bac loupé...........
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chispa
bulle
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Re: bac loupé...........
Je comprends que tu te fasses du souci pour ta fille bulle qui est en période difficile. Est ce qu'elle comprend pourquoi elle est comme ça ? En tout cas tu l'aides bien et pour cela tu es exemplaire comme mère. Le plus important pour ta fille est qu'elle sache qu'elle peut te parler et surtout que tu l'aimes. Je suis sure qu'elle trouvera sa voie dans la vie lorsqu'elle sera sortit de cette nébuleuse adolescence. Continue à l'encourager et tout se passera bien. Je vous embrasse toutes les deux
Sandrine- Nombre de messages : 226
Age : 56
Type troubles : Trouble bipolaire de l'humeur mais rigole souvent. C'est grave docteur?
Emploi / Statut : associatif =accompagne des mal ou non voyants dans des loisirs afin qu'ils puissent avoir une vie normale.ça passe par les sorties se cultiver se retrouver. Je ne considère pas cela comme un travail car ils m'enrichissent énormément.
Date d'inscription : 13/10/2008
Re: bac loupé...........
Je me demande si elle t'a dit qu'elle voulait simplement profiter de la vie (et de ton argent), ou c'est toi qui interprète ainsi sa démotivation, et son envie de rien faire.. Une ado sans projet, j'ai dur à imaginer. ce sont souvent des projets iréalistes, (voyages, succès rapide ect), mais pas de projets, ça sent la dépression. Comment sais tu qu'elle a l'énergie et qu'elle ne veut pas l'utiliser? Quels indices te font penser celà?
Ta réaction m'étonne quand même un peu
Ta réaction m'étonne quand même un peu
Re: bac loupé...........
Chispa c'est ma fille et je la connais ,j'essais en ce moment de sortir du soucis, de me dire que le plus important c'est qu'elle soit en bonne santé ,que nous nous revoyons dans de bonnes conditions. De l'énergie je sais qu'elle en a et elle sait rebondir. Il lui manque juste du courage ( ça s'apprend)et tenir sur la distance ( ça se travaille ). Des projets pour s'amuser , elle en a beaucoup , il lui manque juste a trouver l'équilibre entre amusement et travail Peut-etre la visite chez un thérapeute qui l'aidera a le trouver ....Pour l'argent c'est moi qui interprete parceque avoir 160 e par mois pour ses besoins perso et louper son bac pour la 2eme fois , je l'ai eu en travers!!!Ce qui me choque c'est son manque de fierté . J'aurais voulu soit qu'elle travaille au moins 1 peu pour s'assumer , soit qu'elle ai des resultat a l'école .Tu sais chispa que j'ai 60 ans , je me force a travailler pour ne rien demander a personne et pour l'assumer ma fille , ce qui est tout a fait normal , je languis seulement que sa periode d'ado se termine et qu'elle prenne sa vie en main pour un avenir serein pour elle et pour moi .C'est vrai elle n'a pas demandé a venir .Je ne voudrais pas qu'elle galère , comme moi?....
Sandrine merci pour tes encouragements ,pour elle tout va bien .....c'est moi qui m'inquiete , elle sait que je l'aime et que je suis là .Je t'embrasse aussi . Bulle.
Fractal entierement d'accord avec toi ,elle s'en sortira , c'est juste une inquietude de mère qui l'aime et qui sait que les études générales sont malgré tout une source de connaissances non négligeables .
Elle est merveilleuse et tres douée en cuisine depuis toute petite mais pour le moment elle ne veux rien savoir qui concerne ce metier . Quant je sort de l'anxiété a son sujet et que je suis d'accord avec moi pour la laisser s'amuser a sa guise , tout va mieux . Je voudrais le meilleur pour elle , tout en etant consciente que le meilleur pour elle c'est ce qu'elle va décider .Elle est d'accord pour faire de la restauration plus tard..en candidat libre Elle fuit les discutions qui concerne sont avenir professionnel , je crois qu'elle veux encore etre petite Si je lachais le morceau j'aurais l'impression de l'abandonner .Merci pour tes conseils avertis que j'apprecie . Bulle.
Sandrine merci pour tes encouragements ,pour elle tout va bien .....c'est moi qui m'inquiete , elle sait que je l'aime et que je suis là .Je t'embrasse aussi . Bulle.
Fractal entierement d'accord avec toi ,elle s'en sortira , c'est juste une inquietude de mère qui l'aime et qui sait que les études générales sont malgré tout une source de connaissances non négligeables .
Elle est merveilleuse et tres douée en cuisine depuis toute petite mais pour le moment elle ne veux rien savoir qui concerne ce metier . Quant je sort de l'anxiété a son sujet et que je suis d'accord avec moi pour la laisser s'amuser a sa guise , tout va mieux . Je voudrais le meilleur pour elle , tout en etant consciente que le meilleur pour elle c'est ce qu'elle va décider .Elle est d'accord pour faire de la restauration plus tard..en candidat libre Elle fuit les discutions qui concerne sont avenir professionnel , je crois qu'elle veux encore etre petite Si je lachais le morceau j'aurais l'impression de l'abandonner .Merci pour tes conseils avertis que j'apprecie . Bulle.
bulle- Nombre de messages : 383
Age : 74
Type troubles : troubles de l'humeur????
Emploi / Statut : a mon compte
Date d'inscription : 05/12/2009
AIDER SON ENFANT
Bonjour Bulle!
Je suis nouvelle sur ce forum, et les inquiétudes que tu ressens pour ta fille m'interpellent. Non parce que les comportements de la mienne aurait pu ressembler à ce que tu racontes,(enfin sur le plan études, car pour le reste...) mais parce que je me revois moi-même avec ce que j'ai vécu.
D'abord cette lourde charge de réussir SON BAC. A notre époque, le Bac avait encore quelque valeur et restait une clef pour une entrée dans la vie professionnelle. Je ne l'ai obtenu qu'en trichant beaucoup (à chacun ses dons) et en faisant le minimum et j'étais très douée!
Je rejoins ceux qui te disent que de nos jours il ne sert plus à grand-chose pour les jeunes qui n'ont pas de projet pour continuer de longues études supérieures.Tu dis toi-même qu'elle a toujours détesté l'école. Ce n'est pas quand ce sera plus difficile qu'elle va se mettre à l'aimer. A moins d'un miracle ou d'une rencontre avec un intellectuel, ce qui me semble fort peu probable pour les mois qui suivent!
Quand j'étais ado, j'avais tellement envie de glandouiller, mais bien retenue par mes parents très rigides, que cela m'a repris vers 22 ans et que j'ai laissé tomber mon boulot d'instit à l'Education Nationale car je ressentais un besoin viscéral de "m'éclater" et avais rencontré d'autres jeunes qui pensaient et vivaient "en toute liberté" (Sic!)
J'ai bien ramé dans cette soi-disant liberté et appris pas mal de choses à l'école de la vie.
Tout cela pour te dire qui si ta fille ressent ces pulsions, mieux vaut ne pas trop lui infliger une "politique" de raison, car elle ne l'entendra pas. De même, il me semble inutile de tenter de dialoguer avec elle sur ce sujet car elle ne te répondra que pour te faire plaisir (en ressentant ta peine) mais elle se sentira toujours "coincée".
Je te propose maintenant une solution qui te semblera peut-être radicale, mais qui a fait ses preuves en matière de psychologie adolescente.
Il vous faudrait définir un contrat réciproque.
Tu lui donnes sa liberté. Elle fait ce qu'elle veut dans la mesure où elle ne te demande rien matériellement. Si tu t'angoisses vraiment, tu cotises à la sécu pour elle, sans plus. Bien sûr, tu ne l'héberges plus ou à la limite lui demande une participation aux charges. Mais tu la laisses faire ses expériences et ne lui parles plus de travail.
Vous continuez le dialogue sur d'autres thèmes...
Tu n'as pas à TOUT assumer! Ou elle partage, ou elle se débrouille.
Qu'elle vive ses expériences en cuisine! C'est un métier difficile qui demande beaucoup de disponibilité mais qui devient intéressant quand on s'y implique. J'ai connu plusieurs jeunes un peu paumés qui s'en étaient sortis dans ce métier.
Ensuite, si elle s'y sent bien, elle pourra toujours passer des brevets professionnels, mais surtout peut-être trouver un chef qui lui apprendra les ficelles du métier et lui permettra de s'épanouir.
Et si cette expérience n'aboutit à rien de constructif, car je pense que tu dois te poser la question, elle cherchera ailleurs.
Ma conviction profonde est que le fait de la laisser entièrement libre la mettra face à la réalité et qu'elle finira bien par trouver comment s'assumer professionnellement et faire des choix en toute connaissance de cause.
J'espère t'avoir donné d'autres pistes...Et ne pas t'avoir semblé trop dure. En tout cas, au risque de me répéter, ce type de contrat permet souvent de faire évoluer une situation qui semblait bloquée.
Bien cordialement.
Circé
Je suis nouvelle sur ce forum, et les inquiétudes que tu ressens pour ta fille m'interpellent. Non parce que les comportements de la mienne aurait pu ressembler à ce que tu racontes,(enfin sur le plan études, car pour le reste...) mais parce que je me revois moi-même avec ce que j'ai vécu.
D'abord cette lourde charge de réussir SON BAC. A notre époque, le Bac avait encore quelque valeur et restait une clef pour une entrée dans la vie professionnelle. Je ne l'ai obtenu qu'en trichant beaucoup (à chacun ses dons) et en faisant le minimum et j'étais très douée!
Je rejoins ceux qui te disent que de nos jours il ne sert plus à grand-chose pour les jeunes qui n'ont pas de projet pour continuer de longues études supérieures.Tu dis toi-même qu'elle a toujours détesté l'école. Ce n'est pas quand ce sera plus difficile qu'elle va se mettre à l'aimer. A moins d'un miracle ou d'une rencontre avec un intellectuel, ce qui me semble fort peu probable pour les mois qui suivent!
Quand j'étais ado, j'avais tellement envie de glandouiller, mais bien retenue par mes parents très rigides, que cela m'a repris vers 22 ans et que j'ai laissé tomber mon boulot d'instit à l'Education Nationale car je ressentais un besoin viscéral de "m'éclater" et avais rencontré d'autres jeunes qui pensaient et vivaient "en toute liberté" (Sic!)
J'ai bien ramé dans cette soi-disant liberté et appris pas mal de choses à l'école de la vie.
Tout cela pour te dire qui si ta fille ressent ces pulsions, mieux vaut ne pas trop lui infliger une "politique" de raison, car elle ne l'entendra pas. De même, il me semble inutile de tenter de dialoguer avec elle sur ce sujet car elle ne te répondra que pour te faire plaisir (en ressentant ta peine) mais elle se sentira toujours "coincée".
Je te propose maintenant une solution qui te semblera peut-être radicale, mais qui a fait ses preuves en matière de psychologie adolescente.
Il vous faudrait définir un contrat réciproque.
Tu lui donnes sa liberté. Elle fait ce qu'elle veut dans la mesure où elle ne te demande rien matériellement. Si tu t'angoisses vraiment, tu cotises à la sécu pour elle, sans plus. Bien sûr, tu ne l'héberges plus ou à la limite lui demande une participation aux charges. Mais tu la laisses faire ses expériences et ne lui parles plus de travail.
Vous continuez le dialogue sur d'autres thèmes...
Tu n'as pas à TOUT assumer! Ou elle partage, ou elle se débrouille.
Qu'elle vive ses expériences en cuisine! C'est un métier difficile qui demande beaucoup de disponibilité mais qui devient intéressant quand on s'y implique. J'ai connu plusieurs jeunes un peu paumés qui s'en étaient sortis dans ce métier.
Ensuite, si elle s'y sent bien, elle pourra toujours passer des brevets professionnels, mais surtout peut-être trouver un chef qui lui apprendra les ficelles du métier et lui permettra de s'épanouir.
Et si cette expérience n'aboutit à rien de constructif, car je pense que tu dois te poser la question, elle cherchera ailleurs.
Ma conviction profonde est que le fait de la laisser entièrement libre la mettra face à la réalité et qu'elle finira bien par trouver comment s'assumer professionnellement et faire des choix en toute connaissance de cause.
J'espère t'avoir donné d'autres pistes...Et ne pas t'avoir semblé trop dure. En tout cas, au risque de me répéter, ce type de contrat permet souvent de faire évoluer une situation qui semblait bloquée.
Bien cordialement.
Circé
Circé- Nombre de messages : 218
Age : 72
Type troubles : Bipo et autres nuisances...
Emploi / Statut : Artiste
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: bac loupé...........
Merci circé pour ta réponse et bonjour ,
En fait tout a explosé l'an dernier , elle etait infernale refusait tout ,travail , aide , fréquentation douteuse , tres impolie avec mon compagnon et moi- meme , c'etait de pire en pire , cela faisait plusieurs années que ça durait , je comprenais qu'elle vivait sa vie difficilement s'en arriver a l'aider vraiment, j'arrivais juste a contenir la situation . Je lui ai proposé l'aide d'un psy ,refusé,la cpe du lycee , refusé , les "contrats" refusé ,
elle voulait juste vivre cool et refusait de grandir , ce que je pouvais comprendre ...sauf que : la politesse , le partage , le respect , meme les petits doivent s'y faire .Sur ce , mon compagnon est tombé malade gravement et le vase a débordé, je l'ai renvoyée chez son père....s'en est suivie une période de grand désaroi , elle m'a mis au tribunal pour recevoir une pension , ce qui lui a été accordé , nous avons mis 1 an pour appaiser la situation ( ce qui est ma fois assez court )nous y allons doucement mais ça fonctionne . Nous souffrons toute les deux , je l'ai accompagné pour son bac , et je continue pour la suite de sa vie biensur , j'ai compris a travers ce cheminement douloureux qu'il faut maintenant que je la laisse faire ses choix tout en lui donnant mon avis non tranché .Je ne suis plus ds l'éducation parceque elle se braque desuite ce qui bloque tout dialogue et j'ai compris aussi qu'on ne vivra plus ensemble . Je pense beaucoup a elle , je l'appelle souvent , je la tripote quand on se voit , je sais qu'elle peut rebondir , je suis contente qu'elle s'amuse , je l'aime , et j'ai peur pour elle .J'ai compris aussi qu'on a 2 caractère , 2 ages , 2 éducations 2 personalités différentes .Je ne suis pas moi-meme si facile que ça avec mes troubles de l'humeur , mes moments dépressifs ,et mes propres doutes ou certitudes . Tu as raison , je la laisse se frotter a la vie , l'important c'est qu'on ne soit pas faché , ça c'est insupportable . Merci pour tout circé . Bulle.
En fait tout a explosé l'an dernier , elle etait infernale refusait tout ,travail , aide , fréquentation douteuse , tres impolie avec mon compagnon et moi- meme , c'etait de pire en pire , cela faisait plusieurs années que ça durait , je comprenais qu'elle vivait sa vie difficilement s'en arriver a l'aider vraiment, j'arrivais juste a contenir la situation . Je lui ai proposé l'aide d'un psy ,refusé,la cpe du lycee , refusé , les "contrats" refusé ,
elle voulait juste vivre cool et refusait de grandir , ce que je pouvais comprendre ...sauf que : la politesse , le partage , le respect , meme les petits doivent s'y faire .Sur ce , mon compagnon est tombé malade gravement et le vase a débordé, je l'ai renvoyée chez son père....s'en est suivie une période de grand désaroi , elle m'a mis au tribunal pour recevoir une pension , ce qui lui a été accordé , nous avons mis 1 an pour appaiser la situation ( ce qui est ma fois assez court )nous y allons doucement mais ça fonctionne . Nous souffrons toute les deux , je l'ai accompagné pour son bac , et je continue pour la suite de sa vie biensur , j'ai compris a travers ce cheminement douloureux qu'il faut maintenant que je la laisse faire ses choix tout en lui donnant mon avis non tranché .Je ne suis plus ds l'éducation parceque elle se braque desuite ce qui bloque tout dialogue et j'ai compris aussi qu'on ne vivra plus ensemble . Je pense beaucoup a elle , je l'appelle souvent , je la tripote quand on se voit , je sais qu'elle peut rebondir , je suis contente qu'elle s'amuse , je l'aime , et j'ai peur pour elle .J'ai compris aussi qu'on a 2 caractère , 2 ages , 2 éducations 2 personalités différentes .Je ne suis pas moi-meme si facile que ça avec mes troubles de l'humeur , mes moments dépressifs ,et mes propres doutes ou certitudes . Tu as raison , je la laisse se frotter a la vie , l'important c'est qu'on ne soit pas faché , ça c'est insupportable . Merci pour tout circé . Bulle.
bulle- Nombre de messages : 383
Age : 74
Type troubles : troubles de l'humeur????
Emploi / Statut : a mon compte
Date d'inscription : 05/12/2009
AIDER SON ENFANT
Bulle!
J'ai l'impression d'être assez en phase avec ce que tu écris et j'espère ne pas te choquer dans mes réponses. Si c'était le cas, dis-le moi car je viens de subir sur ce forum des propos qui m'ont bien enfoncée et ce n'est surtout pas ce que je souhaite faire. ?
Bon! si ta fille a osé t'envoyer au tribunal, c'est en effet très lourd . Es-tu bien certaine qu'elle n'a pas été influencée par son père, voire tout simplement par "la mode ambiante", toujours dans une tendance à favoriser la plainte que la communication.
J'ai eu avec la mienne de gros différents quand elle avait 18 ans, mais la chance qu'elle ait reporté toutes ses angoisses sur le travail scolaire. Son père (dont je me suis séparée quand elle avait 3 ans) a été très défaillant, psychologiquement comme matériellement. Quand ma fille a atteint sa majorité, et que son père lui versait à nouveau quelques sous, via sa femme, nous avons vécu en colocation. Elle restait dans sa chambre, stockait sa bouffe et se débrouillait relativement bien. Je lui demandais le tiers de la pension qu'elle recevait car j'avais tellement ramé depuis 15 ans(et même auparavant) que je trouvais justifié de lui demander une telle somme. D'autant plus que je m'étais assez bien débrouillée pour obtenir le maximum grâce aux conseils d'un huissier et de copines qui savaient combien pouvait gagner un mec ingénieur en travaux publics parti en Afrique pour faire oublier ses magouilles. Figure-toi qu'elle est tombée sur une psy qui a tenté de la convaincre que je lui demandais TROP! Hé bien c'est elle-même qui a été choquée de cette réaction! D'autant plus qu'elle l'enquiquinait pour faire une démarche auprès de sa banque car il y avait un erreur sur son patronyme (il manquait une lettre), ce qui était censé la traumatiser! Elle a laissé tomber la psy, mais ne m'a jamais reproché mes agissements.
Dès qu'elle a entrepris des études supérieures, elle s'est débrouillée pour trouver un logement et un boulot d'appoint. Avec l'aide de copains, et le fric de sa belle-mère
Aujourd'hui, elle a 31 ans et nous ne manquons jamais de nous engueuler. Car, elle aussi a son caractère et comme tu le dis fort justement: pas facile d'assumer une mère bipolaire!
En tout cas, malgré l'impression d'être toujours sur le fil du rasoir, nous parvenons à communiquer. Quand je commence à délirer un peu trop, elle "écrase" et se tait, c'est son caractère. Quand je sens qu'elle monte en pression, je
lui répète que cela ne nous sert plus à rien de nous agresser puisque notre but est de continuer à nous aimer.
Je dois dire que tout cela n'est pas facile, mais qu'en ce qui me concerne, ma fille est la seule personne que j'ai inconditionnellement aimée. Mais ce n'est pas pour cette raison que je la laisse abuser de la situation...même si elle a l'impression de maîtriser le jeu, car c'est bien connu: c'est MOI la folle!
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J'ai l'impression d'être assez en phase avec ce que tu écris et j'espère ne pas te choquer dans mes réponses. Si c'était le cas, dis-le moi car je viens de subir sur ce forum des propos qui m'ont bien enfoncée et ce n'est surtout pas ce que je souhaite faire. ?
Bon! si ta fille a osé t'envoyer au tribunal, c'est en effet très lourd . Es-tu bien certaine qu'elle n'a pas été influencée par son père, voire tout simplement par "la mode ambiante", toujours dans une tendance à favoriser la plainte que la communication.
J'ai eu avec la mienne de gros différents quand elle avait 18 ans, mais la chance qu'elle ait reporté toutes ses angoisses sur le travail scolaire. Son père (dont je me suis séparée quand elle avait 3 ans) a été très défaillant, psychologiquement comme matériellement. Quand ma fille a atteint sa majorité, et que son père lui versait à nouveau quelques sous, via sa femme, nous avons vécu en colocation. Elle restait dans sa chambre, stockait sa bouffe et se débrouillait relativement bien. Je lui demandais le tiers de la pension qu'elle recevait car j'avais tellement ramé depuis 15 ans(et même auparavant) que je trouvais justifié de lui demander une telle somme. D'autant plus que je m'étais assez bien débrouillée pour obtenir le maximum grâce aux conseils d'un huissier et de copines qui savaient combien pouvait gagner un mec ingénieur en travaux publics parti en Afrique pour faire oublier ses magouilles. Figure-toi qu'elle est tombée sur une psy qui a tenté de la convaincre que je lui demandais TROP! Hé bien c'est elle-même qui a été choquée de cette réaction! D'autant plus qu'elle l'enquiquinait pour faire une démarche auprès de sa banque car il y avait un erreur sur son patronyme (il manquait une lettre), ce qui était censé la traumatiser! Elle a laissé tomber la psy, mais ne m'a jamais reproché mes agissements.
Dès qu'elle a entrepris des études supérieures, elle s'est débrouillée pour trouver un logement et un boulot d'appoint. Avec l'aide de copains, et le fric de sa belle-mère
Aujourd'hui, elle a 31 ans et nous ne manquons jamais de nous engueuler. Car, elle aussi a son caractère et comme tu le dis fort justement: pas facile d'assumer une mère bipolaire!
En tout cas, malgré l'impression d'être toujours sur le fil du rasoir, nous parvenons à communiquer. Quand je commence à délirer un peu trop, elle "écrase" et se tait, c'est son caractère. Quand je sens qu'elle monte en pression, je
lui répète que cela ne nous sert plus à rien de nous agresser puisque notre but est de continuer à nous aimer.
Je dois dire que tout cela n'est pas facile, mais qu'en ce qui me concerne, ma fille est la seule personne que j'ai inconditionnellement aimée. Mais ce n'est pas pour cette raison que je la laisse abuser de la situation...même si elle a l'impression de maîtriser le jeu, car c'est bien connu: c'est MOI la folle!
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Circé- Nombre de messages : 218
Age : 72
Type troubles : Bipo et autres nuisances...
Emploi / Statut : Artiste
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: bac loupé...........
Bonjour circé , merci pour ta réponse ,
Tes réponses ne me choquent pas du tout , et je ne me sent pas agressée .En effet ma fille a été influencée par son père a qui je réclamais par voie d'huissier un non paiement de pension alimentaire .Je m'y attendais ,je les connais bien tous les 2 . Je n'ai pas été choquée et j'ai considéré que je devais encore l'entretenir, que c'etait quelque chose de normal .Et puis comme tu dis , c'est ds l'air du temps , ma fille a ce moment là etant persuadée que je lui devais TOUT !!!
Je crois qu'elle s'est assagie , en tout cas qu'elle est sur le bon chemin , et que comme pour toi et ta fille notre relation va redevenir "normale ", avec nos differences .Bonne journée a toi. Bulle.
Tes réponses ne me choquent pas du tout , et je ne me sent pas agressée .En effet ma fille a été influencée par son père a qui je réclamais par voie d'huissier un non paiement de pension alimentaire .Je m'y attendais ,je les connais bien tous les 2 . Je n'ai pas été choquée et j'ai considéré que je devais encore l'entretenir, que c'etait quelque chose de normal .Et puis comme tu dis , c'est ds l'air du temps , ma fille a ce moment là etant persuadée que je lui devais TOUT !!!
Je crois qu'elle s'est assagie , en tout cas qu'elle est sur le bon chemin , et que comme pour toi et ta fille notre relation va redevenir "normale ", avec nos differences .Bonne journée a toi. Bulle.
bulle- Nombre de messages : 383
Age : 74
Type troubles : troubles de l'humeur????
Emploi / Statut : a mon compte
Date d'inscription : 05/12/2009
AIDER SON ENFANT
Mouais! On est vachement aidées par les pères de nos enfants! Ou ils oublient, ou ils te prennent la tête.
J'espère que ta fille saura suivre les "meilleures influences" pour elle.
Si elle souhaite se rendre dans la région parisienne, ce qui est fréquent chez les jeunes qui s'em...en province, je peux toujours brancher un ancien copain chef cuisto ...et très cool qui pourrait peut-être l'aider. Il s'est assagi sur le tard, surtout depuis qu'il a lui-même conçu un enfant qui a une maladie génétique rare. C'est un mec très gentil et longtemps marginal qui ne lui fera pas des leçons de morale.
De plus, il y a plein de propositions de travail à Paris et en banlieue, en toutes saisons.
C'était une idée qui me traversait l'esprit, comme ça!
J'espère que ta fille saura suivre les "meilleures influences" pour elle.
Si elle souhaite se rendre dans la région parisienne, ce qui est fréquent chez les jeunes qui s'em...en province, je peux toujours brancher un ancien copain chef cuisto ...et très cool qui pourrait peut-être l'aider. Il s'est assagi sur le tard, surtout depuis qu'il a lui-même conçu un enfant qui a une maladie génétique rare. C'est un mec très gentil et longtemps marginal qui ne lui fera pas des leçons de morale.
De plus, il y a plein de propositions de travail à Paris et en banlieue, en toutes saisons.
C'était une idée qui me traversait l'esprit, comme ça!
Circé- Nombre de messages : 218
Age : 72
Type troubles : Bipo et autres nuisances...
Emploi / Statut : Artiste
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: bac loupé...........
Merci circé pour ta proposition , je la concerve ,mais elle ne veux pas entendre parler de cuisine pour le moment sauf pour son plaisir et celui de ses proches . A+ . Bulle.
bulle- Nombre de messages : 383
Age : 74
Type troubles : troubles de l'humeur????
Emploi / Statut : a mon compte
Date d'inscription : 05/12/2009
AIDER SON ENFANT
Remarque, je la comprends un peu car ce n'est pas un métier facile!
Si elle souhaitait essayer un boulot de serveuse, j'ai aussi peut-être une ouverture à L'Indiana (toujours à Paris), où ma fille a longtemps travaillé durant ses études. Elle y était très bien vue et on lui avait proposé de monter en grade.
Le côté "festif" pourrait peut-être plaire à ta fille si elle décide de se bouger!!!
http://www.restaurant-indiana.com/indiana/cafe/
Si elle souhaitait essayer un boulot de serveuse, j'ai aussi peut-être une ouverture à L'Indiana (toujours à Paris), où ma fille a longtemps travaillé durant ses études. Elle y était très bien vue et on lui avait proposé de monter en grade.
Le côté "festif" pourrait peut-être plaire à ta fille si elle décide de se bouger!!!
http://www.restaurant-indiana.com/indiana/cafe/
Circé- Nombre de messages : 218
Age : 72
Type troubles : Bipo et autres nuisances...
Emploi / Statut : Artiste
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: bac loupé...........
Merci encore circé ,
Elle a trouvé un boulot de serveuse , pour l'été ici dans le gard.Elle n'est pas prete a partir sur Paris pour le moment et franchement je ne le souhaite pas .Je la sais pas loin , ça me convient tant qu'elle n'a pas de projets concrets , travail ou études qui l'emmeneraient a se déplacer loin .Elle est rebelle avec moi , mais en fait pas tete brulée . Bulle.
Elle a trouvé un boulot de serveuse , pour l'été ici dans le gard.Elle n'est pas prete a partir sur Paris pour le moment et franchement je ne le souhaite pas .Je la sais pas loin , ça me convient tant qu'elle n'a pas de projets concrets , travail ou études qui l'emmeneraient a se déplacer loin .Elle est rebelle avec moi , mais en fait pas tete brulée . Bulle.
bulle- Nombre de messages : 383
Age : 74
Type troubles : troubles de l'humeur????
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Date d'inscription : 05/12/2009
AIDER SON ENFANT
Elle aurait pu partir vers Paris seulement pour une période! Car pour le Gard en hiver, morte plaine...
Je comprends fort bien que tu ne souhaites pas qu'elle s'éloigne trop de toi.
Mais cela aurait peut-être permis, si elle avait un projet,de se prouver qu'elle pouvait assurer.
A revoir en septembre...
Biz.
Je comprends fort bien que tu ne souhaites pas qu'elle s'éloigne trop de toi.
Mais cela aurait peut-être permis, si elle avait un projet,de se prouver qu'elle pouvait assurer.
A revoir en septembre...
Biz.
Circé- Nombre de messages : 218
Age : 72
Type troubles : Bipo et autres nuisances...
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Date d'inscription : 14/07/2010
Re: bac loupé...........
Bonjour,
J'ai quitté le domicile familial dès que j'ai eu mon Bac en poche.
Mes parents "s'étaient saignés" pour que leur progéniture puisse faire des études supérieures ; chance que la Vie ne leur avait pas offerte à eux (par contre, ils étaient très cultivés en autodidactes).
Dès mes 16 ans, j'ai régulièrement travaillé dans l'hôtellerie/restauration, soit pour mon argent de poche, soit pour survivre matériellement et financièrement de façon autonome. En effet, mes parents désiraient que je fasse des études supérieures et s'en étaient donnés les moyens (j'avais les capacités intellectuelles et le goût des études). Mais, dans la fin des années 70, moi, je voulais "juste" changer le monde ! Et la fac de médecine de ma ville était un "nid d'extrême-droite" selon ma vue de l'époque.
De plus, au grand désespoir de mon père et aux craintes de ma mère, je ne voulais pas vivre "aux crochets d'un argent de petits-bourgeois" ! En réalité, feux mes parents ne l'ont jamais été !!!
Après 2 années de travail en CCD alimentaires au bas de l'échelle, j'ai réalisé que je ne changerais pas le monde ainsi et j'ai donc intégré un IUT Carrières Sociales. Là, mes parents m'ont proposé de revenir chez eux pour pouvoir me concentrer sur mes études sans me soucier du matériel.
Pour moi, c'était hors de question : j'avais pris goût à ma liberté de jeune adulte. Alors, le temps de mes études, ils ont réglé juste le loyer de mes mansardes sous les toits (à l'époque 225 FF mensuels) et m'ont laissé travailler le midi et le soir comme je le désirais pour payer tout le reste.
Je crois que j'ai gagné leur estime en leur montrant avec tenacité que je les aimais, mais majeure, j'entendais vivre selon mes valeurs et principes et non les leurs.
Les chiens ne faisant pas des chats, je "respire" de ne pas avoir eu de progéniture : je serais à présent une insomniaque aux cheveux blancs, si mes enfants me faisaient ce que notre sororité a fait endurer à feux nos parents
J'ai quitté le domicile familial dès que j'ai eu mon Bac en poche.
Mes parents "s'étaient saignés" pour que leur progéniture puisse faire des études supérieures ; chance que la Vie ne leur avait pas offerte à eux (par contre, ils étaient très cultivés en autodidactes).
Dès mes 16 ans, j'ai régulièrement travaillé dans l'hôtellerie/restauration, soit pour mon argent de poche, soit pour survivre matériellement et financièrement de façon autonome. En effet, mes parents désiraient que je fasse des études supérieures et s'en étaient donnés les moyens (j'avais les capacités intellectuelles et le goût des études). Mais, dans la fin des années 70, moi, je voulais "juste" changer le monde ! Et la fac de médecine de ma ville était un "nid d'extrême-droite" selon ma vue de l'époque.
De plus, au grand désespoir de mon père et aux craintes de ma mère, je ne voulais pas vivre "aux crochets d'un argent de petits-bourgeois" ! En réalité, feux mes parents ne l'ont jamais été !!!
Après 2 années de travail en CCD alimentaires au bas de l'échelle, j'ai réalisé que je ne changerais pas le monde ainsi et j'ai donc intégré un IUT Carrières Sociales. Là, mes parents m'ont proposé de revenir chez eux pour pouvoir me concentrer sur mes études sans me soucier du matériel.
Pour moi, c'était hors de question : j'avais pris goût à ma liberté de jeune adulte. Alors, le temps de mes études, ils ont réglé juste le loyer de mes mansardes sous les toits (à l'époque 225 FF mensuels) et m'ont laissé travailler le midi et le soir comme je le désirais pour payer tout le reste.
Je crois que j'ai gagné leur estime en leur montrant avec tenacité que je les aimais, mais majeure, j'entendais vivre selon mes valeurs et principes et non les leurs.
Les chiens ne faisant pas des chats, je "respire" de ne pas avoir eu de progéniture : je serais à présent une insomniaque aux cheveux blancs, si mes enfants me faisaient ce que notre sororité a fait endurer à feux nos parents
Invité- Invité
AIDER SON ENFANT
@ fractal
Malheureusement, les temps ont changés.
Il fut une "époque" où nous avions besoin de prouver nos capacités à une certaine indépendance. Il me semble que tout cela est passé de mode. De même que le désir de s'impliquer dans des luttes politiques. Ce que je constate chez ma fille qui m' a pourtant prouvé que mon investissement sur elle avait porté ses fruits.
Là, je ne suis pas trop d'accord avec toi, mais je ne te juge pas. Je pense, et bien plus pour des personnes dépressives, qu'il est vivifiant et motivant d'avoir eu le courage de procréer. Bien sûr dans la conscience de ses compétences.
Juste pour te dire: le seul amour inconditionnel pour moi reste celui que je porte à ma fille, qui me le rend bien, malgré nos engueulades fréquentes.
Je ne suis pas convaincue que nos enfants se satisfassent d'être comme nous. Et que chienne de tempérament, j'ai l'impression d'avoir accouché d'une chatte.
Toutefois, je constate qu'elle-même ne souhaite pas avoir d'enfant. Ce qui me pose question, même si je n'ai pas le désir de devenir grand-mère. Après 35 ans en école maternelle, je me sens un tantinet usée.
Ma fille et son ami sont très intellos et un peu artistes. Ils sont déjà tellement débordés par leurs nombreuses activités, qu'ils n'envisagent aucune place pour un enfant. Je les comprends fort bien, mais au-delà, je me demande si ce genre de position n'aurait pas tendance à prouver que nous sommes en Europe dans une société dépressive. Bien sûr, d'autres cultures sont loin de ces questionnements et continuent à pondre. Nous sommes loin de l'extinction de l'espèce humaine...
Mais, dans la fin des années 70, moi, je voulais "juste" changer le monde ! Et la fac de médecine de ma ville était un "nid d'extrême-droite" selon ma vue de l'époque.
Malheureusement, les temps ont changés.
Il fut une "époque" où nous avions besoin de prouver nos capacités à une certaine indépendance. Il me semble que tout cela est passé de mode. De même que le désir de s'impliquer dans des luttes politiques. Ce que je constate chez ma fille qui m' a pourtant prouvé que mon investissement sur elle avait porté ses fruits.
.Les chiens ne faisant pas des chats, je "respire" de ne pas avoir eu de progéniture : je serais à présent une insomniaque aux cheveux blancs, si mes enfants me faisaient ce que notre sororité a fait endurer à feux nos parents
Là, je ne suis pas trop d'accord avec toi, mais je ne te juge pas. Je pense, et bien plus pour des personnes dépressives, qu'il est vivifiant et motivant d'avoir eu le courage de procréer. Bien sûr dans la conscience de ses compétences.
Juste pour te dire: le seul amour inconditionnel pour moi reste celui que je porte à ma fille, qui me le rend bien, malgré nos engueulades fréquentes.
Je ne suis pas convaincue que nos enfants se satisfassent d'être comme nous. Et que chienne de tempérament, j'ai l'impression d'avoir accouché d'une chatte.
Toutefois, je constate qu'elle-même ne souhaite pas avoir d'enfant. Ce qui me pose question, même si je n'ai pas le désir de devenir grand-mère. Après 35 ans en école maternelle, je me sens un tantinet usée.
Ma fille et son ami sont très intellos et un peu artistes. Ils sont déjà tellement débordés par leurs nombreuses activités, qu'ils n'envisagent aucune place pour un enfant. Je les comprends fort bien, mais au-delà, je me demande si ce genre de position n'aurait pas tendance à prouver que nous sommes en Europe dans une société dépressive. Bien sûr, d'autres cultures sont loin de ces questionnements et continuent à pondre. Nous sommes loin de l'extinction de l'espèce humaine...
Circé- Nombre de messages : 218
Age : 72
Type troubles : Bipo et autres nuisances...
Emploi / Statut : Artiste
Date d'inscription : 14/07/2010
Re: bac loupé...........
Bonjour a tous ,
Bonne nouvelle pour ma fille , elle travaille tout l'été ds une creperie , et va peut etre faire un BTS tourisme . Yeeeeeeeeeeeeeees . A suivre ;;;;;;;;;;;;;
Bonne nouvelle pour ma fille , elle travaille tout l'été ds une creperie , et va peut etre faire un BTS tourisme . Yeeeeeeeeeeeeeees . A suivre ;;;;;;;;;;;;;
bulle- Nombre de messages : 383
Age : 74
Type troubles : troubles de l'humeur????
Emploi / Statut : a mon compte
Date d'inscription : 05/12/2009
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