Un exemple de programme de psychoéducation
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Un exemple de programme de psychoéducation
Bonjour !
Un exemple de programme de psychoéducation, celui de la clinique du Château de Garches, où est présent le Dr Christian Gay, auteur en février 2008 du livre Vivre avec un maniaco-dépressif.
Il ne s'agit nullement d'une publicité, tout comme l'annonce du DU de prise en charge du trouble bipolaire de l'Université Paris-Descartes, mais de prendre conscience de ce qu'est la psychoéducation, afin de trouver pour soi — qui n'a pas toujours la «chance» d'habiter près de Paris — un thérapeute qui soit à même d'effectuer ce travail.
Bon dimanche. Bises aux filles . Jacques
Un exemple de programme de psychoéducation, celui de la clinique du Château de Garches, où est présent le Dr Christian Gay, auteur en février 2008 du livre Vivre avec un maniaco-dépressif.
Il ne s'agit nullement d'une publicité, tout comme l'annonce du DU de prise en charge du trouble bipolaire de l'Université Paris-Descartes, mais de prendre conscience de ce qu'est la psychoéducation, afin de trouver pour soi — qui n'a pas toujours la «chance» d'habiter près de Paris — un thérapeute qui soit à même d'effectuer ce travail.
(clique ici)
Troubles bipolaires ou maniaco-dépression.
Troubles bipolaires ou maniaco-dépression.
Bon dimanche. Bises aux filles . Jacques
Revue Santé mentale n° 127 "La phase maniaque" — Psychoéducation
Bonsoir !
Lu page 63 du numéro 127 de la revue (Clique ici) Santé mentale — Dossier "La phase maniaque" :
L'OMS, en 1998, a émis des recommandations sur l'éducation du patient qui vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement, à coopérer avec les soignants, à vivre le plus sainement possible et à maintenir ou améliorer la qualité de sa vie.
Article "Quid de la psychoéducation", par Claire Gindre (psychiatre) et Assia Dafri (infirmière), Clinique du Château de Garches (92).
Bonne soirée. Bises aux filles . Jacques
Lu page 63 du numéro 127 de la revue (Clique ici) Santé mentale — Dossier "La phase maniaque" :
L'OMS, en 1998, a émis des recommandations sur l'éducation du patient qui vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement, à coopérer avec les soignants, à vivre le plus sainement possible et à maintenir ou améliorer la qualité de sa vie.
Article "Quid de la psychoéducation", par Claire Gindre (psychiatre) et Assia Dafri (infirmière), Clinique du Château de Garches (92).
Bonne soirée. Bises aux filles . Jacques
lutter contre la dépression
Une thérapie d'approche cognitive basée sur la méditation attentive ou introspective s'avère aussi efficace que les médicaments antidépresseurs pour prévenir les rechutes chez les personnes souffrant de dépression majeure récurrente et plus efficace pour améliorer la qualité de vie, selon une recherche publiée dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology.
Cette thérapie cible les pensées négatives et vise à aider les personnes qui ont une disposition à la dépression récurrente à stopper la spirale d'émotions négatives qui conduit à un épisode de dépression.
La recherche, dirigée par Willem Kuyken de l'Université d'Exeter, impliquait 123 participants souffrant de dépression majeure récurrente qui étaient assignés au hasard à un groupe de traitement ou un groupe de comparaison. Les participants assignés au groupe de comparaison continuaient leur traitement avec antidépresseurs.
Ceux qui recevaient le traitement participaient pendant 8 semaines à des groupes de 8 à 15 personnes et apprenaient des exercices qu'ils étaient invités à continuer à pratiquer par eux-mêmes par la suite. Plusieurs de ces exercices étaient basés sur des techniques de méditation attentive ou introspective et aidaient à prendre le temps de se concentrer sur le présent, plutôt que de s'attarder sur les événements passés ou de planifier les tâches futures.
Quinze mois après l'essai, 47% des participants ayant bénéficié de la thérapie ont vécu une rechute en dépression comparativement à 60% de ceux ayant simplement poursuivi leur traitement avec antidépresseurs. Les participants du groupe de thérapie rapportaient également une plus grande qualité de vie, en termes d'appréciation de leur vie quotidienne et de bien-être physique.
Plusieurs participants rapportaient une plus grande acceptation et un meilleur contrôle des pensées et émotions négatives.
Selon les chercheurs, cette forme de psychothérapie serait, dans le système de santé, une alternative viable aux antidépresseurs avec un rapport coût-efficacité comparable.
Quand les gens cessent de prendre les antidépresseurs, ils sont particulièrement vulnérables alors que l'approche psychothérapeutique enseigne des habiletés, commente Willem Kuyken.
Psychomédia avec source:
Eurekalert
Voyez également:
La psychothérapie aide à éviter que les pensées tristes évoluent en dépression
Dépression, colère: analyser ses émotions ou se distraire?
Le millepertuis aussi efficace que les antidépresseurs contre la dépression
DOSSIER: Dépression
A
Cette thérapie cible les pensées négatives et vise à aider les personnes qui ont une disposition à la dépression récurrente à stopper la spirale d'émotions négatives qui conduit à un épisode de dépression.
La recherche, dirigée par Willem Kuyken de l'Université d'Exeter, impliquait 123 participants souffrant de dépression majeure récurrente qui étaient assignés au hasard à un groupe de traitement ou un groupe de comparaison. Les participants assignés au groupe de comparaison continuaient leur traitement avec antidépresseurs.
Ceux qui recevaient le traitement participaient pendant 8 semaines à des groupes de 8 à 15 personnes et apprenaient des exercices qu'ils étaient invités à continuer à pratiquer par eux-mêmes par la suite. Plusieurs de ces exercices étaient basés sur des techniques de méditation attentive ou introspective et aidaient à prendre le temps de se concentrer sur le présent, plutôt que de s'attarder sur les événements passés ou de planifier les tâches futures.
Quinze mois après l'essai, 47% des participants ayant bénéficié de la thérapie ont vécu une rechute en dépression comparativement à 60% de ceux ayant simplement poursuivi leur traitement avec antidépresseurs. Les participants du groupe de thérapie rapportaient également une plus grande qualité de vie, en termes d'appréciation de leur vie quotidienne et de bien-être physique.
Plusieurs participants rapportaient une plus grande acceptation et un meilleur contrôle des pensées et émotions négatives.
Selon les chercheurs, cette forme de psychothérapie serait, dans le système de santé, une alternative viable aux antidépresseurs avec un rapport coût-efficacité comparable.
Quand les gens cessent de prendre les antidépresseurs, ils sont particulièrement vulnérables alors que l'approche psychothérapeutique enseigne des habiletés, commente Willem Kuyken.
Psychomédia avec source:
Eurekalert
Voyez également:
La psychothérapie aide à éviter que les pensées tristes évoluent en dépression
Dépression, colère: analyser ses émotions ou se distraire?
Le millepertuis aussi efficace que les antidépresseurs contre la dépression
DOSSIER: Dépression
A
Invité- Invité
Re: Un exemple de programme de psychoéducation
une psychoéducation pour apprivoiser la maladie.
Importée des pays anglo-saxons, la psychoéducation est une nouvelle approche qui se développe en France pour soigner les troubles psychiatriques. Ni groupe de parole, ni consultation, cette thérapie de groupe apprend au patient à mieux vivre avec sa maladie. Qu'est-ce que la psychoéducation ? Quel est son intérêt ?
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-bipolaires-une-psychoeducation-pour-apprivoiser-la-maladie-5654.asp?1=1
Importée des pays anglo-saxons, la psychoéducation est une nouvelle approche qui se développe en France pour soigner les troubles psychiatriques. Ni groupe de parole, ni consultation, cette thérapie de groupe apprend au patient à mieux vivre avec sa maladie. Qu'est-ce que la psychoéducation ? Quel est son intérêt ?
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-bipolaires-une-psychoeducation-pour-apprivoiser-la-maladie-5654.asp?1=1
Invité- Invité
Re: Un exemple de programme de psychoéducation
La psychoéducation dans les troubles bipolaires.
Intervention du Docteur Etain. JUBILE DES CHU ' Troubles bipolaires' De la recherche à la pratique Pôle de psychiatrie - Hôpital Chenevier - Créteil Vendredi 10 octobre 2008 http://www.fondation-fondamental.org
http://video.google.com/videoplay?docid=5552354927424033008
Intervention du Docteur Etain. JUBILE DES CHU ' Troubles bipolaires' De la recherche à la pratique Pôle de psychiatrie - Hôpital Chenevier - Créteil Vendredi 10 octobre 2008 http://www.fondation-fondamental.org
http://video.google.com/videoplay?docid=5552354927424033008
Invité- Invité
Re: Un exemple de programme de psychoéducation
Psychoéducation : apprendre à maîtriser la maladie
Par Destination Santé
L'éducation thérapeutique est désormais bien ancrée dans le quotidien des soignants. Dans la prise en charge du trouble bipolaire par exemple, elle est intégrée au parcours de soins. Les spécialistes parlent en l'occurrence, de psychoéducation. Les explications du Dr Raphael Giachetti, psychiatre.
« La psychoéducation a pour objectif de rendre le patient plus actif », explique le Dr Raphael Gichetti, psychiatre à la clinique Aufrery de Balma, près de Toulouse. « Il doit s'approprier la démarche de soins. Les premières séances sont destinées à lui expliquer sa maladie, ses conséquences ». « Nous travaillons sur deux éléments fondamentaux. Dans un premier temps, nous lui apprenons à reconnaître ce qui le fragilise, et peut donc provoquer une rechute. Le deuxième point consiste à anticiper les symptômes précurseurs de rechute. » L'objectif est de parvenir à diminuer le nombre et l'intensité de ces dernières. « Lorsque le patient connaît les premiers symptômes d'une phase maniaque, il sait qu'il doit rechercher les soins dont il a besoin. » La prise en charge s'en trouve bien sûr facilitée, car « il est plus aisé de mettre en place les soins au début d'une crise, que lorsqu' elle est lancée ».
La psychoéducation permet également d'acquérir une bonne connaissance des différents traitements. « On apprend au patient à se familiariser avec les médicaments. Plus compétent il est plus à même de recourir à l'automédication lorsque sa situation le rend nécessaire ; en voyage par exemple ».
Des phases maniaques moins nombreuses
En pratique, la psychoéducation repose sur 8 séances. Elle s'inscrit dans un travail de groupe en présence de plusieurs patients, d'une infirmière et d'un ou deux psychiatres. « Il y a donc interaction entre les patients. C'est très positif. Cela permet de mieux comprendre sa maladie, d'en partager le vécu. Nous discutons beaucoup, nous rions parfois, nous sommes dans une relation sociale spécifique ».
Au cours des séances, les patients peuvent ainsi débattre autour d'un film mettant en scène un acteur bipolaire. « Nous leur proposons d'analyser des livres, de faire des jeux de rôles en prenant notre place. C'est toujours très instructif et cela leur permet de prendre du recul sur leur maladie ». La psychoéducation a évolué au fil des années. Elle fait aujourd'hui appel à de nouvelles techniques, comme la remédiation cognitive. « Il s'agit de lutter contres les troubles de la concentration, de l'attention, de la mémorisation, troubles que l'on observe plus souvent chez les patients bipolaires que dans la population générale. » Ces troubles sont liés à l'évolution de la maladie mais également parfois pour certains, aux effets secondaires des médicaments. « Pendant les phases de rémission, cette technique de stimulation cognitive permet au patient de se sentir moins fragile d'un point de vue social, professionnel et affectif. »
Plusieurs études ont démontré l'efficacité de cette démarche. « Grâce à l'allongement des phases de rémission, il a été observé une diminution du nombre et de l'intensité des rechutes maniaques. L'impact sur la dépression est également présent, mais il est statistiquement moins significatif. »
Source : Interview du Dr Raphael Giacetti, 16 mai 2012
http://www.biogaran.fr/psychoeducation-apprendre-maitriser-maladie-fil-6578
Par Destination Santé
L'éducation thérapeutique est désormais bien ancrée dans le quotidien des soignants. Dans la prise en charge du trouble bipolaire par exemple, elle est intégrée au parcours de soins. Les spécialistes parlent en l'occurrence, de psychoéducation. Les explications du Dr Raphael Giachetti, psychiatre.
« La psychoéducation a pour objectif de rendre le patient plus actif », explique le Dr Raphael Gichetti, psychiatre à la clinique Aufrery de Balma, près de Toulouse. « Il doit s'approprier la démarche de soins. Les premières séances sont destinées à lui expliquer sa maladie, ses conséquences ». « Nous travaillons sur deux éléments fondamentaux. Dans un premier temps, nous lui apprenons à reconnaître ce qui le fragilise, et peut donc provoquer une rechute. Le deuxième point consiste à anticiper les symptômes précurseurs de rechute. » L'objectif est de parvenir à diminuer le nombre et l'intensité de ces dernières. « Lorsque le patient connaît les premiers symptômes d'une phase maniaque, il sait qu'il doit rechercher les soins dont il a besoin. » La prise en charge s'en trouve bien sûr facilitée, car « il est plus aisé de mettre en place les soins au début d'une crise, que lorsqu' elle est lancée ».
La psychoéducation permet également d'acquérir une bonne connaissance des différents traitements. « On apprend au patient à se familiariser avec les médicaments. Plus compétent il est plus à même de recourir à l'automédication lorsque sa situation le rend nécessaire ; en voyage par exemple ».
Des phases maniaques moins nombreuses
En pratique, la psychoéducation repose sur 8 séances. Elle s'inscrit dans un travail de groupe en présence de plusieurs patients, d'une infirmière et d'un ou deux psychiatres. « Il y a donc interaction entre les patients. C'est très positif. Cela permet de mieux comprendre sa maladie, d'en partager le vécu. Nous discutons beaucoup, nous rions parfois, nous sommes dans une relation sociale spécifique ».
Au cours des séances, les patients peuvent ainsi débattre autour d'un film mettant en scène un acteur bipolaire. « Nous leur proposons d'analyser des livres, de faire des jeux de rôles en prenant notre place. C'est toujours très instructif et cela leur permet de prendre du recul sur leur maladie ». La psychoéducation a évolué au fil des années. Elle fait aujourd'hui appel à de nouvelles techniques, comme la remédiation cognitive. « Il s'agit de lutter contres les troubles de la concentration, de l'attention, de la mémorisation, troubles que l'on observe plus souvent chez les patients bipolaires que dans la population générale. » Ces troubles sont liés à l'évolution de la maladie mais également parfois pour certains, aux effets secondaires des médicaments. « Pendant les phases de rémission, cette technique de stimulation cognitive permet au patient de se sentir moins fragile d'un point de vue social, professionnel et affectif. »
Plusieurs études ont démontré l'efficacité de cette démarche. « Grâce à l'allongement des phases de rémission, il a été observé une diminution du nombre et de l'intensité des rechutes maniaques. L'impact sur la dépression est également présent, mais il est statistiquement moins significatif. »
Source : Interview du Dr Raphael Giacetti, 16 mai 2012
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Invité- Invité
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