ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
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Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Bonne fête Maria ( c'est la mienne aussi ! )un bisou plein de douceur .
Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Merci Mimi et jbdc.
Bonne fête à jbdc aussi.
Gros gros bisou à toutes les deux.
Maria
Bonne fête à jbdc aussi.




Gros gros bisou à toutes les deux.
Maria
Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Je suis un VRAI bipolaire et les propos de Baba Pipo m'exaspèrent mais je n'ai jamais rien dit jusqu'à présent.

Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Moi aussi je suis un Vrai Bipolaire et j'ai toujours trouvé les interventions de Bababipo pertinentes même si elles manquaient un peu de nuance sur la fin.
je suis déçu de son bannissement.
Maintenant, je suis le seul malade du forum à ne pas prendre de médocs.
J'espère ne pas être envahi d'un sentiment de solitude trop pesant.
J'avais un point commun avec Bababipo : C'était que je m'étais fait mettre dans les grandes largeurs par la plupart des psychiatres que j'avais côtoyés.
Je ne suis pas là pour polémiquer sur le concept d'alliance thérapeutique.
Mais quand je fais le bilan de l'usage des psychotropes que l'on m'a prescris, je suis largement déficitaire d'où la nécessité pour moi d'avoir choisi une autre alternative de soins.
Ici, c'est un forum d'entraide et d'information.
Bababipo nous a fourni un certains nombre d'informations très importantes sur le phénomène de sevrage.
Je trouve son bannissement fort regrettable.J'espère qu'il n'est pas définitif.
Cordialement,
Fabrice,
je suis déçu de son bannissement.
Maintenant, je suis le seul malade du forum à ne pas prendre de médocs.
J'espère ne pas être envahi d'un sentiment de solitude trop pesant.
J'avais un point commun avec Bababipo : C'était que je m'étais fait mettre dans les grandes largeurs par la plupart des psychiatres que j'avais côtoyés.
Je ne suis pas là pour polémiquer sur le concept d'alliance thérapeutique.
Mais quand je fais le bilan de l'usage des psychotropes que l'on m'a prescris, je suis largement déficitaire d'où la nécessité pour moi d'avoir choisi une autre alternative de soins.
Ici, c'est un forum d'entraide et d'information.
Bababipo nous a fourni un certains nombre d'informations très importantes sur le phénomène de sevrage.
Je trouve son bannissement fort regrettable.J'espère qu'il n'est pas définitif.
Cordialement,
Fabrice,
Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
fabrice999 a écrit:Je trouve son bannissement fort regrettable.J'espère qu'il n'est pas définitif.
Et moi, j'espère de tout coeur que le bannissement de Bababipo est DEFINITIF.
Big Planet
Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Big Planet a écrit:
Et moi, j'espère de tout coeur que le bannissement de Bababipo est DEFINITIF.
Big Planet
On avait évidemment tous bien compris le désir de certains membres du forum de faire dégager définitivement Bababibpo.
Bonne fête Maria

Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
je trouve que sur un forum il ne devrait pas y avoir de bannissement, ou alors uniquement dans un cas trés grave,car on y vient pour s'exprimer et partager des opinions (et évidemment tout le monde n'a pas la même opinion c'est évident ).maintenant je ne connaissais pas bababipo et je ne sais pas vraiment ce qui lui a été reproché. mais je trouve cela dommage.( cela n'engage que moi ).
Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
fabrice999 a écrit:
Bonne fête Maria![]()
Merci fabrice,
C'est gentil de ta part.
Maria
Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Bonjour à tous
Fabrice 999 tu n'es pas le seul à ne pas prendre de médicaments. Jusqu'à l'année dernière je ne prenais plus rien.
Une grosse alerte m'a fait revoir mon psy qui m'a remis sous AD. Ca peut en faire bondir certains, mais je suis bipo3.
Tout dépend de la bipolarité de chacun.
Pour Babapipo chacun a ses opinions c'est un droit. Ce qui m'a fait intervenir pour ma part c'est l'information donnée. Elle est toujours orienté dans le sens négatif.
Et à force devient de la désinformation.
Or certains bipolaires ont déjà du mal à accepter la maladie et le traitement et cela n'aidera en rien ceux-ci.
Par contre il ne faut pas nier ces problèmes. Les traitements étant basés sur le bénéfice/risque, il y a donc risque. Mais il n'est pas toujours facile de trouver sur internet une information médicale sûre et faisant consensus donc impartiale.
Jean-François
Fabrice 999 tu n'es pas le seul à ne pas prendre de médicaments. Jusqu'à l'année dernière je ne prenais plus rien.
Une grosse alerte m'a fait revoir mon psy qui m'a remis sous AD. Ca peut en faire bondir certains, mais je suis bipo3.
Tout dépend de la bipolarité de chacun.
Pour Babapipo chacun a ses opinions c'est un droit. Ce qui m'a fait intervenir pour ma part c'est l'information donnée. Elle est toujours orienté dans le sens négatif.
Et à force devient de la désinformation.
Or certains bipolaires ont déjà du mal à accepter la maladie et le traitement et cela n'aidera en rien ceux-ci.
Par contre il ne faut pas nier ces problèmes. Les traitements étant basés sur le bénéfice/risque, il y a donc risque. Mais il n'est pas toujours facile de trouver sur internet une information médicale sûre et faisant consensus donc impartiale.
Jean-François
Briser le tabou entourant les électrochocs
4 octobre 2012 - http://journalmetro.com Briser le tabou entourant les électrochocs - Par Mathias Marchal

Patrick Allaire parlera des traitements d'électrochocs qu'il suit depuis deux ans lors des Rendez-vous de la santé mentale, le 10 octobre, à l'hôpital Louis-H. Lafontaine.
Traiter notamment la dépression majeure par des électrochocs reste tabou au Québec et ailleurs. Pourtant plusieurs scientifiques québécois croient que cette pratique mérite d’être reconnue. Ils en feront la promotion lors d’un colloque à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, mercredi prochain.
C’est un fait peu connu, mais 84% des canadiens habitent à moins d’une heure de trajet d’un centre où sont dispensés des traitements d’Électroconvulsivothérapie (ECT), le vrai nom pour nommer les électrochocs.
L’homme qui a publié cette donnée dans le Journal of ECT en décembre s’appelle Dr Simon Patry. Depuis six ans, il a traité une centaine de patients à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec et il est formel «Même si ce traitement est utilisé en bout de ligne chez des patients réfractaires aux traitements standards, on obtient des améliorations dans 65% des cas».
Avec les dérives des années 1950 à 1970 dénoncées notamment dans le film Vol au dessus d’un nid de coucou, on croyait la pratique quasiment disparue. Ce n’est pas le cas. Les règles entourant les ECT ont depuis beaucoup évoluées.
«On utilise le tiers de l’énergie utilisée autrefois et l’onde électrique est différente [NDLR: carrée au lieu de sinusoïdale], ce qui diminue les effets secondaires», explique Dr Claude Vanier, une sommité dans le domaine des ECT. Les électrochocs sont aussi administrés sous anesthésie, avec injection de curare et sous assistance respiratoire et cardiaque. Ces précautions visent à annihiler la douleur, éviter les fractures liées aux convulsions et limiter les pertes de mémoire.
Même si plusieurs, comme le comité Pare-Chocs, restent hostiles à cette pratique, des patients comme Patrick Allaire clament qu’elle peut sauver des vies. Notamment pour les victimes de dépression, réfractaires aux médicaments, risquant de se suicider.
C’est le cas de ce Montréalais de 38 ans. Son gros épisode dépressif date de l’entrée au CEGEP. «J’étais comme un zombie, pratiquement incapable de bouger et de parler», raconte t-il. Les médecins diagnostiquent une dépression majeure. Il faudra plusieurs années avant que sa bipolarité soit clairement établie.
Malgré plusieurs rechutes, il complète un bac en administration et commence des études en médecine. Un épisode dépressif plus grave que les autres l’amène à tenter de se suicider. C’est là qu’on lui propose un traitement aux électrochocs. «Après la deuxième séance, je me suis senti beaucoup mieux et j’ai même pu compléter un doctorat», confie t-il.
Depuis 2010, il a reçu une centaine de traitements de maintien, à raison d’une à quatre fois par mois. Il vient aussi de créer un blog, L’Électron libre, pour démystifier ce traitement.
S’il convient que les ECT rendent parfois sa mémoire défaillante, les jugements extérieurs le pénalisent davantage. «Parce que je reçois encore des traitements, on m’a refusé à plusieurs reprises l’accès à des postes d’infirmiers», explique M. Allaire.
Une observation partagée par Dr Vanier. «Dans mes recherches, quand je nomme des patients, je ne cite que ceux qui sont retraités, car les autres risqueraient de perdre leur emploi», ajoute t-il.
L’ECT en bref
Le courant est envoyé sous anesthésie et curarisation pendant deux à quatre secondes. Il provoque des convulsions pendant une durée minimale de 20 secondes. Ce sont elles qui vont stimuler les connexions neuronales et améliorer l’humeur du patient.
Il s’agit d’un traitement d’exception. La RAMQ a recensé 6811 services en 2011. Le traitement dure généralement entre 6 et 12 séances, à raison de deux à trois sessions par semaine. Dans certains cas, il faut néanmoins faire des «séances d’entretien». Mais plusieurs psychiatres poussent le gouvernement à financer un centre d’excellence qui permettrait de faire avancer la recherche pour notamment déterminer les meilleures pratiques.
Journée mondiale de la santé mentale
Le 10 octobre, de 14h à 20h30, l’hôpital Louis-H. Lafontaine organise plusieurs activités gratuites, ouvertes au grand public, qui permettent un contact direct avec des gens ayant un problème de santé mentale pour en démystifier certains aspects. Parmi les activités organisées figurent:
Une bibliothèque vivante permettant des rencontres privées de 20 minutes avec des patients
Une rencontre avec Patrick Allaire pour discuter d’électrochocs
Une visite de l’atelier d’art thérapie des Impatients
Une diffusion des documentaires Foliewood et Maison de fous
Une conférence. «Cinéma et maladie mentale: Pour le meilleur et pour le pire»
ajout note : le vidéo suivant termine l'article mais dans cette 1ère partie, il ne traite pas des ECT mais de l'HP
Les coulisses de l’hôpital Louis-H. Lafontaine (6 minutes)

Patrick Allaire parlera des traitements d'électrochocs qu'il suit depuis deux ans lors des Rendez-vous de la santé mentale, le 10 octobre, à l'hôpital Louis-H. Lafontaine.
Traiter notamment la dépression majeure par des électrochocs reste tabou au Québec et ailleurs. Pourtant plusieurs scientifiques québécois croient que cette pratique mérite d’être reconnue. Ils en feront la promotion lors d’un colloque à l’Hôpital Louis-H. Lafontaine, mercredi prochain.
C’est un fait peu connu, mais 84% des canadiens habitent à moins d’une heure de trajet d’un centre où sont dispensés des traitements d’Électroconvulsivothérapie (ECT), le vrai nom pour nommer les électrochocs.
L’homme qui a publié cette donnée dans le Journal of ECT en décembre s’appelle Dr Simon Patry. Depuis six ans, il a traité une centaine de patients à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec et il est formel «Même si ce traitement est utilisé en bout de ligne chez des patients réfractaires aux traitements standards, on obtient des améliorations dans 65% des cas».
Avec les dérives des années 1950 à 1970 dénoncées notamment dans le film Vol au dessus d’un nid de coucou, on croyait la pratique quasiment disparue. Ce n’est pas le cas. Les règles entourant les ECT ont depuis beaucoup évoluées.
«On utilise le tiers de l’énergie utilisée autrefois et l’onde électrique est différente [NDLR: carrée au lieu de sinusoïdale], ce qui diminue les effets secondaires», explique Dr Claude Vanier, une sommité dans le domaine des ECT. Les électrochocs sont aussi administrés sous anesthésie, avec injection de curare et sous assistance respiratoire et cardiaque. Ces précautions visent à annihiler la douleur, éviter les fractures liées aux convulsions et limiter les pertes de mémoire.
Même si plusieurs, comme le comité Pare-Chocs, restent hostiles à cette pratique, des patients comme Patrick Allaire clament qu’elle peut sauver des vies. Notamment pour les victimes de dépression, réfractaires aux médicaments, risquant de se suicider.
C’est le cas de ce Montréalais de 38 ans. Son gros épisode dépressif date de l’entrée au CEGEP. «J’étais comme un zombie, pratiquement incapable de bouger et de parler», raconte t-il. Les médecins diagnostiquent une dépression majeure. Il faudra plusieurs années avant que sa bipolarité soit clairement établie.
Malgré plusieurs rechutes, il complète un bac en administration et commence des études en médecine. Un épisode dépressif plus grave que les autres l’amène à tenter de se suicider. C’est là qu’on lui propose un traitement aux électrochocs. «Après la deuxième séance, je me suis senti beaucoup mieux et j’ai même pu compléter un doctorat», confie t-il.
Depuis 2010, il a reçu une centaine de traitements de maintien, à raison d’une à quatre fois par mois. Il vient aussi de créer un blog, L’Électron libre, pour démystifier ce traitement.
S’il convient que les ECT rendent parfois sa mémoire défaillante, les jugements extérieurs le pénalisent davantage. «Parce que je reçois encore des traitements, on m’a refusé à plusieurs reprises l’accès à des postes d’infirmiers», explique M. Allaire.
Une observation partagée par Dr Vanier. «Dans mes recherches, quand je nomme des patients, je ne cite que ceux qui sont retraités, car les autres risqueraient de perdre leur emploi», ajoute t-il.
L’ECT en bref
Le courant est envoyé sous anesthésie et curarisation pendant deux à quatre secondes. Il provoque des convulsions pendant une durée minimale de 20 secondes. Ce sont elles qui vont stimuler les connexions neuronales et améliorer l’humeur du patient.
Il s’agit d’un traitement d’exception. La RAMQ a recensé 6811 services en 2011. Le traitement dure généralement entre 6 et 12 séances, à raison de deux à trois sessions par semaine. Dans certains cas, il faut néanmoins faire des «séances d’entretien». Mais plusieurs psychiatres poussent le gouvernement à financer un centre d’excellence qui permettrait de faire avancer la recherche pour notamment déterminer les meilleures pratiques.
Journée mondiale de la santé mentale
Le 10 octobre, de 14h à 20h30, l’hôpital Louis-H. Lafontaine organise plusieurs activités gratuites, ouvertes au grand public, qui permettent un contact direct avec des gens ayant un problème de santé mentale pour en démystifier certains aspects. Parmi les activités organisées figurent:
Une bibliothèque vivante permettant des rencontres privées de 20 minutes avec des patients
Une rencontre avec Patrick Allaire pour discuter d’électrochocs
Une visite de l’atelier d’art thérapie des Impatients
Une diffusion des documentaires Foliewood et Maison de fous
Une conférence. «Cinéma et maladie mentale: Pour le meilleur et pour le pire»
ajout note : le vidéo suivant termine l'article mais dans cette 1ère partie, il ne traite pas des ECT mais de l'HP
Les coulisses de l’hôpital Louis-H. Lafontaine (6 minutes)
pour voir la suite du documentaire par capsules sur YT, Clé 56 - ép.2 et suivantes

Invité- Invité
Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Bonsoir,
Voici un article récent, dont le défaut majeur est de ne pas aborder les effets secondaires possibles, pour le reste, il n'est pas si faux :
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/11/15/volte-face-sur-l-electrochoc_1791344_1650684.html
Ce document émanent de la fédération français de psychiatrie est assez ancien, mais rien de neuf officiel depuis, il me semble : http://www.sfar.org/article/63/indications-et-modalites-de-l-electroconvulsivotherapie-rpc-1997
Alors là où je ne suis pas d'accord est :
Bien désolée et je crains hélas de ne pas être la seule sur terre à avoir gardé des troubles de la mémoire durables avec 2 séries d'ect, donc en effet, un nombre total plus conséquent que la "normale". Perte de pas mal de souvenirs sur une période de 2-3 ans peut-être avant les cures, donc garde mes souvenirs d'avant, heureusement ! Bon vu l'ancienneté, on reconstitue les "souvenirs" via les autres, et on oublie un peu qu'on a oublié. Mais on a pas la mémoire émotionnelle qui est partie.
Mais si pouvait nous trouver d'autres techniques plus softs pour traiter dépression très sévères, mélancolie : ce serait un soulagement pour tous. Car quelquefois où est l'alternative pour celui qui fait une grave mélancolie et est résistant aux antidépresseurs ? Là est le hic.
Ce que j'en pense aussi c'est que si on vous propose ce traitement, et que vous êtes en état de vous exprimer, dialoguez avec votre médecin, parlez technique, ne restez pas en réserve.
Bonne soirée.
Voici un article récent, dont le défaut majeur est de ne pas aborder les effets secondaires possibles, pour le reste, il n'est pas si faux :
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/11/15/volte-face-sur-l-electrochoc_1791344_1650684.html
Ce document émanent de la fédération français de psychiatrie est assez ancien, mais rien de neuf officiel depuis, il me semble : http://www.sfar.org/article/63/indications-et-modalites-de-l-electroconvulsivotherapie-rpc-1997
Alors là où je ne suis pas d'accord est :
L'ECT peut engendrer secondairement des troubles mnésiques, de type amnésie antérograde et/ou rétrograde. Ces troubles sont le plus souvent transitoires. L'amnésie antérograde disparaît constamment. L'amnésie rétrograde peut être durable chez certains patients. La sévérité des troubles est liée au nombre total de séances d'ECT, au placement des électrodes (plus marquée en position bilatérale qu'en position unilatérale), à l'utilisation d'un courant sinusoïdal (anciens appareils). La sévérité des troubles est liée au nombre total de séances d'ECT, au placement des électrodes (plus marquée en position bilatérale qu'en position unilatérale), à l'utilisation d'un courant sinusoïdal (anciens appareils)
Bien désolée et je crains hélas de ne pas être la seule sur terre à avoir gardé des troubles de la mémoire durables avec 2 séries d'ect, donc en effet, un nombre total plus conséquent que la "normale". Perte de pas mal de souvenirs sur une période de 2-3 ans peut-être avant les cures, donc garde mes souvenirs d'avant, heureusement ! Bon vu l'ancienneté, on reconstitue les "souvenirs" via les autres, et on oublie un peu qu'on a oublié. Mais on a pas la mémoire émotionnelle qui est partie.
Mais si pouvait nous trouver d'autres techniques plus softs pour traiter dépression très sévères, mélancolie : ce serait un soulagement pour tous. Car quelquefois où est l'alternative pour celui qui fait une grave mélancolie et est résistant aux antidépresseurs ? Là est le hic.
Ce que j'en pense aussi c'est que si on vous propose ce traitement, et que vous êtes en état de vous exprimer, dialoguez avec votre médecin, parlez technique, ne restez pas en réserve.
Bonne soirée.
flowerpower-
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Re: ECT - implants - stimulation magnétique transcrânienne SMT ( TMS )- sysmothérapie - électrocs
Bien zut, avec le lien que j'ai indiqué vers l'article du Monde, on n'a pas cet article complet, alors le voici car spécialementy pour moi lol, ça marche sans être abonnée ! Le voici donc :
Volte-face sur l'électrochoc
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 15.11.2012 à 14h15 • Mis à jour le 15.11.2012 à 17h16 Par Sandrine cabut
Les idées reçues ont la vie dure. Lancez la conversation sur les électrochocs autour de vous et vous obtiendrez immanquablement un flot de réactions négatives : association spontanée au film Vol au-dessus d'un nid de coucou avec Jack Nicholson (qui date de 1975, soit près de quatre décennies) ; image d'un traitement psychiatrique brutal, voire inhumain, en tout cas dépassé... Pourtant, un ouvrage collectif récent sur le sujet, L'Electroconvulsivothérapie. De l'historique à la pratique clinique : principes et applications (éditions Solal, 403 p., 45 euros), invite à en finir avec la réputation sulfureuse de cette technique, aussi appelée sismothérapie.
Coordonné par deux psychiatres, les docteurs David Szekely et Emmanuel Poulet, et rédigé par plus de cinquante contributeurs, ce livre de référence s'adresse avant tout à un public de professionnels. Mais il a le grand intérêt de montrer que les pratiques actuelles sont scientifiquement validées et correctement encadrées, du moins dans un pays comme la France. Plus étonnant, on réalise à travers les nombreuses références scientifiques citées que l'électroconvulsivothérapie fait toujours l'objet d'un champ intense de recherches pour préciser ses modes d'action, optimiser l'efficacité et réduire les effets secondaires.
Depuis la première expérience (réalisée en 1938 par deux médecins italiens, Ugo Cerletti et Lucio Bini, chez un homme schizophrène), le principe reste inchangé : il s'agit, en délivrant un courant électrique au moyen d'électrodes placées sur le crâne, de provoquer une crise convulsive généralisée. Les modalités ont en revanche beaucoup évolué, et le cadre réglementaire est précisément défini.
Ainsi, l'anesthésie générale est devenue systématique, tout comme l'information et le consentement écrit du patient ou dans certains cas de son représentant légal. Surtout, comme le soulignent le docteur René Benadhira et ses collègues de l'hôpital Ville-Evrard (Neuilly-sur-Marne) dans leur chapitre sur l'évolution de l'activité d'électroconvulsivothérapie dans le monde, elle est devenue "un traitement très technique, et c'est désormais sur ce terrain-là que le débat se situe" : type de courant utilisé, position des électrodes, rythme d'administration...
En France, comme dans la plupart des autres pays où elle est pratiquée, la sismothérapie est principalement proposée dans les troubles de l'humeur. "Malgré les progrès thérapeutiques récents (...), l'électroconvulsivothérapie (ECT) reste un traitement essentiel de la dépression. Sa place est unique dans les dépressions sévères, et l'ECT permet encore d'améliorer la survie du malade", écrivent Walid Choucha et Philippe Fossati, du service de psychiatrie adulte à l'hôpital la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
"En urgence, dans les cas de dépression les plus graves avec un risque suicidaire majeur ou bien une opposition à l'alimentation ou à l'hydratation qui mettraient à court terme le pronostic vital en jeu, c'est un traitement qui doit être considéré en première intention, car il agit plus vite que les antidépresseurs", précise David Szekely, praticien au CHU de Grenoble. L'indication la plus fréquente reste toutefois la dépression multirésistante aux antidépresseurs. Dans les épisodes dépressifs majeurs, le taux de réponse à la sismothérapie est de 80 % à 90 %, alors qu'il est limité à 60 %-70 % avec les médicaments antidépresseurs, indiquent les docteurs Chocha et Fossati, en précisant que les dépressions des personnes âgées représenteraient plus d'un tiers des ECT en psychiatrie.
L'efficacité parfois spectaculaire de cette approche sur les symptômes dépressifs est aussi reconnue par les patients eux-mêmes, comme en témoignent des récits sur des blogs ("Lelectronlibre. ca") ou lors d'émissions médicales (voir par exemple un documentaire sur le site de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille, Ap-hm. fr). L'électroconvulsivothérapie est aussi une option thérapeutique dans d'autres maladies neuropsychiatriques, en particulier certaines formes de schizophrénie.
Son mode d'action n'est pas encore totalement élucidé. Des études chez l'animal et chez l'homme, en particulier avec les nouvelles méthodes d'imagerie, suggèrent que les effets thérapeutiques reposent, au moins en partie, sur des propriétés de neuroplasticité. Une étude récente en IRM a ainsi montré que la sismothérapie induit une augmentation de volume de l'hippocampe structure cérébrale impliquée notamment dans la mémorisation. Les examens anatomiques en imagerie ont aussi permis de vérifier l'absence d'effets délétères des électrochocs sur l'encéphale. Pour autant, il est bien connu que cette thérapie peut entraîner des troubles cognitifs, principalement confusion juste après la séance et atteintes de la mémoire, des effets secondaires dont les patients doivent être avertis. Les auteurs soulignent toutefois que l'effet amnésiant persiste rarement au-delà de six mois, et qu'il peut être limité en adaptant les paramètres de stimulation.
Curieusement, les données d'activité des nombreux centres privés et publics pratiquant l'ECT en France restent méconnues. Selon la Caisse d'assurance-maladie, 21 124 séances ont été réalisées en France en 2011 dans des établissements privés. L'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) a de son côté enregistré 8 534 actes de sismothérapie en 2011 dans les hôpitaux publics, mais ces chiffres ne comprennent pas les séances réalisées dans les établissements spécialisés en psychiatrie, probablement les plus nombreuses.
En clair, il est actuellement impossible de savoir précisément combien de malades sont traités par sismothérapie dans l'Hexagone. Pour le docteur David Szekely, le manque de données est d'autant plus paradoxal que tous les centres pratiquant cette technique font l'objet d'une autorisation spécifique des agences régionales de santé. Avec l'Association française de psychiatrie biologique et neuropsychopharmacologie (AFPBN), le psychiatre envisage de réaliser une cartographie recensant tous ces centres et le nombre de patients traités.
Volte-face sur l'électrochoc
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 15.11.2012 à 14h15 • Mis à jour le 15.11.2012 à 17h16 Par Sandrine cabut
Les idées reçues ont la vie dure. Lancez la conversation sur les électrochocs autour de vous et vous obtiendrez immanquablement un flot de réactions négatives : association spontanée au film Vol au-dessus d'un nid de coucou avec Jack Nicholson (qui date de 1975, soit près de quatre décennies) ; image d'un traitement psychiatrique brutal, voire inhumain, en tout cas dépassé... Pourtant, un ouvrage collectif récent sur le sujet, L'Electroconvulsivothérapie. De l'historique à la pratique clinique : principes et applications (éditions Solal, 403 p., 45 euros), invite à en finir avec la réputation sulfureuse de cette technique, aussi appelée sismothérapie.
Coordonné par deux psychiatres, les docteurs David Szekely et Emmanuel Poulet, et rédigé par plus de cinquante contributeurs, ce livre de référence s'adresse avant tout à un public de professionnels. Mais il a le grand intérêt de montrer que les pratiques actuelles sont scientifiquement validées et correctement encadrées, du moins dans un pays comme la France. Plus étonnant, on réalise à travers les nombreuses références scientifiques citées que l'électroconvulsivothérapie fait toujours l'objet d'un champ intense de recherches pour préciser ses modes d'action, optimiser l'efficacité et réduire les effets secondaires.
Depuis la première expérience (réalisée en 1938 par deux médecins italiens, Ugo Cerletti et Lucio Bini, chez un homme schizophrène), le principe reste inchangé : il s'agit, en délivrant un courant électrique au moyen d'électrodes placées sur le crâne, de provoquer une crise convulsive généralisée. Les modalités ont en revanche beaucoup évolué, et le cadre réglementaire est précisément défini.
Ainsi, l'anesthésie générale est devenue systématique, tout comme l'information et le consentement écrit du patient ou dans certains cas de son représentant légal. Surtout, comme le soulignent le docteur René Benadhira et ses collègues de l'hôpital Ville-Evrard (Neuilly-sur-Marne) dans leur chapitre sur l'évolution de l'activité d'électroconvulsivothérapie dans le monde, elle est devenue "un traitement très technique, et c'est désormais sur ce terrain-là que le débat se situe" : type de courant utilisé, position des électrodes, rythme d'administration...
En France, comme dans la plupart des autres pays où elle est pratiquée, la sismothérapie est principalement proposée dans les troubles de l'humeur. "Malgré les progrès thérapeutiques récents (...), l'électroconvulsivothérapie (ECT) reste un traitement essentiel de la dépression. Sa place est unique dans les dépressions sévères, et l'ECT permet encore d'améliorer la survie du malade", écrivent Walid Choucha et Philippe Fossati, du service de psychiatrie adulte à l'hôpital la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
"En urgence, dans les cas de dépression les plus graves avec un risque suicidaire majeur ou bien une opposition à l'alimentation ou à l'hydratation qui mettraient à court terme le pronostic vital en jeu, c'est un traitement qui doit être considéré en première intention, car il agit plus vite que les antidépresseurs", précise David Szekely, praticien au CHU de Grenoble. L'indication la plus fréquente reste toutefois la dépression multirésistante aux antidépresseurs. Dans les épisodes dépressifs majeurs, le taux de réponse à la sismothérapie est de 80 % à 90 %, alors qu'il est limité à 60 %-70 % avec les médicaments antidépresseurs, indiquent les docteurs Chocha et Fossati, en précisant que les dépressions des personnes âgées représenteraient plus d'un tiers des ECT en psychiatrie.
L'efficacité parfois spectaculaire de cette approche sur les symptômes dépressifs est aussi reconnue par les patients eux-mêmes, comme en témoignent des récits sur des blogs ("Lelectronlibre. ca") ou lors d'émissions médicales (voir par exemple un documentaire sur le site de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille, Ap-hm. fr). L'électroconvulsivothérapie est aussi une option thérapeutique dans d'autres maladies neuropsychiatriques, en particulier certaines formes de schizophrénie.
Son mode d'action n'est pas encore totalement élucidé. Des études chez l'animal et chez l'homme, en particulier avec les nouvelles méthodes d'imagerie, suggèrent que les effets thérapeutiques reposent, au moins en partie, sur des propriétés de neuroplasticité. Une étude récente en IRM a ainsi montré que la sismothérapie induit une augmentation de volume de l'hippocampe structure cérébrale impliquée notamment dans la mémorisation. Les examens anatomiques en imagerie ont aussi permis de vérifier l'absence d'effets délétères des électrochocs sur l'encéphale. Pour autant, il est bien connu que cette thérapie peut entraîner des troubles cognitifs, principalement confusion juste après la séance et atteintes de la mémoire, des effets secondaires dont les patients doivent être avertis. Les auteurs soulignent toutefois que l'effet amnésiant persiste rarement au-delà de six mois, et qu'il peut être limité en adaptant les paramètres de stimulation.
Curieusement, les données d'activité des nombreux centres privés et publics pratiquant l'ECT en France restent méconnues. Selon la Caisse d'assurance-maladie, 21 124 séances ont été réalisées en France en 2011 dans des établissements privés. L'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) a de son côté enregistré 8 534 actes de sismothérapie en 2011 dans les hôpitaux publics, mais ces chiffres ne comprennent pas les séances réalisées dans les établissements spécialisés en psychiatrie, probablement les plus nombreuses.
En clair, il est actuellement impossible de savoir précisément combien de malades sont traités par sismothérapie dans l'Hexagone. Pour le docteur David Szekely, le manque de données est d'autant plus paradoxal que tous les centres pratiquant cette technique font l'objet d'une autorisation spécifique des agences régionales de santé. Avec l'Association française de psychiatrie biologique et neuropsychopharmacologie (AFPBN), le psychiatre envisage de réaliser une cartographie recensant tous ces centres et le nombre de patients traités.
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