteur style parkinane ou lepticur car j'ai deja la bouche seche avec un antihistaminique (cetirizine) et le lithium.
si qqn a une idee pour les tremblements, je suis toute ouie....
je suis tout à fait d'accord avec toi, clementine : un malade bipolaire est qqn de normal avec un traitement en plus.
la stabilisation est l'idéal pour nous.
perso, le seul probleme que j'ai au boulot, c'est que je tremble par moment pas mal. je ne veux pas prendre de correcteur style parkinane ou lepticur car j'ai deja la bouche seche avec un antihistaminique (cetirizine) et le lithium.
si qqn a une idee pour les tremblements, je suis toute ouie....
carolec- Nombre de messages : 49
Age : 53
Type troubles : TB 1
Emploi / Statut : pharmacienne adjointe
Date d'inscription : 25/04/2008
Re: Bipolarité et travail
Bonjour Carolec,
Je suis mal placée pour répondre à cette question puisque j'ai un tremblement physiologique depuis toute petite (cela fait partie de moi, j'y suis habituée). Du coup, je ne peux pas accuser le lithium de quoique ce soit !
Bon dimanche,
Stéphanie
Je suis mal placée pour répondre à cette question puisque j'ai un tremblement physiologique depuis toute petite (cela fait partie de moi, j'y suis habituée). Du coup, je ne peux pas accuser le lithium de quoique ce soit !
Bon dimanche,
Stéphanie
Invité- Invité
Re: Bipolarité et travail
merci quand même clementine et bonne journée !
carolec- Nombre de messages : 49
Age : 53
Type troubles : TB 1
Emploi / Statut : pharmacienne adjointe
Date d'inscription : 25/04/2008
Re: Bipolarité et travail
Bonjour à tous,
Je viens de recevoir ma notification de licenciement pour des motifs fallacieux . Je ne peux malheureusement pas trop développer ici le sujet, car mon employeur a connaissance de ce forum :cyclops: .
Dans cette infortune, il faut sans doute se dire que c'est certainement l'occasion d'un nouveau départ . De plus, toute expérience professionnelle et humaine (bonne ou mauvaise) est source d'enseignements .
Par principe, je n'ai pas l'intention de me laisser intimider par des individus sans scrupules et je compte bien retrouver toute ma dignité dans un nouvel emploi .
Beaucoup s'attendaient à me voir m'effondrer ou pêter un câble face à des agissements plus que discutables, au moins je ne leur ai pas donné cette satisfaction et j'ai ainsi renforcé ma confiance en moi et en mon équilibre .
L'humain est vraiment souvent méprisé dans notre société .
Ce licenciement intervient dix mois après mon retour de congé maternité, stabilisée sous lithium depuis plus d'un an (la dernière crise remontant à juillet 2007, en l'absence de tout traitement). Bref, à présent, il me faut penser au positif : un état psychique en parfait équilibre, une vie de famille, des amis qui reviennent peu à peu+ceux qui ne se sont jamais éloignés, un CV pas trop mal...
Ne baissons pas les bras, nous avons tous notre place dans ce monde !
Stéphanie
Je viens de recevoir ma notification de licenciement pour des motifs fallacieux . Je ne peux malheureusement pas trop développer ici le sujet, car mon employeur a connaissance de ce forum :cyclops: .
Dans cette infortune, il faut sans doute se dire que c'est certainement l'occasion d'un nouveau départ . De plus, toute expérience professionnelle et humaine (bonne ou mauvaise) est source d'enseignements .
Par principe, je n'ai pas l'intention de me laisser intimider par des individus sans scrupules et je compte bien retrouver toute ma dignité dans un nouvel emploi .
Beaucoup s'attendaient à me voir m'effondrer ou pêter un câble face à des agissements plus que discutables, au moins je ne leur ai pas donné cette satisfaction et j'ai ainsi renforcé ma confiance en moi et en mon équilibre .
L'humain est vraiment souvent méprisé dans notre société .
Ce licenciement intervient dix mois après mon retour de congé maternité, stabilisée sous lithium depuis plus d'un an (la dernière crise remontant à juillet 2007, en l'absence de tout traitement). Bref, à présent, il me faut penser au positif : un état psychique en parfait équilibre, une vie de famille, des amis qui reviennent peu à peu+ceux qui ne se sont jamais éloignés, un CV pas trop mal...
Ne baissons pas les bras, nous avons tous notre place dans ce monde !
Stéphanie
Invité- Invité
re
Coucou Stéphanie
Je crois que comme tu le fais, il est vraiment important de voir le bon côté des choses, garder l'équilibre précieux que tu as gagné à force de patience, se dire que quelquechose de mieux t'attend ailleurs... ce qui ne t'empêche pas de chercher à partir dignement, en te battant, mais pas au delà de tes forces, pas au péril de ton équilibre... On m'a rappelé hier (et c'est un patron d'agence qui me connait parfaitement) que le monde du travail n'était vraiment pas sur la bonne pente, de moins en moins tendre, alors ne te laisse pas intimider, certes, mais garde de bonnes distances.
Concours de circonstances, je suis moi-même en plein dedans... ces fichus licenciements. La différence est que j'ai eu tout le temps de m'y faire puisqu'arrivée au terme des 3 ans de congés longue maladie, et que je ne vois pas d'autres issue positive parce que pas suffisamment en milieu équilibré (avec Marion à charge) pour travailler... et puis je me trouve maintenant à 300 km de mon employeur et il n'est pas question que je fasse marche arrière pour retourner sur Toulouse. Le 1er (et certainement dernier) entretien de licenciement a donc été très bref, moins de 20 minutes, je n'ai rien appris ni rien signé (j'ai finalement appris qu'un échange téléphonique aurait suffi). En somme, j'ai fait le déplacement pour au moins apprécier un dernier café avec de très bons collègues de travail... c'est déjà ça :-).
Je t'envoie tout le courage que j'arrive peu à peu à retrouver, pour faire face à ce cap sûrement pas facile à franchir, et j'espère que tu verras bien vite une lumière briller de l'autre côté
Bizz et à Bientôt
Evelyne
Je crois que comme tu le fais, il est vraiment important de voir le bon côté des choses, garder l'équilibre précieux que tu as gagné à force de patience, se dire que quelquechose de mieux t'attend ailleurs... ce qui ne t'empêche pas de chercher à partir dignement, en te battant, mais pas au delà de tes forces, pas au péril de ton équilibre... On m'a rappelé hier (et c'est un patron d'agence qui me connait parfaitement) que le monde du travail n'était vraiment pas sur la bonne pente, de moins en moins tendre, alors ne te laisse pas intimider, certes, mais garde de bonnes distances.
Concours de circonstances, je suis moi-même en plein dedans... ces fichus licenciements. La différence est que j'ai eu tout le temps de m'y faire puisqu'arrivée au terme des 3 ans de congés longue maladie, et que je ne vois pas d'autres issue positive parce que pas suffisamment en milieu équilibré (avec Marion à charge) pour travailler... et puis je me trouve maintenant à 300 km de mon employeur et il n'est pas question que je fasse marche arrière pour retourner sur Toulouse. Le 1er (et certainement dernier) entretien de licenciement a donc été très bref, moins de 20 minutes, je n'ai rien appris ni rien signé (j'ai finalement appris qu'un échange téléphonique aurait suffi). En somme, j'ai fait le déplacement pour au moins apprécier un dernier café avec de très bons collègues de travail... c'est déjà ça :-).
Je t'envoie tout le courage que j'arrive peu à peu à retrouver, pour faire face à ce cap sûrement pas facile à franchir, et j'espère que tu verras bien vite une lumière briller de l'autre côté
Bizz et à Bientôt
Evelyne
Invité- Invité
Re: Bipolarité et travail
Je trouve que tu as beaucoup de courage et je t'admire.
C'est chouette que tu vois le bon côté des choses, puis le boulot c'est important, mais je pense qu'il vient quand même après d'autres choses essentielles comme notre famille, tout spécialement nos enfants, et les amis.
Biz et bonne continuation dans ta recherche de boulot
C'est chouette que tu vois le bon côté des choses, puis le boulot c'est important, mais je pense qu'il vient quand même après d'autres choses essentielles comme notre famille, tout spécialement nos enfants, et les amis.
Biz et bonne continuation dans ta recherche de boulot
> Re: Bipolarité et travail <
.
Que dire sinon que j'admire aussi cette attitude de 'niac' à vouloir s'en sortitr coûte que coûte...
C'est tellement gai pour nous tous klk1 qui voit l'aspect positif des choses envers et contre tous, envers et contre tout.
;0P
.
Que dire sinon que j'admire aussi cette attitude de 'niac' à vouloir s'en sortitr coûte que coûte...
C'est tellement gai pour nous tous klk1 qui voit l'aspect positif des choses envers et contre tous, envers et contre tout.
;0P
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Re: Bipolarité et travail
Bonjour à tous,
J'ai hésité avant de venir vous confier mes déboires professionnels actuels, surtout à cause du fait que ce site est ouvert à tous et donc aussi aux regards indiscrets, voire parfois malveillants.
Mais, j'ai décidé qu'en l'état, rien, ni personne ne devait me dicter ma conduite, en dehors de ma conscience.
Ma priorité est de retrouver un emploi (c'est un peu comme après une chute de cheval, on dit toujours de rapidement remettre le pied à l'étrier).
En tant que bipolaire stable, et donc en mesure de faire face comme n'importe quel individu à l'adversité, je tiens aussi à faire reconnaître le caractère abusif de mon licenciement.
En attendant, je profite de mon fils un peu plus qu'à l'habitude, car il a une bonne rhinopharyngite . Je n'ai pas licencié sa nounou et je suis en discussion avec elle pour diminuer le nombre d'heures de garde.
Merci pour vos encouragements ,
Stéphanie
J'ai hésité avant de venir vous confier mes déboires professionnels actuels, surtout à cause du fait que ce site est ouvert à tous et donc aussi aux regards indiscrets, voire parfois malveillants.
Mais, j'ai décidé qu'en l'état, rien, ni personne ne devait me dicter ma conduite, en dehors de ma conscience.
Ma priorité est de retrouver un emploi (c'est un peu comme après une chute de cheval, on dit toujours de rapidement remettre le pied à l'étrier).
En tant que bipolaire stable, et donc en mesure de faire face comme n'importe quel individu à l'adversité, je tiens aussi à faire reconnaître le caractère abusif de mon licenciement.
En attendant, je profite de mon fils un peu plus qu'à l'habitude, car il a une bonne rhinopharyngite . Je n'ai pas licencié sa nounou et je suis en discussion avec elle pour diminuer le nombre d'heures de garde.
Merci pour vos encouragements ,
Stéphanie
Invité- Invité
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