bipolarité et emploi
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Joha
KAYLA
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bipolarité et emploi
Hello !
Petite question d'une grosse curieuse ;-))
Arrivez-vous à gérer votre situation professionnelle avec votre bipolarité. Si oui, comment y arrivez-vous à gérer les crises et le stress qu'engendre votre emploi?
Personnellement, j'ai énormément de mal ...
Merci de vos réponses
K
Petite question d'une grosse curieuse ;-))
Arrivez-vous à gérer votre situation professionnelle avec votre bipolarité. Si oui, comment y arrivez-vous à gérer les crises et le stress qu'engendre votre emploi?
Personnellement, j'ai énormément de mal ...
Merci de vos réponses
K
KAYLA- Nombre de messages : 31
Age : 46
Date d'inscription : 11/12/2010
Re: bipolarité et emploi
Y'avait pas un fil à ce sujet déjà quelque part ..... ?
Allez les têtes d'ampoules !!!
Allez les têtes d'ampoules !!!
Joha- Nombre de messages : 4786
Type troubles : Etoilés & Mutants : depuis toujours. .................................................................................... Trouble de l'humeur réactionnel (en comorbidité), hyperesthésie et sensitivité majeure. .................................................................................. Déficit Attentionnel. ................................................................................... Syndrome d'Asperger (faisant partie des Troubles du Spectre de l'Autisme). ................................................................................... Antécédents de Dépersonnalisation lors de l'enfance et adolescence. ...................................................................................
Date d'inscription : 25/07/2009
Re: bipolarité et emploi
Bonsoir,
une chose est sure : bipolarité et stress ne font pas bon ménage.
J'ai travaillé de 2002 à 2010 dans une grosse administration, sans trop de stress. j'ai caché mes quelques arrêts d'un semaine par des prétendus mal de dos, alors que je déprimais ou devenais irascible.
En changeant de poste en septembre 2010, j'ai connu une forte accélération, le stress qui agit sur les mains qui vibrent, la voix, le besoin constant de boire, l'anxiété, la précipitation, la perte de mémoire.
J'ai craqué au travail.
Ma chef était compréhensive, mais au bout de 10 jours d'arrêt, elle m'adressait un courrier incendiaire pour m'enfoncer et se débarrasser de moi.
Alors, essaye de trouver des postes sans trop de pression, en cachant au maximum ta maladie à tous, y compris aux collègues qui peuvent être jaloux un jour.
C'est mon expérience.
Amicalement
Etienne
une chose est sure : bipolarité et stress ne font pas bon ménage.
J'ai travaillé de 2002 à 2010 dans une grosse administration, sans trop de stress. j'ai caché mes quelques arrêts d'un semaine par des prétendus mal de dos, alors que je déprimais ou devenais irascible.
En changeant de poste en septembre 2010, j'ai connu une forte accélération, le stress qui agit sur les mains qui vibrent, la voix, le besoin constant de boire, l'anxiété, la précipitation, la perte de mémoire.
J'ai craqué au travail.
Ma chef était compréhensive, mais au bout de 10 jours d'arrêt, elle m'adressait un courrier incendiaire pour m'enfoncer et se débarrasser de moi.
Alors, essaye de trouver des postes sans trop de pression, en cachant au maximum ta maladie à tous, y compris aux collègues qui peuvent être jaloux un jour.
C'est mon expérience.
Amicalement
Etienne
Re: bipolarité et emploi
Oui, cacher sa maladie semble être primordial dans le monde du travail !
Bises
Bises
Invité- Invité
Re: bipolarité et emploi
Bonjour Kayla
As-tu utilisé la fonction recherche ?
Dessus tu peux y trouver des fils tels que ceux-ci :
As-tu utilisé la fonction recherche ?
Dessus tu peux y trouver des fils tels que ceux-ci :
- https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t1232-travailler-en-etant-bipolaire
- https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t581-bipolarite-et-travail
- https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t221-stress-au-travail-un-exemple-pour-comprendre
- https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t252-inquietude-concernant-le-travail
- https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t381-bipolarite-et-travail?highlight=travail
Joha- Nombre de messages : 4786
Type troubles : Etoilés & Mutants : depuis toujours. .................................................................................... Trouble de l'humeur réactionnel (en comorbidité), hyperesthésie et sensitivité majeure. .................................................................................. Déficit Attentionnel. ................................................................................... Syndrome d'Asperger (faisant partie des Troubles du Spectre de l'Autisme). ................................................................................... Antécédents de Dépersonnalisation lors de l'enfance et adolescence. ...................................................................................
Date d'inscription : 25/07/2009
Incapable
Dans l'état actuel des choses, je suis actuellement dans l'incapacité totale de travailler, mon perfectionnisme me pousserait dans l'angoisse et le cercle vicieux de la destruction intérieure...
fleurdelegie- Nombre de messages : 444
Age : 52
Type troubles : unipolaire
Emploi / Statut : invalide / assistante commerciale
Date d'inscription : 19/01/2011
Re: bipolarité et emploi
Bonjour,
J'ai suivi 5 ans de thérapie hebdomadaire pour pouvoir encaisser sans m'écrouler en larmes, ni crouler en dépression sévère, puis à sereinement accepter qu'actuellement, je ne peux pas travailler (vu mon éducation et mon passé académique et professionnel).
J'ai enfin pu déposer un dossier à la mdph mi-septembre 2010 suite aux pressants conseils de mon généraliste, AS référente du rsa et psychiatre.
Ca peut sonner terrible aux oreilles de certains, mais c'est uniquement quand les anciens qui me 'jugeaient fainéante et pas assez débrouillarde et je ne sais quoi' puis après avoir reçu le diagnostic de bipolarité 2 fin 2008, que j'ai commencé à accepter qui je suis avec une bipolarité handicapante.
Belle journée !
J'ai suivi 5 ans de thérapie hebdomadaire pour pouvoir encaisser sans m'écrouler en larmes, ni crouler en dépression sévère, puis à sereinement accepter qu'actuellement, je ne peux pas travailler (vu mon éducation et mon passé académique et professionnel).
J'ai enfin pu déposer un dossier à la mdph mi-septembre 2010 suite aux pressants conseils de mon généraliste, AS référente du rsa et psychiatre.
Ca peut sonner terrible aux oreilles de certains, mais c'est uniquement quand les anciens qui me 'jugeaient fainéante et pas assez débrouillarde et je ne sais quoi' puis après avoir reçu le diagnostic de bipolarité 2 fin 2008, que j'ai commencé à accepter qui je suis avec une bipolarité handicapante.
Belle journée !
Invité- Invité
Re: bipolarité et emploi
quand j'ai reçu le mot "invalidité" cela m'a foutu un coup mais en même temps j'ai appris ma bipo et tout a pris un sens.
fleurdelegie- Nombre de messages : 444
Age : 52
Type troubles : unipolaire
Emploi / Statut : invalide / assistante commerciale
Date d'inscription : 19/01/2011
Re: bipolarité et emploi
J'ai pêté un plomb suite à une histoire de travail, une chef que je qualifierais de harceleuse, qui fichait aussi une ambiance pourrie dans le service. Résultat : mélancolie anxieuse délirante, mon plus grave accès, et l'accès qui a signé l'explosion de ma maladie, qui est de forme sérieuse comme dit mon psy.
Plus tard, j'ai retenté de travailler à temps partiel, mais n'ayant pas obtenu un reclassement comme je le souhaitais, j'étais toujours dans ce service atroce, et en plus n'étant pas bien diagnostiquée, bien soignée, j'ai rechuté, pour jeter l'éponge ensuite.
Je refuse d'entendre qui que ce soit dire qu'on n'est pas courageux(ses), fainéant(es) ou autre balivernes Fractal : de quel droit ?
Parfois la mise en invalidité peut faire partie du soin, si toutefois, on sait la vivre bien.
Evidement la personne pour qui c'est la pire catastrophe qui soit sur terre, m'est avis que ça se passera mal de toute façon.
Si on l'accepte, si on fait aussi le travail pour réaménager un peu sa vie, ça peut se passer très bien. Le travail pour réaménager sa vie, c'est aller vers des activités alternatives enrichissantes et gratifiantes : activités sportives, culturelles, bénévolat par exemple. Pour que sa vie reste riche, avoir une vie sociale aussi. Ce travail par contre m'est avis qu'il est long, voir il n'est jamais fini. Ainsi en ce moment, je suis en train d'essayer de repartir pour du bénévolat, c'est en cours. Parce que rester chez soi entre 4 murs, on peut finir par déprimer aussi. On a besoin d'activités dans lesquelles on se donne le droit de s'épanouir un peu, dans lesquelles on se sentent utile, ou qui vous passionnent, etc... A partir de là, tout va bien.
De toute façon, un être humain se définit par bien autre chose que par le travail rémunéré qu'il occupe, sinon où met-on les retraités ou les femmes au foyer par exemple : ils ne comptent pas ?
Pour certains le travail est possible voire salvateur, pour d'autres, c'est un peu différent, et je dirais chaque cas est unique, le tout est de bien le vivre dans les deux cas, de se dire qu'il y a des inconvénients dans les deux cas, mais a-t-on jamais vu de situation idyllique à 100 % du temps ? Et de bien peser sa décision, avec la tête sur les épaules, en la discutant avec ses soignants si possible.
En tout cas, j'ai été hospitalisée 4 fois sauf erreur, depuis que je ne travaille plus, je n'ai plus été hospitalisée qu'une fois 1 semaine, ce qui est vraiment peu comparé à avant, et encore plus depuis que j'ai un traitement adaptée, je n'ai plus été hospitalisée du tout, ni quasiment plus eu besoin d'antidépresseurs, même si je connais des oscillations plus faibles. Pour moi arrêter de travailler était la solution compte tenu des éléments de l'époque, et le salut... Mais moi c'est moi, et pour d'autres dans d'autres conditions, je sais que ça peut être très différent !
Mais je dirais il n'y a surtout pas à se culpabiliser parce que on "choisit" ou plutôt les faits choisissent un peu pour vous l'invalidité. Par contre attention, sauf à avoir une passion déjà bien présente avant par exemple, ça demande sur le long terme à restructurer un peu sa vie, dans le but d'être bien dans sa peau tout simplement.
L'invalidité, je la prends comme une retraite très anticipée, que je n'ai pas volée vu que j'étais MALADE. Maintenant à peu près stable, elle m'amène une tranquilité, elle m'évite du stress, et ainsi m'est encore bénéfique. Peut-être Fractal et Fleur, vous la prenez un peu comme ça aussi.
De toute façon, comme tu écris Fractal ACTUELLEMENT. Car une invalidité n'est jamais définitive, on peut toujours retravailler, je l'ai fait avec succès moyen, mais c'est toujours possible, ce n'est jamais un genre de "condamnation définitive".
Je pourrais retravailler, mais au point où j'en suis, je vous dirais que je n'en ai pas envie ! Aller m'embêter avec du droit des assurances, alors qu'il y a tant que choses à faire en bénévolat en trouvant des endroits avec ambiance sympathique.... Non...
Plus tard, j'ai retenté de travailler à temps partiel, mais n'ayant pas obtenu un reclassement comme je le souhaitais, j'étais toujours dans ce service atroce, et en plus n'étant pas bien diagnostiquée, bien soignée, j'ai rechuté, pour jeter l'éponge ensuite.
Je refuse d'entendre qui que ce soit dire qu'on n'est pas courageux(ses), fainéant(es) ou autre balivernes Fractal : de quel droit ?
Parfois la mise en invalidité peut faire partie du soin, si toutefois, on sait la vivre bien.
Evidement la personne pour qui c'est la pire catastrophe qui soit sur terre, m'est avis que ça se passera mal de toute façon.
Si on l'accepte, si on fait aussi le travail pour réaménager un peu sa vie, ça peut se passer très bien. Le travail pour réaménager sa vie, c'est aller vers des activités alternatives enrichissantes et gratifiantes : activités sportives, culturelles, bénévolat par exemple. Pour que sa vie reste riche, avoir une vie sociale aussi. Ce travail par contre m'est avis qu'il est long, voir il n'est jamais fini. Ainsi en ce moment, je suis en train d'essayer de repartir pour du bénévolat, c'est en cours. Parce que rester chez soi entre 4 murs, on peut finir par déprimer aussi. On a besoin d'activités dans lesquelles on se donne le droit de s'épanouir un peu, dans lesquelles on se sentent utile, ou qui vous passionnent, etc... A partir de là, tout va bien.
De toute façon, un être humain se définit par bien autre chose que par le travail rémunéré qu'il occupe, sinon où met-on les retraités ou les femmes au foyer par exemple : ils ne comptent pas ?
Pour certains le travail est possible voire salvateur, pour d'autres, c'est un peu différent, et je dirais chaque cas est unique, le tout est de bien le vivre dans les deux cas, de se dire qu'il y a des inconvénients dans les deux cas, mais a-t-on jamais vu de situation idyllique à 100 % du temps ? Et de bien peser sa décision, avec la tête sur les épaules, en la discutant avec ses soignants si possible.
En tout cas, j'ai été hospitalisée 4 fois sauf erreur, depuis que je ne travaille plus, je n'ai plus été hospitalisée qu'une fois 1 semaine, ce qui est vraiment peu comparé à avant, et encore plus depuis que j'ai un traitement adaptée, je n'ai plus été hospitalisée du tout, ni quasiment plus eu besoin d'antidépresseurs, même si je connais des oscillations plus faibles. Pour moi arrêter de travailler était la solution compte tenu des éléments de l'époque, et le salut... Mais moi c'est moi, et pour d'autres dans d'autres conditions, je sais que ça peut être très différent !
Mais je dirais il n'y a surtout pas à se culpabiliser parce que on "choisit" ou plutôt les faits choisissent un peu pour vous l'invalidité. Par contre attention, sauf à avoir une passion déjà bien présente avant par exemple, ça demande sur le long terme à restructurer un peu sa vie, dans le but d'être bien dans sa peau tout simplement.
L'invalidité, je la prends comme une retraite très anticipée, que je n'ai pas volée vu que j'étais MALADE. Maintenant à peu près stable, elle m'amène une tranquilité, elle m'évite du stress, et ainsi m'est encore bénéfique. Peut-être Fractal et Fleur, vous la prenez un peu comme ça aussi.
De toute façon, comme tu écris Fractal ACTUELLEMENT. Car une invalidité n'est jamais définitive, on peut toujours retravailler, je l'ai fait avec succès moyen, mais c'est toujours possible, ce n'est jamais un genre de "condamnation définitive".
Je pourrais retravailler, mais au point où j'en suis, je vous dirais que je n'en ai pas envie ! Aller m'embêter avec du droit des assurances, alors qu'il y a tant que choses à faire en bénévolat en trouvant des endroits avec ambiance sympathique.... Non...
flowerpower- Nombre de messages : 186
Age : 63
Type troubles : tb2 + mixtes = tb1 par raccroc
Emploi / Statut : invalidité
Date d'inscription : 16/08/2010
Re: bipolarité et emploi
flowerpower a écrit:Parfois la mise en invalidité peut faire partie du soin, si toutefois, on sait la vivre bien.
Tout à fait d'accord avec toi et l'ensemble de ton témoignage.
Moi, j'ai dit à mon médecin, à ma psy et au psychologue que ma demande de reconnaissance d'adulte handicapé est thérapeutique.
Au moins, je serai dans une case, même si ce n'est pas celle que j'aurais souhaitée...
Invité- Invité
Re: bipolarité et emploi
ERRATUMfractal a écrit:Ca peut sonner terrible aux oreilles de certains, mais c'est uniquement quand les anciens qui me 'jugeaient fainéante et pas assez débrouillarde et je ne sais quoi' puis après avoir reçu le diagnostic de bipolarité 2 fin 2008, que j'ai commencé à accepter qui je suis avec une bipolarité handicapante.
Ca peut sonner terrible aux oreilles de certains, mais c'est uniquement
quand les anciens (qui m'avait toujours connue active depuis mon adolescence) sont morts;
eux qui, depuis mon retour d'expatriation, me 'jugeaient fainéante et pas assez débrouillarde et je ne sais quoi'
et qui, depuis leurs expériences de vie durement laborieuses, me faisaient des réflexions 'pour mon bien',
puis fin 2008, après avoir reçu le diagnostic de bipolarité 2, que j'ai commencé à accepter qui je suis avec une bipolarité handicapante.
Invité- Invité
Re: bipolarité et emploi
D'acc'o'd'acc Fractal, ne rougis pas, je n'avais donc pas tout à fait compris, mais la musique est la même...
Les réflexions pour votre bien. On dit l'enfer est pavé de bonnes intentions : parfois ce n'est pas faux.
Accepter qui on est, ses limites, et arriver à en faire quelque chose de préférence aussi : c'est l'important. Mais c'est vrai que le regard des autres peut drôlement influencer parfois, et il faut s'en défaire en tant que besoin.
Bonne journée !
Les réflexions pour votre bien. On dit l'enfer est pavé de bonnes intentions : parfois ce n'est pas faux.
Accepter qui on est, ses limites, et arriver à en faire quelque chose de préférence aussi : c'est l'important. Mais c'est vrai que le regard des autres peut drôlement influencer parfois, et il faut s'en défaire en tant que besoin.
Bonne journée !
flowerpower- Nombre de messages : 186
Age : 63
Type troubles : tb2 + mixtes = tb1 par raccroc
Emploi / Statut : invalidité
Date d'inscription : 16/08/2010
Re: bipolarité et emploi
flowerpower a écrit:J'ai pêté un plomb suite à une histoire de travail, une chef que je qualifierais de harceleuse, qui fichait aussi une ambiance pourrie dans le service. Résultat : mélancolie anxieuse délirante, mon plus grave accès, et l'accès qui a signé l'explosion de ma maladie, qui est de forme sérieuse comme dit mon psy.
Plus tard, j'ai retenté de travailler à temps partiel, mais n'ayant pas obtenu un reclassement comme je le souhaitais, j'étais toujours dans ce service atroce, et en plus n'étant pas bien diagnostiquée, bien soignée, j'ai rechuté, pour jeter l'éponge ensuite.
Je refuse d'entendre qui que ce soit dire qu'on n'est pas courageux(ses), fainéant(es) ou autre balivernes Fractal : de quel droit ?
Parfois la mise en invalidité peut faire partie du soin, si toutefois, on sait la vivre bien.
Evidement la personne pour qui c'est la pire catastrophe qui soit sur terre, m'est avis que ça se passera mal de toute façon.
Si on l'accepte, si on fait aussi le travail pour réaménager un peu sa vie, ça peut se passer très bien. Le travail pour réaménager sa vie, c'est aller vers des activités alternatives enrichissantes et gratifiantes : activités sportives, culturelles, bénévolat par exemple. Pour que sa vie reste riche, avoir une vie sociale aussi. Ce travail par contre m'est avis qu'il est long, voir il n'est jamais fini. Ainsi en ce moment, je suis en train d'essayer de repartir pour du bénévolat, c'est en cours. Parce que rester chez soi entre 4 murs, on peut finir par déprimer aussi. On a besoin d'activités dans lesquelles on se donne le droit de s'épanouir un peu, dans lesquelles on se sentent utile, ou qui vous passionnent, etc... A partir de là, tout va bien.
De toute façon, un être humain se définit par bien autre chose que par le travail rémunéré qu'il occupe, sinon où met-on les retraités ou les femmes au foyer par exemple : ils ne comptent pas ?
Pour certains le travail est possible voire salvateur, pour d'autres, c'est un peu différent, et je dirais chaque cas est unique, le tout est de bien le vivre dans les deux cas, de se dire qu'il y a des inconvénients dans les deux cas, mais a-t-on jamais vu de situation idyllique à 100 % du temps ? Et de bien peser sa décision, avec la tête sur les épaules, en la discutant avec ses soignants si possible.
En tout cas, j'ai été hospitalisée 4 fois sauf erreur, depuis que je ne travaille plus, je n'ai plus été hospitalisée qu'une fois 1 semaine, ce qui est vraiment peu comparé à avant, et encore plus depuis que j'ai un traitement adaptée, je n'ai plus été hospitalisée du tout, ni quasiment plus eu besoin d'antidépresseurs, même si je connais des oscillations plus faibles. Pour moi arrêter de travailler était la solution compte tenu des éléments de l'époque, et le salut... Mais moi c'est moi, et pour d'autres dans d'autres conditions, je sais que ça peut être très différent !
Mais je dirais il n'y a surtout pas à se culpabiliser parce que on "choisit" ou plutôt les faits choisissent un peu pour vous l'invalidité. Par contre attention, sauf à avoir une passion déjà bien présente avant par exemple, ça demande sur le long terme à restructurer un peu sa vie, dans le but d'être bien dans sa peau tout simplement.
L'invalidité, je la prends comme une retraite très anticipée, que je n'ai pas volée vu que j'étais MALADE. Maintenant à peu près stable, elle m'amène une tranquilité, elle m'évite du stress, et ainsi m'est encore bénéfique. Peut-être Fractal et Fleur, vous la prenez un peu comme ça aussi.
De toute façon, comme tu écris Fractal ACTUELLEMENT. Car une invalidité n'est jamais définitive, on peut toujours retravailler, je l'ai fait avec succès moyen, mais c'est toujours possible, ce n'est jamais un genre de "condamnation définitive".
Je pourrais retravailler, mais au point où j'en suis, je vous dirais que je n'en ai pas envie ! Aller m'embêter avec du droit des assurances, alors qu'il y a tant que choses à faire en bénévolat en trouvant des endroits avec ambiance sympathique.... Non...
Je suis d'accord avec toi sur tout ce que tu as écris. Quand je courrais d'emplois en emplois incapable d'en garder un sans savoir pour moi, c'était un souffrance indescriptible je me sentais une incapable, une invalide du cerveau, incapable par rapport aux autres.
Etre devenue invalide parce que bipo et troubles de la personnalité est comme une retraite anticipée où je me reconstruis si je n'ai pas la force de travailler à quoi bon, me détruire davantage encore ? Me ridiculiser ? Un jour viendra où je serai prête. Comme pour la reprise du véhicule. Je me vois reprendre un temps partiel, doucement. mais c'est trop tôt, je n'ai pas le bon traitement, je me sens trop mal. Chaque chose en son temps. En attendant, comme écrivain amateur (j'ai déjà été éditée à compte d'auteur) je poursuis mes écritures de proses avec beaucoup d'envie. Ce qui compte pour moi est de retrouver l'équilibre.
fleurdelegie- Nombre de messages : 444
Age : 52
Type troubles : unipolaire
Emploi / Statut : invalide / assistante commerciale
Date d'inscription : 19/01/2011
Re: bipolarité et emploi
On a besoin d'activités dans lesquelles on se donne le droit de s'épanouir un peu, dans lesquelles on se sent utile, ou qui vous passionnent, etc... A partir de là, tout va bien.
Se sentir utile et partie de quelque chose de valorisant, rémunéré ou non, je pense que c'est une des clef de l'équilibre (et pas seulement pour les bipos).
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