Ce que les médecins oublient parfois de nous rappeler :
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Ce que les médecins oublient parfois de nous rappeler :
Les mariages explosifs !
"Les interactions médicamenteuses sont très fréquentes. C’est pourquoi, avant toute nouvelle prescription, votre médecin s’informe de ce que vous prenez ou avez pris récemment. Mais il existe d’autres associations déconseillées : notamment avec l’alcool, le soleil, ou certains aliments. Mieux vaut les connaître.
Les médicaments entre eux ne font pas toujours bon ménage. Certains voient leurs effets augmentés, d’autres diminués par des associations malencontreuses avec d’autres substances appartenant à des classes pharmaceutiques différentes. La très grande majorité des spécialistes des maladies iatrogènes ainsi que des membres de commissions de pharmacovigilance s’accordent pour dire que, sauf cas exceptionnels (multithérapies destinées à traiter le sida par exemple), au-delà de dix prescriptions différentes, le risque d’interactions néfastes est quasi inévitable. Quand on évoque le mariage des aliments et des médicaments, on se demande le plus souvent : « faut-il les prendre avant, pendant ou après les repas ? ». Certes la question mérite d’être posée, mais il y en a une autre, tout aussi importante : « avec un traitement donné, peut-on manger (ou boire) de tout ? ».
- Tyramine :la réponse est évidemment « non ». L’exemple le plus souvent cité est celui des Imao (inhibiteurs de la monoamine-oxydase), une catégorie d’antidépresseurs qui ne supporte pas l’association avec des produits contenant de la tyramine ; en effet, cette substance intervient dans les mécanismes de régulation de la pression artérielle. Moyennant quoi, le cocktail Imao/tyramine risque de se révéler explosif, en entraînant des crises hypertensives.
Contiennent de la tyramine de nombreux aliments (tous les fromages, plus particulièrement les fromages fermentés, les abats, les viandes et les poissons fumés, le saucisson, la pâte de crevette, les soupes en sachets, le chocolat, le soja, la levure, mais aussi les bananes, les figues, ou les avocats trop mûrs) et les boissons (certains vins, les liqueurs, le cognac et surtout la bière). Les accidents sont rares car les précautions prises autour de ce type de traitement sont importantes. En revanche, il existe d’autres associations à risques, moins connues, avec par exemple :
- La vitamine k :Des aliments contenant de la vitamine k (chou, brocolis, épinards…) ne font pas bon ménage avec les anticoagulants (aussi appelés antivitamines k) comme le Sintrom
, que l’on prescrit pour empêcher la formation de caillots et le risque de thrombose qui en découlerait (en cas d’immobilisation prolongée par exemple).
Attention, avec ce genre de médicament le risque de déficit en vitamine k peut survenir au bout d’un certain temps, et votre médecin peut être amené à modifier votre régime ou à vous prescrire des suppléments de cette vitamine.
- Le sel : Des aliments très riches en sodium (poissons séchés ou en saumure, certains plats surgelés…) sont à éviter lors d’un traitement contre l’hypertension. Cependant, il est déconseillé de supprimer totalement le sel (sauf indication médicale particulière) car la baisse de sodium dans le sang peut exagérer les effets du médicament.
Les restrictions en sel doivent être surveillées en cas de prise de corticoïde, d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou de lithium. Un régime pauvre en sodium peut augmenter la concentration de lithium dans le sang, et le risque d’effets indésirables.
- L’alcool : Toutes les notices médicamenteuses, ou presque, signalent, à la rubrique « précautions d’emploi » : « La prise d’alcool est déconseillée ou formellement déconseillée pendant la durée du traitement ». Cela se comprend assez aisément pour tous les produits dits « dépresseurs du système nerveux central », qui entraînent tout naturellement une certaine somnolence. C’est le cas des barbituriques, des hypnotiques, des tranquillisants et de toutes les substances sédatives en raison du risque de potentialisation.
Mais il existe une seconde excellente raison de se méfier de ces mélanges. Il s’agit de ce qu’on appelle l’effet antabuse, réaction qui regroupe un ensemble de symptômes (tels que bouffées de chaleur, rougeur du visage, maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, etc.), provoqués par certains médicaments lorsqu’ils sont associés à la prise de boissons alcoolisées. Cette expérience désagréable peut survenir avec la prise simultanée d’alcool et de certains antibiotiques (pénicilline notamment), certains antidiabétiques oraux (sulfamides hypoglycémiants et biguanides) ou encore les antiprotozoaires contenant un dérivé nitroimidazolé (fasigyne
, flagyl
…).
En tout état de cause ces précautions d’emploi sont toujours indiquées, mais sachez que la meilleure boisson pour avaler un médicament quel qu’il soit est toujours l’eau.
- Le tabac, le café et le soleil : La théophylline, bronchodilatateur (qui facilite le passage de l’air) prescrit en cas d’asthme, d’emphysème pulmonaire ou de bronchite chronique, fait très mauvais ménage (ce qui est logique) avec le tabac. Moins évidentes, les interactions avec le thé et le café, dont les effets stimulants sont majorés par la théophylline.
Certains médicaments sont dits photosensibilisants, c'est-à-dire qu’ils entraînent une réaction, généralement cutanée, à l’exposition solaire. Réaction qui peut être de type allergique ou toxique.
L’association médicaments-ultraviolets concerne différentes classes pharmaceutiques, mais également différents modes d’administration (voie orale ou usage local). Dans le premier groupe on trouve surtout certains antibiotiques (cyclines, quinolones, sulfamides ou antifongiques) qui, au soleil, provoquent des atteintes des ongles, les neuroleptiques de la famille des phénothiazines, certains antidépresseurs (Imao) et anxiolytiques, plusieurs catégories d’anti-inflammatoires, les antiacnéiques, les antihistaminiques, mais aussi les diurétiques et les antiarythmiques.
Des produits spécifiques destinés à soigner certaines maladies de cœur entraînent, par exemple, une pigmentation bleutée.
En ce qui concerne les médicaments utilisés en applications locales (pommades, crèmes, sprays, etc.), il s’agit surtout des antiacnéiques, de certains antiseptiques contenant de l’éosine, auxquels il convient d’ajouter certains antibactériens ou antifongiques.
Dans quelques cas, il est évidemment impossible de suspendre le traitement. Par conséquent, vous devez absolument vous renseigner auprès de votre médecin (ou pharmacien). Parfois, une exposition très progressive au soleil, avec une bonne protection (vêtements qui couvrent les bras et les jambes, chapeau et lunettes de soleil), sera suffisante. En revanche, certaines substances nécessitent que vous évitiez totalement les rayons solaires.
La vigilance pendant la grossesse est aujourd’hui un fait acquis. En effet, depuis les très médiatiques accidents dus à certains médicaments d’usage courant (comme la thalidomide ou le distilbène, qui entraînent de graves malformations fœtales) dans les années 1960-1970, les femmes enceintes font très attention aux produits qu’elles ingèrent. Cela concerne non seulement les médicaments, mais aussi tous les produits considérés comme stupéfiants et même l’alcool.
En revanche, on connaît moins les contre-indications de quelques médicaments sur les personnes atteintes de maladies chroniques (certaines fréquentes comme le diabète, d’autres rarissimes comme les porphyries).
Parce qu’il ne va pas tarder à devenir un grand classique du genre, on peut en profiter pour rappeler que l’association Viagra/dérivés nitrés (médicaments utilisés dans le traitement de l’angine de poitrine) est contre-indiquée, ainsi que la prescription de ce médicament aux patients coronariens, ou souffrant de tout autre problème cardiovasculaire.
- A propos de prise de poids: Certains médicaments ont tendance à faire pencher vers la droite l’aiguille de la balance. Il n’est évidemment pas question de renoncer à se soigner parce qu’on redoute de prendre 1 ou 2 kilos pendant le traitement (d’autant que c‘est souvent réversible à l‘arrêt).
Rassurez-vous, ils sont de moins en moins nombreux. Les pilules contraceptives d’aujourd’hui ne font plus grossir depuis qu’il existe des formules minidosées en estrogènes. Quant aux traitements substitutifs de la ménopause, non seulement ils ne sont pas responsables de la prise de poids, mais ils parviennent souvent à « limiter les dégâts ».
Certains psychotropes font grossir ; il s’agit pour l’essentiel des neuroleptiques et du lithium, que l’on utilise comme régulateur de l’humeur, dans les syndromes maniaco-depressifs. En revanche, des progrès ont été faits sur le plan des effets secondaires en matière d’antidépresseurs.
Il existe aujourd’hui de très nombreux qui non seulement ne font pas prendre de poids, mais contribuent à en faire perdre. On les prescrit en effet également pour soigner les troubles des conduites alimentaires.
Restent les corticoïdes, qui sont souvent responsables d’une augmentation de l’appétit et donc d’une prise de poids. De plus, cette dernière peut être aggravée par la rétention d’eau et de sel, qui favorise le gonflement.
Enfin, de nombreux médicaments d’usage courant (vitamines C, sirops ou pastilles pour la toux) existent en version allégée, à l’aspartam."
http://www.guide-assurance.com/actualites/medicaments-Les-mariages-explosifs.html
Clémentine
"Les interactions médicamenteuses sont très fréquentes. C’est pourquoi, avant toute nouvelle prescription, votre médecin s’informe de ce que vous prenez ou avez pris récemment. Mais il existe d’autres associations déconseillées : notamment avec l’alcool, le soleil, ou certains aliments. Mieux vaut les connaître.
Les médicaments entre eux ne font pas toujours bon ménage. Certains voient leurs effets augmentés, d’autres diminués par des associations malencontreuses avec d’autres substances appartenant à des classes pharmaceutiques différentes. La très grande majorité des spécialistes des maladies iatrogènes ainsi que des membres de commissions de pharmacovigilance s’accordent pour dire que, sauf cas exceptionnels (multithérapies destinées à traiter le sida par exemple), au-delà de dix prescriptions différentes, le risque d’interactions néfastes est quasi inévitable. Quand on évoque le mariage des aliments et des médicaments, on se demande le plus souvent : « faut-il les prendre avant, pendant ou après les repas ? ». Certes la question mérite d’être posée, mais il y en a une autre, tout aussi importante : « avec un traitement donné, peut-on manger (ou boire) de tout ? ».
- Tyramine :la réponse est évidemment « non ». L’exemple le plus souvent cité est celui des Imao (inhibiteurs de la monoamine-oxydase), une catégorie d’antidépresseurs qui ne supporte pas l’association avec des produits contenant de la tyramine ; en effet, cette substance intervient dans les mécanismes de régulation de la pression artérielle. Moyennant quoi, le cocktail Imao/tyramine risque de se révéler explosif, en entraînant des crises hypertensives.
Contiennent de la tyramine de nombreux aliments (tous les fromages, plus particulièrement les fromages fermentés, les abats, les viandes et les poissons fumés, le saucisson, la pâte de crevette, les soupes en sachets, le chocolat, le soja, la levure, mais aussi les bananes, les figues, ou les avocats trop mûrs) et les boissons (certains vins, les liqueurs, le cognac et surtout la bière). Les accidents sont rares car les précautions prises autour de ce type de traitement sont importantes. En revanche, il existe d’autres associations à risques, moins connues, avec par exemple :
- La vitamine k :Des aliments contenant de la vitamine k (chou, brocolis, épinards…) ne font pas bon ménage avec les anticoagulants (aussi appelés antivitamines k) comme le Sintrom

Attention, avec ce genre de médicament le risque de déficit en vitamine k peut survenir au bout d’un certain temps, et votre médecin peut être amené à modifier votre régime ou à vous prescrire des suppléments de cette vitamine.
- Le sel : Des aliments très riches en sodium (poissons séchés ou en saumure, certains plats surgelés…) sont à éviter lors d’un traitement contre l’hypertension. Cependant, il est déconseillé de supprimer totalement le sel (sauf indication médicale particulière) car la baisse de sodium dans le sang peut exagérer les effets du médicament.
Les restrictions en sel doivent être surveillées en cas de prise de corticoïde, d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou de lithium. Un régime pauvre en sodium peut augmenter la concentration de lithium dans le sang, et le risque d’effets indésirables.
- L’alcool : Toutes les notices médicamenteuses, ou presque, signalent, à la rubrique « précautions d’emploi » : « La prise d’alcool est déconseillée ou formellement déconseillée pendant la durée du traitement ». Cela se comprend assez aisément pour tous les produits dits « dépresseurs du système nerveux central », qui entraînent tout naturellement une certaine somnolence. C’est le cas des barbituriques, des hypnotiques, des tranquillisants et de toutes les substances sédatives en raison du risque de potentialisation.
Mais il existe une seconde excellente raison de se méfier de ces mélanges. Il s’agit de ce qu’on appelle l’effet antabuse, réaction qui regroupe un ensemble de symptômes (tels que bouffées de chaleur, rougeur du visage, maux de tête, nausées, vomissements, vertiges, etc.), provoqués par certains médicaments lorsqu’ils sont associés à la prise de boissons alcoolisées. Cette expérience désagréable peut survenir avec la prise simultanée d’alcool et de certains antibiotiques (pénicilline notamment), certains antidiabétiques oraux (sulfamides hypoglycémiants et biguanides) ou encore les antiprotozoaires contenant un dérivé nitroimidazolé (fasigyne


En tout état de cause ces précautions d’emploi sont toujours indiquées, mais sachez que la meilleure boisson pour avaler un médicament quel qu’il soit est toujours l’eau.
- Le tabac, le café et le soleil : La théophylline, bronchodilatateur (qui facilite le passage de l’air) prescrit en cas d’asthme, d’emphysème pulmonaire ou de bronchite chronique, fait très mauvais ménage (ce qui est logique) avec le tabac. Moins évidentes, les interactions avec le thé et le café, dont les effets stimulants sont majorés par la théophylline.
Certains médicaments sont dits photosensibilisants, c'est-à-dire qu’ils entraînent une réaction, généralement cutanée, à l’exposition solaire. Réaction qui peut être de type allergique ou toxique.
L’association médicaments-ultraviolets concerne différentes classes pharmaceutiques, mais également différents modes d’administration (voie orale ou usage local). Dans le premier groupe on trouve surtout certains antibiotiques (cyclines, quinolones, sulfamides ou antifongiques) qui, au soleil, provoquent des atteintes des ongles, les neuroleptiques de la famille des phénothiazines, certains antidépresseurs (Imao) et anxiolytiques, plusieurs catégories d’anti-inflammatoires, les antiacnéiques, les antihistaminiques, mais aussi les diurétiques et les antiarythmiques.
Des produits spécifiques destinés à soigner certaines maladies de cœur entraînent, par exemple, une pigmentation bleutée.
En ce qui concerne les médicaments utilisés en applications locales (pommades, crèmes, sprays, etc.), il s’agit surtout des antiacnéiques, de certains antiseptiques contenant de l’éosine, auxquels il convient d’ajouter certains antibactériens ou antifongiques.
Dans quelques cas, il est évidemment impossible de suspendre le traitement. Par conséquent, vous devez absolument vous renseigner auprès de votre médecin (ou pharmacien). Parfois, une exposition très progressive au soleil, avec une bonne protection (vêtements qui couvrent les bras et les jambes, chapeau et lunettes de soleil), sera suffisante. En revanche, certaines substances nécessitent que vous évitiez totalement les rayons solaires.
La vigilance pendant la grossesse est aujourd’hui un fait acquis. En effet, depuis les très médiatiques accidents dus à certains médicaments d’usage courant (comme la thalidomide ou le distilbène, qui entraînent de graves malformations fœtales) dans les années 1960-1970, les femmes enceintes font très attention aux produits qu’elles ingèrent. Cela concerne non seulement les médicaments, mais aussi tous les produits considérés comme stupéfiants et même l’alcool.
En revanche, on connaît moins les contre-indications de quelques médicaments sur les personnes atteintes de maladies chroniques (certaines fréquentes comme le diabète, d’autres rarissimes comme les porphyries).
Parce qu’il ne va pas tarder à devenir un grand classique du genre, on peut en profiter pour rappeler que l’association Viagra/dérivés nitrés (médicaments utilisés dans le traitement de l’angine de poitrine) est contre-indiquée, ainsi que la prescription de ce médicament aux patients coronariens, ou souffrant de tout autre problème cardiovasculaire.
- A propos de prise de poids: Certains médicaments ont tendance à faire pencher vers la droite l’aiguille de la balance. Il n’est évidemment pas question de renoncer à se soigner parce qu’on redoute de prendre 1 ou 2 kilos pendant le traitement (d’autant que c‘est souvent réversible à l‘arrêt).
Rassurez-vous, ils sont de moins en moins nombreux. Les pilules contraceptives d’aujourd’hui ne font plus grossir depuis qu’il existe des formules minidosées en estrogènes. Quant aux traitements substitutifs de la ménopause, non seulement ils ne sont pas responsables de la prise de poids, mais ils parviennent souvent à « limiter les dégâts ».
Certains psychotropes font grossir ; il s’agit pour l’essentiel des neuroleptiques et du lithium, que l’on utilise comme régulateur de l’humeur, dans les syndromes maniaco-depressifs. En revanche, des progrès ont été faits sur le plan des effets secondaires en matière d’antidépresseurs.
Il existe aujourd’hui de très nombreux qui non seulement ne font pas prendre de poids, mais contribuent à en faire perdre. On les prescrit en effet également pour soigner les troubles des conduites alimentaires.
Restent les corticoïdes, qui sont souvent responsables d’une augmentation de l’appétit et donc d’une prise de poids. De plus, cette dernière peut être aggravée par la rétention d’eau et de sel, qui favorise le gonflement.
Enfin, de nombreux médicaments d’usage courant (vitamines C, sirops ou pastilles pour la toux) existent en version allégée, à l’aspartam."
http://www.guide-assurance.com/actualites/medicaments-Les-mariages-explosifs.html
Clémentine

Invité- Invité
Re: Ce que les médecins oublient parfois de nous rappeler :
Merci Clémentine pour cet utile article des plus instructifs !

Invité- Invité
Re: Ce que les médecins oublient parfois de nous rappeler :
Merci Clémentine pour ton investissement sur le forum 


» Ce soir FOOT allez-vous regarder la france ??? allons-nous nous qualifier??
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