L'alcool, vraiment de la m@@@…
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« Amères saisons », chronique d'une déchéance dessinée
Amères saisons dans le Bronx…
« Amères Saisons » est le titre d’un livre comme on en lit peu. C’est dans la collection Ecritures, chez Casterman. Une bande dessinée rare, ou plutôt un roman autobiographique dessiné par son auteur, Etienne Schréder.
Comme le dit Schuitten dans sa préface :
« Cette longue plongée a mis beaucoup de temps à être, sinon comprise, du moins assumée lucidement. S’aventurer dans ce passé, se retourner une fois encore sur ces vieux démons demandent une distance tellement difficile à trouver… Si vivre avec son histoire est une chose, la raconter en est une autre. Il faut pouvoir se transformer en alchimiste et entamer d’âpres négociations avec soi-même. Par où commencer ? Faut-il tout dire ? ... »
Etienne Schréder dit tout. Tout sur son alcoolisme. Cela commence en 1979, dans une maison d’arrêt de Bruxelles où il est employé. Il boit, perdu comme il le dit « sur une mince frontière entre ordre et désordres ». De lassitude en conflits avec son administration, Etienne boit de plus en plus et est démissionné. Le toboggan est rapide. C’est la dégringolade. Une chute sans fin.
Etienne rejoint vite les exclus de vie, ces zonards ivrognes qui peuplent certains quartiers et les cauchemars des « braves gens ». Ses errances le mènent à rencontrer le pire et le meilleur de la lie, la lie qu’il boit et la lie de la société, comme on dit si aimablement. Il se saborde, se coule dans la boisson, avec une obstination qui le conduit dans des hôpitaux psychiatriques, dans des refuges ou auprès d’âmes charitables qu’il quitte aussitôt.
Etienne va ainsi de mauvaises rencontres en amitiés ivrognes, de colères en délires, de Toulon à Marseille et Paris, de retours ratés en Belgique à des phases de déconnexion totale. S’ensuit une série d’incroyables portraits dramatiques de ses compagnons d’ivrognerie. Peu à peu, pour Etienne, le fond des bouteilles se peuple de trous noirs, et bientôt de delirium tremens. Motivé par la certitude qu’une vie sans alcool est impossible, son lent suicide ira jusqu’au bord du gouffre final. Presque jusqu’à le rendre aveugle.
Et puis, lentement, moins lentement qu’on aurait pu le croire, mais avec des rechutes graves, il prendra la seule bonne décision et le 1e janvier 1984, il cessera de boire. Définitivement.
Ce livre n’a pas grand chose à voir avec les dessous du volcan qui agitaient Malcolm Lowry, encore qu’il parle sans le moindre doute de la même violence, celle que l’on se fait, juste en trempant ses lèvres au goulot de l’oubli.
Je ne sais pas à quel niveau de boisson vous en têtes personnellement, vous qui lisez ces lignes, mais si vous considérez ne « boire qu’un peu », faites juste l’addition de ce que vous buvez, sincèrement, par jour ou par semaine. Multipliez par 52 semaines. Puis achetez « Amères Saisons ».
On y comprend comme il est facile de sombrer dans un autre monde. Par dégoût de la vie, par ennui, par simple tristesse. Un monde où ne compte plus que l’alcool, n’importe quoi qui titre quelques degrés, même la pire vinasse avalée par litres en quelques heures.
Etienne Schréder a attendu l’âge de 40 ans pour débuter dans la bande dessinée. « Amères Saisons » est un livre qui a l’amertume du tanin qu’on trouve au terminus des bouteilles et qui, après d’autres albums chez Casterman ou Glénat (« La couronne en Papier Doré », « le Vol d’Icare », « Mary par Une Nuit de Novembre ») est le résultat de quinze années d’hésitations et d’interrogations face à la difficulté d’un récit autobiographique. Chapeau bas…
Et je vais boire un petit… café à sa santé, tiens, avant de vous signaler la parution du deuxième volet de l’intégrale d’Alack Sinner, de Muñoz et Sampayo, chez Casterman. Ce second tome s’intitule : « L’âge des Désenchantements ». La transition est facile, après « Amères Saisons ». Là, on retourne à New York, dans sa misère, son foisonnement et son délire, sa violence aussi. Un instantané des années 80 qui n’est pas sans éclairer ce qu’est aujourd’hui devenue l’Amérike, comme l’appelaient les Black Panthers…
Bientôt, nous retournerons dans le Bronx…
Source : http://blogs.rue89.com/le-bronx/ameres-saisons-chronique-dune-decheance-dessinee
« Amères Saisons » est le titre d’un livre comme on en lit peu. C’est dans la collection Ecritures, chez Casterman. Une bande dessinée rare, ou plutôt un roman autobiographique dessiné par son auteur, Etienne Schréder.
Comme le dit Schuitten dans sa préface :
« Cette longue plongée a mis beaucoup de temps à être, sinon comprise, du moins assumée lucidement. S’aventurer dans ce passé, se retourner une fois encore sur ces vieux démons demandent une distance tellement difficile à trouver… Si vivre avec son histoire est une chose, la raconter en est une autre. Il faut pouvoir se transformer en alchimiste et entamer d’âpres négociations avec soi-même. Par où commencer ? Faut-il tout dire ? ... »
Etienne Schréder dit tout. Tout sur son alcoolisme. Cela commence en 1979, dans une maison d’arrêt de Bruxelles où il est employé. Il boit, perdu comme il le dit « sur une mince frontière entre ordre et désordres ». De lassitude en conflits avec son administration, Etienne boit de plus en plus et est démissionné. Le toboggan est rapide. C’est la dégringolade. Une chute sans fin.
Etienne rejoint vite les exclus de vie, ces zonards ivrognes qui peuplent certains quartiers et les cauchemars des « braves gens ». Ses errances le mènent à rencontrer le pire et le meilleur de la lie, la lie qu’il boit et la lie de la société, comme on dit si aimablement. Il se saborde, se coule dans la boisson, avec une obstination qui le conduit dans des hôpitaux psychiatriques, dans des refuges ou auprès d’âmes charitables qu’il quitte aussitôt.
Etienne va ainsi de mauvaises rencontres en amitiés ivrognes, de colères en délires, de Toulon à Marseille et Paris, de retours ratés en Belgique à des phases de déconnexion totale. S’ensuit une série d’incroyables portraits dramatiques de ses compagnons d’ivrognerie. Peu à peu, pour Etienne, le fond des bouteilles se peuple de trous noirs, et bientôt de delirium tremens. Motivé par la certitude qu’une vie sans alcool est impossible, son lent suicide ira jusqu’au bord du gouffre final. Presque jusqu’à le rendre aveugle.
Et puis, lentement, moins lentement qu’on aurait pu le croire, mais avec des rechutes graves, il prendra la seule bonne décision et le 1e janvier 1984, il cessera de boire. Définitivement.
Ce livre n’a pas grand chose à voir avec les dessous du volcan qui agitaient Malcolm Lowry, encore qu’il parle sans le moindre doute de la même violence, celle que l’on se fait, juste en trempant ses lèvres au goulot de l’oubli.
Je ne sais pas à quel niveau de boisson vous en têtes personnellement, vous qui lisez ces lignes, mais si vous considérez ne « boire qu’un peu », faites juste l’addition de ce que vous buvez, sincèrement, par jour ou par semaine. Multipliez par 52 semaines. Puis achetez « Amères Saisons ».
On y comprend comme il est facile de sombrer dans un autre monde. Par dégoût de la vie, par ennui, par simple tristesse. Un monde où ne compte plus que l’alcool, n’importe quoi qui titre quelques degrés, même la pire vinasse avalée par litres en quelques heures.
Etienne Schréder a attendu l’âge de 40 ans pour débuter dans la bande dessinée. « Amères Saisons » est un livre qui a l’amertume du tanin qu’on trouve au terminus des bouteilles et qui, après d’autres albums chez Casterman ou Glénat (« La couronne en Papier Doré », « le Vol d’Icare », « Mary par Une Nuit de Novembre ») est le résultat de quinze années d’hésitations et d’interrogations face à la difficulté d’un récit autobiographique. Chapeau bas…
Et je vais boire un petit… café à sa santé, tiens, avant de vous signaler la parution du deuxième volet de l’intégrale d’Alack Sinner, de Muñoz et Sampayo, chez Casterman. Ce second tome s’intitule : « L’âge des Désenchantements ». La transition est facile, après « Amères Saisons ». Là, on retourne à New York, dans sa misère, son foisonnement et son délire, sa violence aussi. Un instantané des années 80 qui n’est pas sans éclairer ce qu’est aujourd’hui devenue l’Amérike, comme l’appelaient les Black Panthers…
Bientôt, nous retournerons dans le Bronx…
Source : http://blogs.rue89.com/le-bronx/ameres-saisons-chronique-dune-decheance-dessinee
Invité- Invité
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonsoir,
Réflexion sur l'alcool.
Pour le bipo que je suis boire était une manière de mourir lentement, dans l'euphorie, anesthésié.
J'ai compris que boire à l'excès c'était se tuer, en toute conscience, et dans mon cas en toute puissance.
Je ne buvais que le soir où pendant les fêtes, ce genre de chose. Mais beaucoup et de + en +.
Pour moi arrêter l'alcool ce fût choisir la vie.
C'est cette raison de vivre qu'il faut trouver. Dans mon cas cette mer@@ n'a pas résisté longtemps
à ma volonté de vivre, c'est juste que j'ai mis longtemps à la trouver vraiment.
Je sais que je ne peux plus en boire une goutte. Je suis non buveur désormais.
Bonne nouvelle, j'ai lu qu'il y a un nouveau traitement qui va être autorisé en France et qui semble curatif.
Encouragements à tous ceux qui veulent s'en débarrasser.
Réflexion sur l'alcool.
Pour le bipo que je suis boire était une manière de mourir lentement, dans l'euphorie, anesthésié.
J'ai compris que boire à l'excès c'était se tuer, en toute conscience, et dans mon cas en toute puissance.
Je ne buvais que le soir où pendant les fêtes, ce genre de chose. Mais beaucoup et de + en +.
Pour moi arrêter l'alcool ce fût choisir la vie.
C'est cette raison de vivre qu'il faut trouver. Dans mon cas cette mer@@ n'a pas résisté longtemps
à ma volonté de vivre, c'est juste que j'ai mis longtemps à la trouver vraiment.
Je sais que je ne peux plus en boire une goutte. Je suis non buveur désormais.
Bonne nouvelle, j'ai lu qu'il y a un nouveau traitement qui va être autorisé en France et qui semble curatif.
Encouragements à tous ceux qui veulent s'en débarrasser.
Pierre J- Nombre de messages : 20
Age : 58
Type troubles : bipolaire de type 2
Emploi / Statut : salarié
Date d'inscription : 21/06/2013
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
aube épine le Ven 14 Juin 2013 - 20:07
Bonjour Aube épine, où en est-tu par rapport à l'alcool ?
On peux en parler librement, où par MP si tu préfères. Tu peux nous expliquer ton ressenti ?
J'ai fais 2 cures de 3 semaines et 1 post-cure de 3 mois, + suivi avec une alcoologue, ça paie !
Bonjour Arenaa, Trouble et enfin Pierre J que je remercie pour son témoignage plein d'espoir.
Cela fait quelques semaines que je suis mise à rude épreuve, soucis divers + relationnels avec mes enfants.
Tout ce qui m'a fait basculé dans le passé pas encore si lointain dans l'alcool.
Je vous fais grâce de la quantité en moindre temps, mais à présent plus d'envies ni de flashs...
J'avais de l'Aotal pendant 7 années durant et ma nouvelle psy me l'a suprimé progressivement.
Que du bon, 6 cachets en moins et même sans, depuis 15 jours, aucune envie.
La psy m'a expliquée que sans doute c'est la bipolarité latente qui m'a fait sombrer dans un fort alcoolisme.
J'ai tout fait pour m'en sortir et l'abstinence, comme toi Pierre est la clé de la réussite personnelle.
Bon courage à tous ceux qui luttent contre ce fléau insidieux et destructeur.
Bonne journée à toutes et à tous.
Bizz de Tara
aube épine a écrit:"l'alcool ne résout pas les problèmes... Ceci dit, l'eau et le lait non plus"
je ne sais pas qui a écrit ça mais ça m'a fait bien rire, bon, sauf que je voudrais arrêter moi...
Bonjour Aube épine, où en est-tu par rapport à l'alcool ?
On peux en parler librement, où par MP si tu préfères. Tu peux nous expliquer ton ressenti ?
J'ai fais 2 cures de 3 semaines et 1 post-cure de 3 mois, + suivi avec une alcoologue, ça paie !
Bonjour Arenaa, Trouble et enfin Pierre J que je remercie pour son témoignage plein d'espoir.
Cela fait quelques semaines que je suis mise à rude épreuve, soucis divers + relationnels avec mes enfants.
Tout ce qui m'a fait basculé dans le passé pas encore si lointain dans l'alcool.
Je vous fais grâce de la quantité en moindre temps, mais à présent plus d'envies ni de flashs...
J'avais de l'Aotal pendant 7 années durant et ma nouvelle psy me l'a suprimé progressivement.
Que du bon, 6 cachets en moins et même sans, depuis 15 jours, aucune envie.
La psy m'a expliquée que sans doute c'est la bipolarité latente qui m'a fait sombrer dans un fort alcoolisme.
J'ai tout fait pour m'en sortir et l'abstinence, comme toi Pierre est la clé de la réussite personnelle.
Bon courage à tous ceux qui luttent contre ce fléau insidieux et destructeur.
Bonne journée à toutes et à tous.
Bizz de Tara
Tara- Nombre de messages : 1799
Age : 61
Type troubles : Bipolaire, petite fille de bipolaire
Emploi / Statut : AAH/ Invalidité/2
Date d'inscription : 25/02/2013
situation ambigue
Je fais partie de l'association vie libre, qui, comme les alcooliques anonymes, prônent l’abstinence totale pour les alcooliques.
J'ai tendance à abuser un peu tous les jours (4 verres) sans pour autant ressembler aux alcooliques autour de la table, avec médicaments, cures, post cures,...
Je dois cependant éviter de boire de l'alcool car ce dernier et les médocs ne font pas bon ménage au niveau gastrique.
Cela fait 2 fois que j'adopte une attitude bizarre qui me vaut les reproches du groupe : Je ne consomme plus d'alcool, mais si je vais au restaurant, s'il y a un cocktail, un anniversaire, j'accepte un verre ou deux. C'est un plaisir infini après des semaines sans alcool.
Ils n'ont pas compris mon attitude, qui pourrait pousser des vrais nouveaux alcooliques à la rechute. Je le comprends.
J'ai pourtant besoin de ce groupe qui m'incite à l'abstinence.
Situation bizarre, non?
Bises
Etienne
J'ai tendance à abuser un peu tous les jours (4 verres) sans pour autant ressembler aux alcooliques autour de la table, avec médicaments, cures, post cures,...
Je dois cependant éviter de boire de l'alcool car ce dernier et les médocs ne font pas bon ménage au niveau gastrique.
Cela fait 2 fois que j'adopte une attitude bizarre qui me vaut les reproches du groupe : Je ne consomme plus d'alcool, mais si je vais au restaurant, s'il y a un cocktail, un anniversaire, j'accepte un verre ou deux. C'est un plaisir infini après des semaines sans alcool.
Ils n'ont pas compris mon attitude, qui pourrait pousser des vrais nouveaux alcooliques à la rechute. Je le comprends.
J'ai pourtant besoin de ce groupe qui m'incite à l'abstinence.
Situation bizarre, non?
Bises
Etienne
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonjour Etienne,
je rebondi sur ton post parce que je te comprend, il y a malheureusement un peu d'intégrisme dans les discours des " Vie Libriens ", et cela fait fuir les nouveaux pas encore costauds dans l'abstinence.
Moi, je continue l'abstinence dans mon coin, j'ai fait un petit break.
Je suis sûre que tu gères bien, et ta présence aux réunions prouve que tu es conscient !
Ma première cure et post-cure, c'était il y a 7 ans, rechute il ya 2 ans, re-cure et petite re-chute 4 consommations de décembre 2012 à janvier 2013, depuis, nickel chrome !!!
Dans mon cas, j'ai fais les démarches, ma raison est la plus forte, c'est un plus et avec le traitement que j'ai, aucune consommation, sinon je ferai une grosse connerie, je le sais.
Je te souhaite de passer une bonne journée Etienne,
Bizz de Tara
je rebondi sur ton post parce que je te comprend, il y a malheureusement un peu d'intégrisme dans les discours des " Vie Libriens ", et cela fait fuir les nouveaux pas encore costauds dans l'abstinence.
Moi, je continue l'abstinence dans mon coin, j'ai fait un petit break.
Je suis sûre que tu gères bien, et ta présence aux réunions prouve que tu es conscient !
Ma première cure et post-cure, c'était il y a 7 ans, rechute il ya 2 ans, re-cure et petite re-chute 4 consommations de décembre 2012 à janvier 2013, depuis, nickel chrome !!!
Dans mon cas, j'ai fais les démarches, ma raison est la plus forte, c'est un plus et avec le traitement que j'ai, aucune consommation, sinon je ferai une grosse connerie, je le sais.
Je te souhaite de passer une bonne journée Etienne,
Bizz de Tara
Tara- Nombre de messages : 1799
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Type troubles : Bipolaire, petite fille de bipolaire
Emploi / Statut : AAH/ Invalidité/2
Date d'inscription : 25/02/2013
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonsoir Etienne,
je suis d'accord avec Tara pour le côté intégriste mais nous ne sommes pas tous égaux avec les addictions, et ceux qui veulent arrêter la fuite en avant, qui mène souvent à l'enfer, doivent malheureusement passer par une abstinence totale.
Si je comprends bien tu as une dépendance chronique. C'est à toi de voir si tu veux changer cela et prendre du recul sur ton addiction.
Pour ma part je vis très bien sans alcool (et Dionysos sait combien j'aime le bon vin). Et si le soir j'ai un coup de blues je prends un petit anxio.
Quand je suis invité je dis simplement que je suis non buveur, il n'y a pas d'explication à donner.
Maintenant les gens se sont habitués et me proposent des tas de boissons sympas.
Alors je n'ai pas arrêté du jour au lendemain, je dis juste que c'est possible et que cela ne peut venir que de nous-mêmes, qu'il faut prendre toute l'aide qu'on peut trouver et s'y investir. J'ai mis plusieurs années avant de me convaincre, arrêt, reprise, arrêt et reprise encore pire, je me suis isolé des miens pour boire et puis j'en ai eu assez. Je pourrais en dire plus mais bon ça ira pour ce soir.
En parler c'est déjà un premier pas
Pierre
je suis d'accord avec Tara pour le côté intégriste mais nous ne sommes pas tous égaux avec les addictions, et ceux qui veulent arrêter la fuite en avant, qui mène souvent à l'enfer, doivent malheureusement passer par une abstinence totale.
Si je comprends bien tu as une dépendance chronique. C'est à toi de voir si tu veux changer cela et prendre du recul sur ton addiction.
Pour ma part je vis très bien sans alcool (et Dionysos sait combien j'aime le bon vin). Et si le soir j'ai un coup de blues je prends un petit anxio.
Quand je suis invité je dis simplement que je suis non buveur, il n'y a pas d'explication à donner.
Maintenant les gens se sont habitués et me proposent des tas de boissons sympas.
Alors je n'ai pas arrêté du jour au lendemain, je dis juste que c'est possible et que cela ne peut venir que de nous-mêmes, qu'il faut prendre toute l'aide qu'on peut trouver et s'y investir. J'ai mis plusieurs années avant de me convaincre, arrêt, reprise, arrêt et reprise encore pire, je me suis isolé des miens pour boire et puis j'en ai eu assez. Je pourrais en dire plus mais bon ça ira pour ce soir.
En parler c'est déjà un premier pas
Pierre
Pierre J- Nombre de messages : 20
Age : 58
Type troubles : bipolaire de type 2
Emploi / Statut : salarié
Date d'inscription : 21/06/2013
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonsoir Pierre J
Ta position est la plus radicale, mais la plus courageuse et payante à terme.
N'étant pas vraiment considéré par les membres de vie libre comme alcoolique par rapport a leur parcours lourds, je me sens mal a l'aise quand je révèle que pour mon anniversaire, j'ai bu deux flûtes de Champagne, même si je n'ai bu que de l'eau avant pendant un mois.
Ils m'ont expliqué que mon exemple pourrait donner des envies d'alcool a de vrais alcooliques non stabilisés.
Comme je ne suis pas là pour les mettre en porte à faut, il faudra adopter une position claire.
Bonne soirée
Etienne
Ta position est la plus radicale, mais la plus courageuse et payante à terme.
N'étant pas vraiment considéré par les membres de vie libre comme alcoolique par rapport a leur parcours lourds, je me sens mal a l'aise quand je révèle que pour mon anniversaire, j'ai bu deux flûtes de Champagne, même si je n'ai bu que de l'eau avant pendant un mois.
Ils m'ont expliqué que mon exemple pourrait donner des envies d'alcool a de vrais alcooliques non stabilisés.
Comme je ne suis pas là pour les mettre en porte à faut, il faudra adopter une position claire.
Bonne soirée
Etienne
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Etienne,
Les alcooliques anonymes et autres associations de lutte contre l'alcoolisme prônent toutes l'abstinence totale.
Une personne qui a un problème pour réguler sa consommation d'alcool, même si c'est un verre par jour
est considéré chez les alcooliques anonymes comme un alcoolique.
Il n'y a pas des dégrés entre un alcoolique et un autre.
Maria
Les alcooliques anonymes et autres associations de lutte contre l'alcoolisme prônent toutes l'abstinence totale.
Une personne qui a un problème pour réguler sa consommation d'alcool, même si c'est un verre par jour
est considéré chez les alcooliques anonymes comme un alcoolique.
Il n'y a pas des dégrés entre un alcoolique et un autre.
Maria
Invité- Invité
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
merci Maria,
Je vais donc continuer à les fréquenter, car, même si la réduction a été notoire, je continue a être tenté et rien que le fait de savoir que je vais en réunion la semaine suivant, réussit à arrêter mes envies
Bonne journée
Etienne
Je vais donc continuer à les fréquenter, car, même si la réduction a été notoire, je continue a être tenté et rien que le fait de savoir que je vais en réunion la semaine suivant, réussit à arrêter mes envies
Bonne journée
Etienne
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonjour Etienne,
Comme tu le sais je suis très familiarisée avec le programme des alcooliques anonymes. D'abord par mon père,
puis mon ex-mari, puis les groupes Al-Anon, puis maintenant chez les Outremangeurs nous étudions le Grand
Livre des AA ou nous inter-changeons compulsion pour boire par compulsion alimentaire.
C'est une excellente chose que tu fréquentes Vie Libre. Tu ne pourras que mieux te porter et mieux
gérer ces envies qui au fond sont irrationnelles.
Tu n'as pas envie de boire de l'alcool parce que tu as soif, mais parce que cela correspond à une compulsion.
C'est comme moi quand je m’empiffrais, c'était pas parce que j'avais faim.
Ces programmes sont extraordinaires, tu as la chance d'y participer.
Bonne journée à toi,
Bises,
Maria
Comme tu le sais je suis très familiarisée avec le programme des alcooliques anonymes. D'abord par mon père,
puis mon ex-mari, puis les groupes Al-Anon, puis maintenant chez les Outremangeurs nous étudions le Grand
Livre des AA ou nous inter-changeons compulsion pour boire par compulsion alimentaire.
C'est une excellente chose que tu fréquentes Vie Libre. Tu ne pourras que mieux te porter et mieux
gérer ces envies qui au fond sont irrationnelles.
Tu n'as pas envie de boire de l'alcool parce que tu as soif, mais parce que cela correspond à une compulsion.
C'est comme moi quand je m’empiffrais, c'était pas parce que j'avais faim.
Ces programmes sont extraordinaires, tu as la chance d'y participer.
Bonne journée à toi,
Bises,
Maria
Invité- Invité
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonjour, Étienne !
Pour ma part, j'en suis à une peu plus de cinq semaines sans alcool. Ce n'est pas la première fois que j'arrête : j'ai toujours stoppé net, mais l'alcool est plus pernicieux que le tabac. Cette fois, j'ai l'intention de tenir bon et tu me sers d'exemple !
Un bonjour à Brigitte que j'ai rencontrée à Reims 2007, et une caresse aux toutous !
Bonne journée. Salut . Jacques
Pour ma part, j'en suis à une peu plus de cinq semaines sans alcool. Ce n'est pas la première fois que j'arrête : j'ai toujours stoppé net, mais l'alcool est plus pernicieux que le tabac. Cette fois, j'ai l'intention de tenir bon et tu me sers d'exemple !
Un bonjour à Brigitte que j'ai rencontrée à Reims 2007, et une caresse aux toutous !
Bonne journée. Salut . Jacques
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Salut Etienne,
je comprends pas bien!
Il me semblait que tu avais pu arrêter ta consommation excessive d'alcool sans réelle difficulté.
D'autre part que ça ne te manquait pas.
Que tu aies bu 2 verres de champagne a l'occasion ne m'avait pas semblé être un problème pour toi.
Mais là tu dis que tu continues à être tenté (?)
Est ce que c'est quotidiennement ou occasionnellement parce que si ce n'est que cela, pourquoi ne pas boire un verre quand ça se présente, évidemment pas par soif, mais pour le plaisir (comme on va boire un jus d'orange, pour le plaisir) , par ex pour le mariage de ta fille .
Tout mes voeux de bonheur au passage pour ta fille et ton futur gendre!!
Amitiés
christian
je comprends pas bien!
Il me semblait que tu avais pu arrêter ta consommation excessive d'alcool sans réelle difficulté.
D'autre part que ça ne te manquait pas.
Que tu aies bu 2 verres de champagne a l'occasion ne m'avait pas semblé être un problème pour toi.
Mais là tu dis que tu continues à être tenté (?)
Est ce que c'est quotidiennement ou occasionnellement parce que si ce n'est que cela, pourquoi ne pas boire un verre quand ça se présente, évidemment pas par soif, mais pour le plaisir (comme on va boire un jus d'orange, pour le plaisir) , par ex pour le mariage de ta fille .
Tout mes voeux de bonheur au passage pour ta fille et ton futur gendre!!
Amitiés
christian
piloup- Nombre de messages : 560
Age : 62
Date d'inscription : 09/06/2013
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonjour Christian,
cas n° 2 : c'est très occasionnellement que je suis en contacte avec de l'alcool : départ à la retraite, inauguration officielle, anniversaire. Et la, je suis tenté. Et je consomme un ou deux verres.
Mais quand tu expliques ça à vie libre, tu deviens le mauvais exemple que d'autres pourraient tentés de suivre et replonger.
Voila pourquoi, à mon niveau, ce n'est pas un problème. Mais, je me sens critiqué par l'association. Ils ont peur d'un mauvais exemple et des dérapages.
Bonne journée ensoleillée à toi
Etienne
cas n° 2 : c'est très occasionnellement que je suis en contacte avec de l'alcool : départ à la retraite, inauguration officielle, anniversaire. Et la, je suis tenté. Et je consomme un ou deux verres.
Mais quand tu expliques ça à vie libre, tu deviens le mauvais exemple que d'autres pourraient tentés de suivre et replonger.
Voila pourquoi, à mon niveau, ce n'est pas un problème. Mais, je me sens critiqué par l'association. Ils ont peur d'un mauvais exemple et des dérapages.
Bonne journée ensoleillée à toi
Etienne
Re: L'alcool, vraiment de la m@@@…
Bonjour à tous,
Vaste débat, Etienne, Pierre, Jacques et Maria.
La question est de savoir si nous sommes en accord avec nous-même.
Si l'alcool est un besoin psychologique où physique...
Il faut bien se dire aussi que l'alcool mélangés aux AD augmentent l'anxiété, c'est mon alcoologue qui me l'a expliqué.
Cela vaut-il le coup d'en consommer ?
Perso, je l'ai déjà dit, je révise mon jugement, j'aimerai partager en convivialité à l'occasion.
Mais ce n'est pas d'actualité, mon lourd traitement : thymo-régulateurs, AD, anxios, neuroleptiques m'en empêchent, mon estomac aussi.
Donc, je m'abstiend et je ne m'en porte pas plus mal.
C'est comme le café du matin seulement, je peux surveiller mes humeurs, mes coups de mou, et en parler à la psy.
Voilà, c'est tout ce que je voulais dire, je ne juge pas, chacun fait son chemin.
Au fait, je vais quand-même à la réunion " vie libre " ce soir pour prendre la température.
Bizz à tous et toutes,
Tara
Vaste débat, Etienne, Pierre, Jacques et Maria.
La question est de savoir si nous sommes en accord avec nous-même.
Si l'alcool est un besoin psychologique où physique...
Il faut bien se dire aussi que l'alcool mélangés aux AD augmentent l'anxiété, c'est mon alcoologue qui me l'a expliqué.
Cela vaut-il le coup d'en consommer ?
Perso, je l'ai déjà dit, je révise mon jugement, j'aimerai partager en convivialité à l'occasion.
Mais ce n'est pas d'actualité, mon lourd traitement : thymo-régulateurs, AD, anxios, neuroleptiques m'en empêchent, mon estomac aussi.
Donc, je m'abstiend et je ne m'en porte pas plus mal.
C'est comme le café du matin seulement, je peux surveiller mes humeurs, mes coups de mou, et en parler à la psy.
Voilà, c'est tout ce que je voulais dire, je ne juge pas, chacun fait son chemin.
Au fait, je vais quand-même à la réunion " vie libre " ce soir pour prendre la température.
Bizz à tous et toutes,
Tara
Tara- Nombre de messages : 1799
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Type troubles : Bipolaire, petite fille de bipolaire
Emploi / Statut : AAH/ Invalidité/2
Date d'inscription : 25/02/2013
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