Trouble bipolaire — Maniaco-dépression
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

femmes battues par maris pervers et violents

Aller en bas

femmes battues par maris pervers et violents Empty femmes battues par maris pervers et violents

Message  Invité Ven 25 Avr 2008 - 8:41

Femmes sous emprise. Les ressorts de la violence dans le couple.





- Marie-France Hirigoyen -



"
En France, chaque année, une femme sur dix est victime de violence dans
son couple, trois femmes en meurent tous les quinze jours.

Les
agressions physiques dans le couple n'arrivent pas soudainement. Bien
avant les bousculades et les coups, il y a une escalade de
comportements abusifs et d'intimidations. La pire violence n'est pas la
plus visible. Si les femmes ne partent pas, c'est qu'elles ont été
piégées, mises sous emprise. Comprendre l'emprise, c'est aussi s'en
déprendre.

Marie-France Hirigoyen, à partir de nombreux
exemples, analyse les ressorts de la violence au sein du couple car il
faut comprendre pour agir. Un livre utile et pratique qui permet
d'intervenir très tôt, dès les premiers signes de violence
psychologique, bien avant l'apparition de la violence physique.

On
condamne la violence partout, mais quand elle concerne l'intimité des
couples, elle est mise sous le boisseau. En France, tous les cinq
jours, une femme est tuée par son partenaire. Comment en parler ?
Sait-on vraiment ce qui se passe entre eux dans le secret de l'alcôve ?
Alors, on fait semblant de l'ignorer, c'est du domaine privé.

Résultat
: la violence dans le couple est un sujet peu analysé par les
spécialistes de la relation, on s'en tient encore à l'explication selon
laquelle les femmes prendraient du plaisir à souffrir. Du masochisme en
somme... Ou, quand on se décide à en parler, sous la pression
d'associations de défense des femmes ou d'organisations féministes, on
ne parle que de ce qui se voit et laisse des traces (coups, hématomes,
brûlures...), des « preuves » au sens juridique : la violence physique.

Sans
vouloir minimiser le rôle considérable joué par ces militant(e)s pour
condamner sur la place publique les conjoints violents et protéger
leurs victimes, l'auteur, spécialiste de la violence perverse, arrive,
par une analyse détaillée du phénomène d'emprise, à convaincre que la
pire violence n'est pas celle qu'on croit. On ne peut réduire la
violence de couple à ses aspects culturels et sociaux ; elle comporte
aussi des éléments psychologiques. Là où circulent les affects les plus
forts peuvent émerger les souffrances les plus intenses.

Que
dire de ces individus violents qui, sans porter le moindre coup,
réussissent à détruire leur partenaire ? Certains actes ne sont pas
condamnables sur le plan juridique, mais sont néanmoins destructeurs
sur le plan psychologique et une grande violence peut se dissimuler
sous une apparence de bienveillance ou derrière des bonnes paroles : «
Je dis cela parce que je t'aime ». Pas vus, pas pris !

La
violence conjugale atteint tous les milieux sociaux sans exception, et
malheureusement, quand elle est le fait d'un notable (médecin,
magistrat...), on préfère mettre en doute le témoignage de la victime...

Dans
98% des cas recensés, l'auteur de violences est un homme. C'est
pourquoi il s'agit majoritairement dans ce livre de femmes victimes et
d'hommes agresseurs, tout en sachant que des situations inverses
existent.

L'auteur met en garde contre deux écueils : dénoncer
la violence faite aux femmes ne devrait en aucun cas aboutir à opposer
les hommes et les femmes. Par ailleurs, s'il faut s'attaquer à la
racine du mal et apprendre à débusquer une violence plus sournoise mais
plus nocive, il ne s'agit pas non plus de porter devant les tribunaux
tous les actes de maltraitance commis par des conjoints violents.

S'appuyant
sur une solide expérience professionnelle auprès de personnes victimes
de violence psychologique, elle s'attache à montrer les vulnérabilités
respectives des victimes et des agresseurs. A l'aide de nombreux
témoignages, elle explique pourquoi, contre le sens commun, les
victimes ne partent pas si aisément. Selon elle, seule une
compréhension fine des ressorts de la violence subie permettra aux
femmes de se dégager de l'emprise qui les paralyse et à notre société
de mettre en place une vraie prévention. "


Sources : http://www.chapitre.com

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum