s'aider dans la dépression

[Invité]

Les traitements médicaux peuvent souvent procurer du soulagement.

Cependant la solution ne réside pas dans une seule chose. Il est vital qu’une personne dépressive se livre à un examen personnel honnête. Une femme de 35 ans souffrant de dépression remarqua que pour obtenir un soulagement durable, elle devait effectuer certains ajustements en plus de modifications de ses habitudes alimentaires. Voici ce qu’elle expliqua: “Les antidépresseurs n’apportent pas la solution à tous vos problèmes. Vous devez reconnaître vos craintes et votre anxiété, y faire face et changer votre façon de penser.”

Une thérapeutique, quelle qu’elle soit, a ses limites. Aucun traitement ne peut faire de vous une nouvelle personne. La médication et les vitamines peuvent soulager vos troubles de l’humeur, mais elles ne peuvent mettre en ordre votre vie de famille. Le docteur DiMele donne cet avertissement: “Si vous souhaitez être totalement efficace dans votre travail, n’avoir que des amis ‘sur mesure’ et posséder de nombreux biens matériels, vous risquez de plonger dans des dépressions épisodiques, votre vie durant.”
Ainsi, il existe un large éventail de traitements médicaux pour soigner les dépressions graves. Cependant, ces méthodes doivent aller de pair avec un effort important requis de la personne dépressive. C’est à cette seule condition que quelqu’un pourra surmonter une dépression grave.
[Notes]









La thiamine, la niacine, la pyridoxine, la cyanocobalamine, l’acide pantothénique, la biotine, l’acide folique et l’acide ascorbique figurent sur la liste établie par un groupe de scientifiques dans le livre Nutrition and the Brain (1979, édité par Wortman et Wortman, de l’Institut de technologie du Massachusetts).
[Entrefilet, page 27]
Les désordres cérébraux sont très complexes et le cas de chaque patient est différent. Cependant, un médecin qui connaît bien son malade peut lui offrir certaines suggestions et lui recommander la meilleure méthode.
[Encadré/Illustration, page 23]
Il existe une corrélation très étroite entre le corps et le psychisme. Nos pensées peuvent agir sur notre corps et produire un déséquilibre cérébral de nature biochimique amenant la dépression. Notre corps, en raison de carences, de maladie ou de défauts physiques peut également influer sur notre psychisme et contribuer à la dépression.

[Jacques]

Bonjour, melody !

C'est très important et intéressant ce que tu nous rapportes là ! Continue de mener ainsi tes investigations !

Bonne journée. Bises . Jacques

[chispa]

Merci Melody.. tu déniches vraiment des perles de toutes sortes.. que ce soit en photo ou en texte

ce texte m'a beaucoup plus.. le lien entre la pensée et le cerveau..
L'un et l'autre s'influence continuellement..

[sweetdy]

hello

oui, ce document est intéressant toutefois attention pour nous, ce qu'il dit est juste synonyme de "ne pas rajouter une couche aux troubles de l'humeur".
C'est la grande différence avec les dépressions des gens non bipolaires. Notre dépression à nous est biologique bien avant d'être psychologique.

il n'en demeure pas moins qu'une couche en moins sur la dépression, c'est plus cool !

[marta marta]

J'ai lu ce document attentivement mais comment peut-on aider un proche en dépression sévère quand c'est en lien davantage avec le biologique...
Suis un peu perdue.
A vous, je peux le demander est-ce que cela passe? J'ai l'impression qu'elle doit mettre tant d'énergie que j'ai peur qu'elle se vide. En même temps, si son psy ne parle pas d'hospitalisation pour l'instant il est censé savoir ce qu'il fait non?
Et coment on aide au mieux?

[chispa]

Personnellement je ne pense pas qu'il y ai des dépressions purement psychologiques et d'autres purement biologiques. Des facteurs psychologiques, sociaux, suffisament durs peuvent mettre n'importe qui dans un tel stress qu'ils épuisent les ressources du cerveau et du corps et quelque chose finit par lâcher. Chez un non bipo, après la dépression qui est quand même biologique.. puisqu'on soigne aussi avec des médicaments.. un équilibre habituel revient.. si le dépression ne devient pas chronique ou la personne ne se suicide pas, ou qu'un autre organe ne lâche pas.

Chez le bipo, la dépression peut suivre un état maniaque qui était lui même une réaction de défense à un stress... excès d'énergie, y compris dans la stimulation du cerveau, puis épuisement et réaction dépressive. Puis il semblerait qu'avec le temps les réactions de dépressions ou de manie se déclenchent plus facilement, avec des facteurs moins agressifs jusqu'à aller à des cycles qui ne demandent même plus de facteurs déclencheurs. (l'effet "kindling"). Une balançoire qui se balance toute seule sans qu'on ait plus besoin de pousser. Voilà ce que j'ai compris de tout ce que j'ai lu.

Une manie provoque des effets de rejet dans l'entourage.. et l'exclusion est une cause de dépression. C'est douleureux, alors dépression biologique plus exclusion le bipo cumule les facteurs qui rendent difficile la sortie de dépression.
Là Martha tu as une piste.. faire savoir à ton amie que tu ne la rejettes pas. Ne pas la culpabiliser, lui faire savoir que tu es là, et que tu as confiance que ça va passer.. Mais.. c'est une chose difficile en sachant que tu as été blessée par son comportement en manie ou hypomanie.
Ce sont de toute façon les mêmes conseils que pour la dépression "commune".

[Jacques]

Bonjour, melody !

Un livre assez récent sur les (Clique ici) Traitements psychologiques des troubles bipolaires.



Bonne journée. Bises . Jacques

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