bipolarité et sommeil
+8
primomania
nell6210
chispa
cléa13
Marie-Claire
paumée
flowerpower
KAYLA78
12 participants
Page 3 sur 3
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Re: bipolarité et sommeil
cc les bipos!
Comme toi Primo,pas de somnifères...
Avec mes heures de taff,bien obligée de me lever mème si ça ne va pas
Alors je dis OUI à la sieste,car perso,c'est mon rythme!
Plus j'accumule de fatigue et moins je dors bien(c'est évident mais ken mème),la sieste me permet de récupérer le sommeil ki me mank...chez moi,elle dure de 1h à 2h30 en moyenne!
Comme toi Primo,pas de somnifères...
Avec mes heures de taff,bien obligée de me lever mème si ça ne va pas
Alors je dis OUI à la sieste,car perso,c'est mon rythme!
Plus j'accumule de fatigue et moins je dors bien(c'est évident mais ken mème),la sieste me permet de récupérer le sommeil ki me mank...chez moi,elle dure de 1h à 2h30 en moyenne!
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
pommec a écrit:cc les bipos!
Comme toi Primo,pas de somnifères...
Avec mes heures de taff,bien obligée de me lever mème si ça ne va pas
Alors je dis OUI à la sieste,car perso,c'est mon rythme!
Plus j'accumule de fatigue et moins je dors bien(c'est évident mais ken mème),la sieste me permet de récupérer le sommeil ki me mank...chez moi,elle dure de 1h à 2h30 en moyenne!
La psy experte que j'ai vu pour ma demande de CLM m'a dit "pas de sieste, à éviter" car cela entretien le "desordre" des cycles.
Ceci dit, je viens de redormir de 7 h à midi, et ma foi, je me sens beaucoup mieux.
le souci c'est que je ne sais pas faire ue sieste de 20 mn (qui elle n'attaquerait pas le sommeil à venir). Chez moi une sieste c'est 3 à 4 h de suite.. et c'est problématique lorsque mon fils est là, car vis a vis de lui, il est nécéssaire qu'un adulte opérationnel soit présent. Or, je peux avoir dans ces cas là un sommeil ou rien ne me réveil, pas meme des sonneries de téléphone ou de réveil, comme si je n'entendais plus et que j'étais coupé du monde. La psy a posé la question de la narcolepsie dans mon cas, mais pour le savoir il faudrait passer un IRM (les lésions neuronales se voient uniquement comme ca).
Bises
Primo (qui est bien contente de sa sieste matinale... )
primomania- Nombre de messages : 1156
Age : 57
Type troubles : BP II ou mixte
Date d'inscription : 16/01/2012
Re: bipolarité et sommeil
cc Primo!
Scuse moi mais ta psy experte,jlui dis"Prout!" ...elle n'est pas bipo,elle ne bosse pas en étant bipo,et MOI ça me convient!
ça fait des années que je fonctionne ainsi,et je ne prends pas de somnifères;j'arrive à faire des nuits de sommeil de 6h environ,plus la sieste...et jsuis bien!
Je suis dans le milieu paramédical et ils aiment bien appliquer la mème"recette"à tout le monde...en omettant qu'on est TOUS très différents
Les psys,c'est bien mais à p'tites doses;il faut savoir surtout se connaitre...et faire ce qui est bon pour SOI!
Du moment que ça te fait du bien,fais une sieste;c'est de TA santé dont il s'agit,bon sang.
Bises!
Scuse moi mais ta psy experte,jlui dis"Prout!" ...elle n'est pas bipo,elle ne bosse pas en étant bipo,et MOI ça me convient!
ça fait des années que je fonctionne ainsi,et je ne prends pas de somnifères;j'arrive à faire des nuits de sommeil de 6h environ,plus la sieste...et jsuis bien!
Je suis dans le milieu paramédical et ils aiment bien appliquer la mème"recette"à tout le monde...en omettant qu'on est TOUS très différents
Les psys,c'est bien mais à p'tites doses;il faut savoir surtout se connaitre...et faire ce qui est bon pour SOI!
Du moment que ça te fait du bien,fais une sieste;c'est de TA santé dont il s'agit,bon sang.
Bises!
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
pommec a écrit:cc Primo!
Scuse moi mais ta psy experte,jlui dis"Prout!" ...elle n'est pas bipo,elle ne bosse pas en étant bipo,et MOI ça me convient!
ça fait des années que je fonctionne ainsi,et je ne prends pas de somnifères;j'arrive à faire des nuits de sommeil de 6h environ,plus la sieste...et jsuis bien!
Je suis dans le milieu paramédical et ils aiment bien appliquer la mème"recette"à tout le monde...en omettant qu'on est TOUS très différents
Les psys,c'est bien mais à p'tites doses;il faut savoir surtout se connaitre...et faire ce qui est bon pour SOI!
Du moment que ça te fait du bien,fais une sieste;c'est de TA santé dont il s'agit,bon sang.
Bises!
J'ai fait comme toi pendant des années. En fait toujours, jusqu'à la naissance de mon fils. Avec un sommeil ravagé mais ou je tenais le coup entre les phases ou je dormais à peine 5 h par nuit et les phases ou je compensais via sieste et dodo des que je rentrais du travail ou grasse mat si je ne travaillais pas le matin (prof donc organisation du travail maison comme je l'entendais , y compris les WE du moment que c'était fait). L'arrivée du poussin que j'ai du gérer seule à tout chamboulé. plus possible de dormir à MES heures. Lui, il suit tranquilou des cycles circadiens normaux (et tant mieux pour lui), et moi, je raaaaaaaaaaaaaame....
C'est aussi ce qui a été le déclancheur, ne plus pouvoir dormir à mon rythme, pour faire apparaitre de manière flagrante le fond du probleme. je ne pouvais plus ruser comme avant....
par ailleurs je tente de me cadrer sur un rythme circadien, mais .... quand ca ne veut pas, ca ne veut ps, et si j'ai trop besoin de dormir, je dors. le seul souci, c'est lorsue mon fils est à la maison. la, il faut que je tienne le plus longtemps possible coute que coute.
Par ailleurs la psy va appuyer mon dossier de CLM : je ne suis plus capable de tout gérer.... et elle m'a dit (Oh miracle), de prendre mon temps .... En cette période de restriction en tous genres, c'est un gros soulagement : prendre le temps de me stabiliser dans ma "nouvelle" configuration de vie avant d'envisager une reprise du travail en mode thérapeutique. de quoi etre scotchée sur ma chaise
Bises
Primo
primomania- Nombre de messages : 1156
Age : 57
Type troubles : BP II ou mixte
Date d'inscription : 16/01/2012
Trois idées folles sur le sommeil
Trois idées folles sur le sommeil
Cher lecteur,
Mal dormir pose problème parce qu'en conséquence vous faites plus d'erreurs (confusion, oubli, accidents du travail et accidents de voiture), vous êtes plus irritable, et vous risquez plus de tomber malade.
Surtout, mal dormir est désagréable. Il est donc bien compréhensible que les 20 % de la population qui souffrent d'insomnie, cherchent des solutions.
Les industriels du médicament ne s'y sont pas trompés et se sont empressés, au début du 20e siècle d'inventer les barbituriques. Les barbituriques sont si efficaces qu'ils ne se contentent pas de vous endormir : souvent ils vous plongent directement dans le coma, avec hypothermie et insuffisance respiratoire. C'est donc le médicament idéal pour soigner non seulement l'insomnie, mais tous les autres problèmes de l'existence... définitivement.
Ce « léger » inconvénient des barbituriques ayant fini par devenir visible, notamment avec le décès de Marilyn Monroe, les industriels ont inventé les benzodiazépines (Valium). Ces médicaments ont l'avantage sur les barbituriques d'avoir un antidote en cas de surdosage, le flumazénil. Le problème, c'est que le risque de « baisse de la vigilance » dont il est pudiquement fait état sur la notice, ressemble plus en réalité à une perte totale de votre contrôle sur vous-même.
Vous devenez capable de faire ou d'accepter n'importe quoi et les pervers en tout genre n'ont pas tardé à s'apercevoir de cet « avantage », à tel point qu'on s'est mis à parler de « drogue du violeur ». Avantage supplémentaire (pour les criminels) : les benzodiazépines provoquent souvent une amnésie chez la victime.
Bien entendu, comme pour tous les médicaments, il existe aujourd'hui des somnifères « de dernière génération », qui prétendument n'auraient pas les mêmes inconvénients que leurs prédécesseurs. Il ne s'agit là que d'un effet d’esbroufe marketing, digne du « vu à la télé » qui figure sur les dépliants des vendeurs de gadgets par correspondance. En réalité, malgré les louanges que vous trouverez au sujet de ces « nouveaux » somnifères sur Doctissimo et les autres sites de santé financés par l'industrie, ce sont, tout comme les benzodiazépines, des hypnotiques, qui entraînent les mêmes effets de perte de contrôle sur vous-même.
Alors avant d'avaler ces dangereuses pilules, quelques réflexions de base sur le sommeil qui, j'espère, vous permettront de changer d'avis et d'aborder beaucoup plus sereinement vos problèmes d'insomnie.
Idée folle n°1 : le nombre d'heures de sommeil
Comme pour les « heures de travail », les « heures de classe », ou les « heures de train », nous avons besoin aujourd'hui de savoir combien de temps doit durer notre sommeil.
Cette façon de découper notre vie en tranches de saucisson calibrées ne correspond pas à nos besoins naturels. Demander combien de temps vous « devez » dormir est aussi absurde que de demander combien de calories vous devez manger : êtes-vous bûcheron dans le grand nord canadien, ou employé au service facturation de Peugeot-Citroën ?
Dormir sert à se reposer d'une fatigue physique, intellectuelle, ou émotionnelle. Si vous passez la journée dans un canapé à regarder des jeux télévisés, il est tout-à-fait normal que votre besoin de dormir diminue.
La presse cherche régulièrement à nous inquiéter en expliquant que la population a « perdu » en moyenne une ou deux heures de sommeil par rapport aux générations d'avant-guerre. Mais beaucoup de gens à l'époque travaillaient douze heures par jour aux champs, parfois plus ! Il est évident qu'ils avaient besoin de plus dormir.
C'est aussi la raison pour laquelle « on dort moins quand on vieillit » : beaucoup de personnes rêvent de retrouver le sommeil qu'elles avaient lorsqu'elles étaient enfant. Mais la solution est très simple : il suffit, pendant toute une journée, de gigoter, sauter, crier, glisser, tomber, pleurer, rire, vous faire chatouiller, puis gronder, puis consoler, comme un petit enfant, et je vous garantis que vous dormirez mieux ce soir. L'expérience a d'ailleurs été menée aux Etats-Unis, où on a demandé à un basketteur professionnel de reproduire, à son échelle, les allées et venues d'un petit enfant en train de jouer dans un jardin. L'invincible sportif s'effondra au bout d'une heure et demie.
A l'heure où je vous écris (8h30 du matin), je suis sorti de mon lit, je me suis fait un thé, et je me suis assis devant mon ordinateur. Mais mon petit Thomas, 4 ans, a déjà eu le temps de :
– faire une bataille de polochons au cours de laquelle il a cru mourir étouffé trois fois, chevauché par quatre enfants qui l'avaient enseveli sous une pile de couettes - ce qui l'a bien sûr fait hurler de rire ;
– perdre, et retrouver, son ours, que son grand frère avait caché, ce qui nécessita de traverser la maison dans tous les sens, pendant vingt minutes, en larmes ;
– se faire attraper par sa grand-mère puis se faire habiller de force, après une rapide course-poursuite qui s'est soldée par un dérapage (non-contrôlé) sur le parquet ;
– tomber dans l'escalier ;
– renverser son bol de chocolat dans la cuisine, dans un concert de cris ;
– se faire déshabiller, puis rhabiller avec des vêtements propres, par sa maman ;
– se déshabiller une nouvelle fois, pour se plonger dans une grande bassine d'eau froide que ses soeurs lui ont installée dans le jardin ;
– entamer un jeu de trappe-trappe, transformé en partie de foot, puis de cache-cache, qui se termina dans les pleurs ;
– faire trois fois le tour de la maison en tracteur à pédales, en chantant très fort un air que je n'ai pas reconnu.
Ce soir (s'il est toujours vivant), on ne s'étonnera pas qu'il dorme... comme un bébé.
Idée folle n°2 : seul vaut le sommeil ininterrompu
De même que nous aimerions dormir toutes les nuits huit heures, nous avons ce fantasme du sommeil profond et ininterrompu, où plus rien n'existe autour de nous.
Mais cela n'a jamais existé, à aucune époque, qu'une population entière s'endorme le soir, pour se réveiller, huit heures plus tard, fraîche et dispose.
Au contraire, la règle a toujours été que les adultes se lèvent pendant la nuit, pour surveiller le campement, ranimer le feu, faire un tour de garde. La règle monastique de Saint-Benoît, écrite au 6e siècle, prévoyait un office religieux au milieu de la nuit, les matines, et on peut supposer que cela semblait naturel à l'époque d'avoir une activité entre deux et trois heures du matin.
Réciproquement, la sieste a longtemps été une pratique généralisée, qui n'intervenait d'ailleurs pas non plus à heure fixe, mais plutôt lorsque l'occasion se présentait. C'est toujours le cas dans la majorité des pays tropicaux.
Le problème actuellement, c'est que beaucoup de personnes croient qu'il est pathologique de se réveiller pendant la nuit : dès qu'elles ouvrent un œil, ou dès qu'elles ont conscience d'être réveillées, leur première idée et de se dire : « Catastrophe, ça y est, je ne dors plus ! »
Commence alors un épisode de « pensée pop-corn » où les idées noires surgissent les unes après les autres dans le cerveau, provoquant angoisse, sensation de désespoir... et impossibilité de se rendormir. Les conséquences d'un court réveil ne seraient évidemment pas les mêmes si vous pouviez vous convaincre qu'il est normal de vous réveiller plusieurs fois par nuit, pour réajuster vos draps ou votre oreiller, ou même pour aller aux toilettes, et que cela n'empêche pas de se rendormir.
Ceci parce que l'état de conscience dans lequel vous êtes la nuit, y compris pour rejoindre la salle de bain, n'est pas du tout le même que lors d'une discussion endiablée, par exemple. Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l'éveil.
Idée folle n°3 : il faut « rattraper son sommeil »
Vous ne pouvez pas plus stocker de sommeil que vous ne pouvez stocker de l'oxygène.
Il est devenu courant dans notre société que les gens dorment trop peu la semaine, et cherchent à se rattraper le week-end en faisant la grasse-matinée. On considère même ça comme un plaisir délicieux.
Mais c'est exactement comme si vous jeuniez la semaine, pour vous gaver de nourriture chaque dimanche : votre corps n'apprécierait pas.
Bien entendu, vous pouvez vous reposer en fin de semaine, si vous êtes fatigué, mais vous en payerez un prix : votre cycle circadien, c'est-à-dire votre horloge biologique interne, se déréglera, et vous aurez plus de mal encore pendant la semaine à dormir comme vous le souhaitez.
De plus, ce que font la plupart des gens le week-end n'est pas réellement de faire de bonnes nuits de sommeil réparatrices, mais de se coucher tard pour se lever encore plus tard. Cela perturbe votre pauvre cerveau, qui a l'impression qu'il change de saison, ou qu'il subit un décalage horaire.
Vous l'avez compris : la solution n'est pas de vous rattraper pendant le week-end ou les vacances, mais au contraire de retrouver un rythme normal quotidien, qui vous permettra de vous sentir de plus en plus en forme.
Conclusion
Votre objectif en terme de sommeil doit simplement être de dormir assez pour vous sentir énergique toute la journée, sans stimulation artificielle (sucre, caféine, tabac...), à l'exception d'une sieste.
J'invite par ailleurs les personnes qui ne l'ont pas encore fait à s'abonner à nos dossiers mensuels Santé Nature Innovation. Nous venons de publier un excellent numéro, sur les moyens naturels de retrouver le sommeil, que vous recevrez gratuitement, en prime, entre bien d'autres choses, si vous vous abonnez aujourd'hui.
Vous y trouverez les méthodes, les produits, les trucs qui marchent et ceux qui ne valent même pas la peine d'essayer. Pour vous abonner directement, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur Santé Nature Innovation, cliquez ici.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
****************************** Si vous n'êtes pas encore abonné et que vous souhaitez vous aussi recevoir cette newsletter gratuitement,
http://www.santenatureinnovation.fr/inscription-sur-nl-gratuite?utm_source=Newsletter-gratuite&utm_medium=emailing&utm_campaign=201207-I-sommeil
Cher lecteur,
Mal dormir pose problème parce qu'en conséquence vous faites plus d'erreurs (confusion, oubli, accidents du travail et accidents de voiture), vous êtes plus irritable, et vous risquez plus de tomber malade.
Surtout, mal dormir est désagréable. Il est donc bien compréhensible que les 20 % de la population qui souffrent d'insomnie, cherchent des solutions.
Les industriels du médicament ne s'y sont pas trompés et se sont empressés, au début du 20e siècle d'inventer les barbituriques. Les barbituriques sont si efficaces qu'ils ne se contentent pas de vous endormir : souvent ils vous plongent directement dans le coma, avec hypothermie et insuffisance respiratoire. C'est donc le médicament idéal pour soigner non seulement l'insomnie, mais tous les autres problèmes de l'existence... définitivement.
Ce « léger » inconvénient des barbituriques ayant fini par devenir visible, notamment avec le décès de Marilyn Monroe, les industriels ont inventé les benzodiazépines (Valium). Ces médicaments ont l'avantage sur les barbituriques d'avoir un antidote en cas de surdosage, le flumazénil. Le problème, c'est que le risque de « baisse de la vigilance » dont il est pudiquement fait état sur la notice, ressemble plus en réalité à une perte totale de votre contrôle sur vous-même.
Vous devenez capable de faire ou d'accepter n'importe quoi et les pervers en tout genre n'ont pas tardé à s'apercevoir de cet « avantage », à tel point qu'on s'est mis à parler de « drogue du violeur ». Avantage supplémentaire (pour les criminels) : les benzodiazépines provoquent souvent une amnésie chez la victime.
Bien entendu, comme pour tous les médicaments, il existe aujourd'hui des somnifères « de dernière génération », qui prétendument n'auraient pas les mêmes inconvénients que leurs prédécesseurs. Il ne s'agit là que d'un effet d’esbroufe marketing, digne du « vu à la télé » qui figure sur les dépliants des vendeurs de gadgets par correspondance. En réalité, malgré les louanges que vous trouverez au sujet de ces « nouveaux » somnifères sur Doctissimo et les autres sites de santé financés par l'industrie, ce sont, tout comme les benzodiazépines, des hypnotiques, qui entraînent les mêmes effets de perte de contrôle sur vous-même.
Alors avant d'avaler ces dangereuses pilules, quelques réflexions de base sur le sommeil qui, j'espère, vous permettront de changer d'avis et d'aborder beaucoup plus sereinement vos problèmes d'insomnie.
Idée folle n°1 : le nombre d'heures de sommeil
Comme pour les « heures de travail », les « heures de classe », ou les « heures de train », nous avons besoin aujourd'hui de savoir combien de temps doit durer notre sommeil.
Cette façon de découper notre vie en tranches de saucisson calibrées ne correspond pas à nos besoins naturels. Demander combien de temps vous « devez » dormir est aussi absurde que de demander combien de calories vous devez manger : êtes-vous bûcheron dans le grand nord canadien, ou employé au service facturation de Peugeot-Citroën ?
Dormir sert à se reposer d'une fatigue physique, intellectuelle, ou émotionnelle. Si vous passez la journée dans un canapé à regarder des jeux télévisés, il est tout-à-fait normal que votre besoin de dormir diminue.
La presse cherche régulièrement à nous inquiéter en expliquant que la population a « perdu » en moyenne une ou deux heures de sommeil par rapport aux générations d'avant-guerre. Mais beaucoup de gens à l'époque travaillaient douze heures par jour aux champs, parfois plus ! Il est évident qu'ils avaient besoin de plus dormir.
C'est aussi la raison pour laquelle « on dort moins quand on vieillit » : beaucoup de personnes rêvent de retrouver le sommeil qu'elles avaient lorsqu'elles étaient enfant. Mais la solution est très simple : il suffit, pendant toute une journée, de gigoter, sauter, crier, glisser, tomber, pleurer, rire, vous faire chatouiller, puis gronder, puis consoler, comme un petit enfant, et je vous garantis que vous dormirez mieux ce soir. L'expérience a d'ailleurs été menée aux Etats-Unis, où on a demandé à un basketteur professionnel de reproduire, à son échelle, les allées et venues d'un petit enfant en train de jouer dans un jardin. L'invincible sportif s'effondra au bout d'une heure et demie.
A l'heure où je vous écris (8h30 du matin), je suis sorti de mon lit, je me suis fait un thé, et je me suis assis devant mon ordinateur. Mais mon petit Thomas, 4 ans, a déjà eu le temps de :
– faire une bataille de polochons au cours de laquelle il a cru mourir étouffé trois fois, chevauché par quatre enfants qui l'avaient enseveli sous une pile de couettes - ce qui l'a bien sûr fait hurler de rire ;
– perdre, et retrouver, son ours, que son grand frère avait caché, ce qui nécessita de traverser la maison dans tous les sens, pendant vingt minutes, en larmes ;
– se faire attraper par sa grand-mère puis se faire habiller de force, après une rapide course-poursuite qui s'est soldée par un dérapage (non-contrôlé) sur le parquet ;
– tomber dans l'escalier ;
– renverser son bol de chocolat dans la cuisine, dans un concert de cris ;
– se faire déshabiller, puis rhabiller avec des vêtements propres, par sa maman ;
– se déshabiller une nouvelle fois, pour se plonger dans une grande bassine d'eau froide que ses soeurs lui ont installée dans le jardin ;
– entamer un jeu de trappe-trappe, transformé en partie de foot, puis de cache-cache, qui se termina dans les pleurs ;
– faire trois fois le tour de la maison en tracteur à pédales, en chantant très fort un air que je n'ai pas reconnu.
Ce soir (s'il est toujours vivant), on ne s'étonnera pas qu'il dorme... comme un bébé.
Idée folle n°2 : seul vaut le sommeil ininterrompu
De même que nous aimerions dormir toutes les nuits huit heures, nous avons ce fantasme du sommeil profond et ininterrompu, où plus rien n'existe autour de nous.
Mais cela n'a jamais existé, à aucune époque, qu'une population entière s'endorme le soir, pour se réveiller, huit heures plus tard, fraîche et dispose.
Au contraire, la règle a toujours été que les adultes se lèvent pendant la nuit, pour surveiller le campement, ranimer le feu, faire un tour de garde. La règle monastique de Saint-Benoît, écrite au 6e siècle, prévoyait un office religieux au milieu de la nuit, les matines, et on peut supposer que cela semblait naturel à l'époque d'avoir une activité entre deux et trois heures du matin.
Réciproquement, la sieste a longtemps été une pratique généralisée, qui n'intervenait d'ailleurs pas non plus à heure fixe, mais plutôt lorsque l'occasion se présentait. C'est toujours le cas dans la majorité des pays tropicaux.
Le problème actuellement, c'est que beaucoup de personnes croient qu'il est pathologique de se réveiller pendant la nuit : dès qu'elles ouvrent un œil, ou dès qu'elles ont conscience d'être réveillées, leur première idée et de se dire : « Catastrophe, ça y est, je ne dors plus ! »
Commence alors un épisode de « pensée pop-corn » où les idées noires surgissent les unes après les autres dans le cerveau, provoquant angoisse, sensation de désespoir... et impossibilité de se rendormir. Les conséquences d'un court réveil ne seraient évidemment pas les mêmes si vous pouviez vous convaincre qu'il est normal de vous réveiller plusieurs fois par nuit, pour réajuster vos draps ou votre oreiller, ou même pour aller aux toilettes, et que cela n'empêche pas de se rendormir.
Ceci parce que l'état de conscience dans lequel vous êtes la nuit, y compris pour rejoindre la salle de bain, n'est pas du tout le même que lors d'une discussion endiablée, par exemple. Votre rythme cardiaque, votre respiration, votre température corporelle sont beaucoup plus proche du sommeil que de l'éveil.
Idée folle n°3 : il faut « rattraper son sommeil »
Vous ne pouvez pas plus stocker de sommeil que vous ne pouvez stocker de l'oxygène.
Il est devenu courant dans notre société que les gens dorment trop peu la semaine, et cherchent à se rattraper le week-end en faisant la grasse-matinée. On considère même ça comme un plaisir délicieux.
Mais c'est exactement comme si vous jeuniez la semaine, pour vous gaver de nourriture chaque dimanche : votre corps n'apprécierait pas.
Bien entendu, vous pouvez vous reposer en fin de semaine, si vous êtes fatigué, mais vous en payerez un prix : votre cycle circadien, c'est-à-dire votre horloge biologique interne, se déréglera, et vous aurez plus de mal encore pendant la semaine à dormir comme vous le souhaitez.
De plus, ce que font la plupart des gens le week-end n'est pas réellement de faire de bonnes nuits de sommeil réparatrices, mais de se coucher tard pour se lever encore plus tard. Cela perturbe votre pauvre cerveau, qui a l'impression qu'il change de saison, ou qu'il subit un décalage horaire.
Vous l'avez compris : la solution n'est pas de vous rattraper pendant le week-end ou les vacances, mais au contraire de retrouver un rythme normal quotidien, qui vous permettra de vous sentir de plus en plus en forme.
Conclusion
Votre objectif en terme de sommeil doit simplement être de dormir assez pour vous sentir énergique toute la journée, sans stimulation artificielle (sucre, caféine, tabac...), à l'exception d'une sieste.
J'invite par ailleurs les personnes qui ne l'ont pas encore fait à s'abonner à nos dossiers mensuels Santé Nature Innovation. Nous venons de publier un excellent numéro, sur les moyens naturels de retrouver le sommeil, que vous recevrez gratuitement, en prime, entre bien d'autres choses, si vous vous abonnez aujourd'hui.
Vous y trouverez les méthodes, les produits, les trucs qui marchent et ceux qui ne valent même pas la peine d'essayer. Pour vous abonner directement, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur Santé Nature Innovation, cliquez ici.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
****************************** Si vous n'êtes pas encore abonné et que vous souhaitez vous aussi recevoir cette newsletter gratuitement,
http://www.santenatureinnovation.fr/inscription-sur-nl-gratuite?utm_source=Newsletter-gratuite&utm_medium=emailing&utm_campaign=201207-I-sommeil
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
Merci encore de reparler du sommeil,kairos!
En ces temps de"canicule"et d'été,je me couche plutot tard...et je ne dors pas"mon compte d'heures",la faute à la chaleur et à une promenade nocturne afin de satisfaire un besoin tout naturel
Ken c'est possible,je me pose,et hop une tite sieste,comme dab puis la grasse mat'du we,je ne connais pas vraiment!
En ces temps de"canicule"et d'été,je me couche plutot tard...et je ne dors pas"mon compte d'heures",la faute à la chaleur et à une promenade nocturne afin de satisfaire un besoin tout naturel
Ken c'est possible,je me pose,et hop une tite sieste,comme dab puis la grasse mat'du we,je ne connais pas vraiment!
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
Bonjour,
Pour les personnes qui souffrent de bipolarité, l'irrégularité du sommeil est un symptôme fréquent. Comme le réveil est tout aussi important que le sommeil, avoir un simulateur d'aube procure des avantages. En effet, cet appareil est destiné pour les personnes en état dépressif car il agit efficacement contre le stress et l'anxiété. Un réveil en douceur permet aussi d'avoir bonne mine le matin et de démarrer la journée dans la bonne humeur.
Pour les personnes qui souffrent de bipolarité, l'irrégularité du sommeil est un symptôme fréquent. Comme le réveil est tout aussi important que le sommeil, avoir un simulateur d'aube procure des avantages. En effet, cet appareil est destiné pour les personnes en état dépressif car il agit efficacement contre le stress et l'anxiété. Un réveil en douceur permet aussi d'avoir bonne mine le matin et de démarrer la journée dans la bonne humeur.
ninie.221- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 27/07/2012
Re: bipolarité et sommeil
L' insomnie est chronique pour moi aussi, les heures defiles et le sommeil ne vient jamais ni même l' envie elle même de dormir... En tout cas une soirée de plus
oui je ne suis pas pret de fermer l' oeuil
En tout cas merci Kairos pour ton raisonnement simple est claire je suis d' accord avec toi =).
oui je ne suis pas pret de fermer l' oeuil
En tout cas merci Kairos pour ton raisonnement simple est claire je suis d' accord avec toi =).
Bipol' air- Nombre de messages : 29
Age : 33
Type troubles : Bipolaire
Emploi / Statut : Sa change souvent
Date d'inscription : 09/12/2012
Re: bipolarité et sommeil
ninie.221 a écrit:Bonjour,
Pour les personnes qui souffrent de bipolarité, l'irrégularité du sommeil est un symptôme fréquent. Comme le réveil est tout aussi important que le sommeil, avoir un simulateur d'aube procure des avantages. En effet, cet appareil est destiné pour les personnes en état dépressif car il agit efficacement contre le stress et l'anxiété. Un réveil en douceur permet aussi d'avoir bonne mine le matin et de démarrer la journée dans la bonne humeur.
En cliquant sur le terme simulateur d'aube qui apparait en vert dans ton post j'accede au site suivant/
http://simulateur-aube.confort-domicile.com/
Pourrais tu nous expliquer ninie stp?
Je pense qu'il s'agit d'une arnaque et je demande une intervention des admins s'il vous plait
A moins d'une explication coherente de la part de ninie il me semble intolerable de venir vendre sa soupe sur ce forum
Il n'y a que moi que ça choque?
Dernière édition par eraze76 le Mer 12 Déc 2012 - 11:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
on est d accordcléa13 a écrit:Vu le nombre de connectés sur le site la nuit (dont moi), je serais tenter de confirmer le lien détraquage sommeil et bipolarité.
Bipol' air- Nombre de messages : 29
Age : 33
Type troubles : Bipolaire
Emploi / Statut : Sa change souvent
Date d'inscription : 09/12/2012
Oui oui les bipos ont des soucis pour dormir je confirme !
Effectivemenet les bipolaires ont généralement des soucis de sommeil je confirmeeeeeeee !!!
En ce qui me concerne les somnifères pipi de chat pour moi imovane, noctamide,etc...........
Le tercian en gouttes berkkkkkkkkkkk c'est dégueulasse je mélange avec du sirop fraise meilleure, je suis pasée au Tercian en comprimés (du Tercian 100) dose de cheval mais oui je suis un cas mdr ! Mon hypomanie commence tout doucement à redescendre ouffffff
Effet secondaire bouche seiche et problèmes d'élocutions grrrrrrrrrr !
Bises à tous et toutes.
Cécilia
En ce qui me concerne les somnifères pipi de chat pour moi imovane, noctamide,etc...........
Le tercian en gouttes berkkkkkkkkkkk c'est dégueulasse je mélange avec du sirop fraise meilleure, je suis pasée au Tercian en comprimés (du Tercian 100) dose de cheval mais oui je suis un cas mdr ! Mon hypomanie commence tout doucement à redescendre ouffffff
Effet secondaire bouche seiche et problèmes d'élocutions grrrrrrrrrr !
Bises à tous et toutes.
Cécilia
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
Pour le sommeil,
essayez les bains dérivatifs.
C'est très efficace.
Je ne mets plus les coordonnées de l'ouvrage relatif ni le lien vers le site proposant la vente de poches de gel.
En effet, les admins les ont déjà supprimés dans un post précédent. Il est vrai que la publicité est interdite sur le forum.
Je n'en ferai donc plus et je donnerai juste ce conseil pour réguler votre sommeil, faîtes des bains dérivatifs.
Qu'est ce que je peux radoter quand même .
Je vais arrêter de donner ce conseil que personne ne suit ni ne suivra sur le forum de toute façon.
C'est sûrement lassant pour vous comme pour moi.
Bonne nuit à ceux qui dorment.
Bonne sieste à ceux qui peuvent en faire.
Bonnes insomnies aux autres.
Cordialement,
Fabrice
( un grand insomniaque depuis des années qui a réglé son problème de sommeil en .... faisant des bains dérivatifs )
essayez les bains dérivatifs.
C'est très efficace.
Je ne mets plus les coordonnées de l'ouvrage relatif ni le lien vers le site proposant la vente de poches de gel.
En effet, les admins les ont déjà supprimés dans un post précédent. Il est vrai que la publicité est interdite sur le forum.
Je n'en ferai donc plus et je donnerai juste ce conseil pour réguler votre sommeil, faîtes des bains dérivatifs.
Qu'est ce que je peux radoter quand même .
Je vais arrêter de donner ce conseil que personne ne suit ni ne suivra sur le forum de toute façon.
C'est sûrement lassant pour vous comme pour moi.
Bonne nuit à ceux qui dorment.
Bonne sieste à ceux qui peuvent en faire.
Bonnes insomnies aux autres.
Cordialement,
Fabrice
( un grand insomniaque depuis des années qui a réglé son problème de sommeil en .... faisant des bains dérivatifs )
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
Mais non Fabrice, j'oublie pas, mais ta méthode est en rupture de stock sur net et en librairie preuve que cela doit marcher
Il faut tout essayer dans la vie mais bon je suis célibataire ça va parce que sinon je sais pas la tronche de tes gels à mettre dans ma culotte, on va pas m'appeler Marcel après, et puis si j'ai un mec, je lui dis quoi : je rafraichis mon périnée chéri et puis cela donne-t-il envie de faire pipi parce que moi on m'appelle "pisse 3 gouttes", rhoooo là là
Sinon lorsque tu as peur du vide qui est purement psychologique et différent du vertige, j'ai entendu Michel Cymés dire qu'il avait des vibrassions dans le périmée à côté du vide
Bon dès que je peux avoir le livre et les moyens pour le gel, je m'installe dans mon bureau, je médite et je rêve de m'écrouler et pioncer mais............. je me réveille avec un torticoli mais euréka j'ai un gel à mettre sur le coup
Bon j'ai yoyotté m'en excuse à Bipol'air.
Une insomniaque de 30 années
Il faut tout essayer dans la vie mais bon je suis célibataire ça va parce que sinon je sais pas la tronche de tes gels à mettre dans ma culotte, on va pas m'appeler Marcel après, et puis si j'ai un mec, je lui dis quoi : je rafraichis mon périnée chéri et puis cela donne-t-il envie de faire pipi parce que moi on m'appelle "pisse 3 gouttes", rhoooo là là
Sinon lorsque tu as peur du vide qui est purement psychologique et différent du vertige, j'ai entendu Michel Cymés dire qu'il avait des vibrassions dans le périmée à côté du vide
Bon dès que je peux avoir le livre et les moyens pour le gel, je m'installe dans mon bureau, je médite et je rêve de m'écrouler et pioncer mais............. je me réveille avec un torticoli mais euréka j'ai un gel à mettre sur le coup
Bon j'ai yoyotté m'en excuse à Bipol'air.
Une insomniaque de 30 années
Invité- Invité
Re: bipolarité et sommeil
Bonjour, yoyo !
Si les gels sont fabriqués en Asie, c'est pour les périnées orientales !
Bonne fin de journée. Bises . Jacques
Si les gels sont fabriqués en Asie, c'est pour les périnées orientales !
Bonne fin de journée. Bises . Jacques
Re: bipolarité et sommeil
jacques !!!!!
tu es en forme on dirait !!!!
bisous
mireille
tu es en forme on dirait !!!!
bisous
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
Sujets similaires
» bipolaire + travail posté ?
» Le sommeil — Bien dormir pour mieux vivre
» 18 Mars — Journée nationale du sommeil
» troubles bipolaire!!!
» Pour un bon sommeil, améliorer les facteurs bruit, lumière (dont celle du jour) et température
» Le sommeil — Bien dormir pour mieux vivre
» 18 Mars — Journée nationale du sommeil
» troubles bipolaire!!!
» Pour un bon sommeil, améliorer les facteurs bruit, lumière (dont celle du jour) et température
Page 3 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum