co-morbidité : la codéine

[fleurdelegie]

Suite à des céphalées de tensions récurantes, journalières, il y a 6 ans, j'ai commencé à prendre de la codéine sous le nom "efferagalgan codéine" mal m'en a pris. Au début, j'en prenais peu mais la douleur était insupportable et mon médecin m'a dit : mais vous pouvez en prendre au moins 6 ! " et là j'ai déraillé...de 6 je suis passée à 10 et comme une droguée trouver la parade pour être renouvelée. J'ai été dans un hosto, il y a 6 ans. Cela dure 4 jours sans rien : tu dérouilles. Mais j'ai replongé....Depuis une semaine, sur conseils de personnes, je me rends compte que je me démolis à nouveau le corps (le foie et l'estomac) et l'esprit. Cela doit avoir une influence sur ma bipo ou l'inverse, en tous les cas, c'est lié. J'ai décidé depuis hier de me sevrer et c'est pas facile...heureusement j'ai des anxiolytiques (pour le vide et l'angoisse qu'elle laisse dans mon esprit : et j'en veux moi !) des bétabloquants (pour le rythme cardiaque) qui m'aident. Bon je tremble, j'ai sommeil, j'ai une diarrhée de tous les diables, l'appétit nul, des nausées : je ferais cela pendant une semaine. Ensuite, je diminuerai les médocs qui m'ont aidé et je devrais être sortie d'affaire. ??? On verra. J'ai l'impression qu'elle a fini par combler un vide mais lequel ? Elle a agit comme un anxiolytique quelque part. Enfin, je sers les dents mais c'est dur. Tout le corps a mal.

[Invité]

Petite Fleur,

Je suis au travail et je pense encore à toi.
Je suis secrétaire, alors prendre des renseignements et organiser l'information, ça me connait !!

J'ai passé quelques coups de téléphone pour toi.
Et j'ai obtenu cette adresse pour une cure en desintoxication de narcotiques et aussi et surtout d'opium.

Sequanaciat 92
34 r Pierre Timbaud
92230 GENNEVILLIERS
Tél.: 01 47 99 97 16

Centre de soins spécialisés en toxicomanie et
addictologie, acceuil et consultations jeunes
consommateurs

Je sais que ce n'est pas près de là où tu habites, mais cela vaudrait le coup de téléphoner
pour un rendez vous ou pour un renseignement sur une adresse plus proche.
Sous ordonnance de médecin traitant ce centre est totallement remboursé par la Sécu.

Allez jeune, fille, fais le grand pas et débarasse toi de cette cochonnerie dont tu n'as pas besoin.
Il y a d'autres medicaments non addictifs pour la douleur.

Bises,

arc-en-ciel.

[fleurdelegie]

J'habite Dunkerque, cela fait un peu loin et je n'ai pas les moyens financiers. Mais j'ai commencé ma cure depuis trois jours...le plus dure est la raison qui m'a fait en prendre la céphalée journalière sans discontinué...j'ai rdv en mars chez un neurologue clinicien on verra.

[Invité]

Je pense bien à toi Fleur!
Courage; passé trois jours c'est déjà bien!

J'espère que le neurologue pourrait t'aider!

Bises
Brit'

[fleurdelegie]

Avant j'en prenais 10 maintenant 0, c'est un sacré gouffre....

[Invité]

Courage Fleur , trois jours c'est déja bien ! tu as pris "le taureau par les cornes "
TIENS BON .
Bisous .

[Invité]

Bonsoir,

@ fleurdelegie, sevrage de quoi ?

[Invité]

C'est bien Fleur , tu sais il existe d'autres médocs contre la douleur .

[Invité]

Bonsoir fleurdelégie,

Tiens bon !
Le manque va passer !

[Invité]

J'habite Dunkerque, cela fait un peu loin et je n'ai pas les moyens financiers. Mais j'ai commencé ma cure depuis trois jours...le plus dure est la raison qui m'a fait en prendre la céphalée journalière sans discontinué...j'ai rdv en mars chez un neurologue clinicien on verra.

Fleur, Bravo pour ces trois jours.
Il va falloir être forte et pérsister car j'ai lu que les effets de manque de la codéine ne disparaissaient du corps qu'après six mois de sévrage.
J'espère que tu trouveras vite une autre solution pour tes terribles céphalées.
De tout coeur avec toi,
arc-en-ciel

[chispa]

Bravo pour ces trois jours... tu en as parlé à ton médecin traitant de ce sevrage?

[fleurdelegie]

non, je me suis jetée à l'eau toute seule

[Invité]

EUH de quoi est il question...

[flowerpower]

Heu Dido si je comprends bien, ce qui n'est pas gagné (!!), Fleur répond ici à Chipsa dans le fil en dessous quand elle lui demande si elle en a parlé à son médecin ?

Si c'est bien ça, sans vouloir donner de conseil, tu en fais ce que tu en veux, mais une comorbidité que ce soit alcool, drogues, anxiolitiques en excès, ou ce genre d'addiction peut interférer sur le traitement du trouble bipolaire, le rendre plus compliqué. En outre ton médecin peut t'aider à gérer ton sevrage en te donnant des conseils, te prescrivant au besoin certaines molécules temporairement, en t'encourageant, et même dans certains cas ils peuvent trouver utile de te diriger vers un addictologue ou un centre de cure.

Je serais à ta place, je lui en parlerais rapidement. De toute façon comment peut-on espérer de bons soins si on cache des choses à son médecin ?

J'ai eu un problème d'alcool, il y a longtemps maintenant, je n'ai hélas que trop tardé à en parler à mon psy, et je n'ai résolu ce problème qu'à partir du moment où je l'ai fait en fait...

En tout cas tu as beaucoup de courage et je te souhaite de le réussir, mais si on met toutes les chances de son côté ça peut aller plus vite !

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