Clefs de ma stabilisation
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Re: Clefs de ma stabilisation
Bonjour,
Les rubriques en bas du forum passant parfois inaperçues, j'indique un lien vers une notice sur un ouvrage traitant de la stabilisation qui vient de paraître.
Mon humeur enfin stable ! Claire Gindre, Frédéric Sorbara, PUF 2012
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t8-bibliographie#65409
Si vous le lisez, pourrez-vous nous dire s'il est 'lisible', 'utile', bref, si c'est un achat que vous conseillerez ?
Les rubriques en bas du forum passant parfois inaperçues, j'indique un lien vers une notice sur un ouvrage traitant de la stabilisation qui vient de paraître.
Mon humeur enfin stable ! Claire Gindre, Frédéric Sorbara, PUF 2012
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t8-bibliographie#65409
Si vous le lisez, pourrez-vous nous dire s'il est 'lisible', 'utile', bref, si c'est un achat que vous conseillerez ?
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
Ce fil concerne surtout MA stabilisation, par principe, pas toujours transposable.
La théorie n'a pas vraiment sa place ici.
Clémentine
La théorie n'a pas vraiment sa place ici.
Clémentine
Invité- Invité
théorie ou pas de "théorie" dans ce fil ?
Bonsoir,
De 1 _ je n'ai fait qu'un renvoi vers un nouvel ouvrage qui traite du sujet pour "ne pas encombrer", clémentine, ce (TON) fil
et de 2 _ ce post et les suivants....
Re: Clefs de la stabilisation - Clémentine le Mer 12 Mai 2010 - 12:56 (et les posts suivants)
De 1 _ je n'ai fait qu'un renvoi vers un nouvel ouvrage qui traite du sujet pour "ne pas encombrer", clémentine, ce (TON) fil
et de 2 _ ce post et les suivants....
Re: Clefs de la stabilisation - Clémentine le Mer 12 Mai 2010 - 12:56 (et les posts suivants)
Clémentine a écrit:/.../Comme les mécanismes de la stabilisation m'intéressent particulièrement, je vais faire mes recherches sur la question à l'occasion.
Voici un premier lien qui peut nous éclairer :
http://fr.brainexplorer.org/bipolar_disorder/Bipolar_Disorder_course.shtml
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
De 3 : après tout... la place est libre, tu aurais tort de te priver.
Clémentine
Clémentine
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
Au fait, Fractal, tu vois, au lieu de me demander mon rôle sur le programme "Médiateurs de santé/pairs", il te suffit de faire le même genre de recherches que tu viens de produire. Car, ce n'est pas super agréable de lire tes suppositions "formatrice", "étudiante", alors que je l'ai expliqué plusieurs fois ici.
Toi qui a relevé une référence théorique, si tu avais, ne serait-ce, que 2 grammes d'honnêteté, tu aurais remarqué que ce n'était pas l'esprit général de ce fil !
Je sais qu'on est que très moyennement sensible ici aux questions qui relèvent de l'anonymat, mais il devrait être assez facile de comprendre qu'il existe des règles professionnelles à ne pas enfreindre (même pour informer nos amis forumeurs) et que c'est pour cela que ma position ne me permettait pas toujours de communiquer.
Je trouve très opportuniste de venir sur les sujets que j'ai le plus investis juste après l'annonce de mon départ. Belle mentalité !
Ce fil, je l'ai alimenté en creusant au maximum mon expérience de la stabilisation et du rétablissement. A présent que je retourne à mon boulot et à ma famille, j'aurais trouvé tout de même plus respecteux de laisser ce fil.
Rien n'empêche d'en ouvrir un autre à ton goût, ou plus simplement moins marqué par mon parcours.
Je n'ai pas apprécié de quitter ce forum en signalant que je restais disponible pour lire les réponses qui me seraient faites et de trouver dans la foulée ces messages sur mes fils principaux (pairs-aidants et clefs de la stabilisation), complètement impersonnels. Mon fil "bonne continuation" a été verrouillé, donc au moins ça s'est bouclé. Mon fil "bipo et alors" correspondait à des nouvelles presque quotidiennes.
Je suis d'accord pour dire que le possessif n'est pas vraiment adapté pour parler d'un fil. Pour autant, certains fils sont très personnels.
J'ai reçu quelques MP de sympathie, mais globalement je n'ai pas du tout apprécié la nonchalance d'autres, bien contents de voir la place libre.
Entre la trompette de l'une et la lecture en diagonal de l'autre, ça m'a confortée dans ma décision.
Si Etienne avait un peu de mémoire, il saurait que j'ai quitté l'Etoile bipolaire, sans jamais me réinscrire depuis.
Plusieurs sont partis, sans que personne ne réagisse. Je sais que nos individualités n'ont pas grande importance, mais j'ai la prétention de penser que ma contribution n'était anecdotique ici.
Merci d'avoir au moins l'obligeance de ne pas décortiquer toutes ces lignes pour me faire étalage de vos commentaires.
Je me permets d'être désagréable parce que je n'ai plus beaucoup de considération pour ce que je lis depuis quelque temps sur le forum. Plusieurs personnes ne sont pas remplaçables.
L'apport des uns et des autres est véritablement négligé. Cela m'étonnerait beaucoup que ça ne se ressente pas sur la qualité des interventions. Ce n'est pas la rubrique "bonjour/bonsoir" qui va entretenir l'intérêt.
Clémentine
Toi qui a relevé une référence théorique, si tu avais, ne serait-ce, que 2 grammes d'honnêteté, tu aurais remarqué que ce n'était pas l'esprit général de ce fil !
Je sais qu'on est que très moyennement sensible ici aux questions qui relèvent de l'anonymat, mais il devrait être assez facile de comprendre qu'il existe des règles professionnelles à ne pas enfreindre (même pour informer nos amis forumeurs) et que c'est pour cela que ma position ne me permettait pas toujours de communiquer.
Je trouve très opportuniste de venir sur les sujets que j'ai le plus investis juste après l'annonce de mon départ. Belle mentalité !
Ce fil, je l'ai alimenté en creusant au maximum mon expérience de la stabilisation et du rétablissement. A présent que je retourne à mon boulot et à ma famille, j'aurais trouvé tout de même plus respecteux de laisser ce fil.
Rien n'empêche d'en ouvrir un autre à ton goût, ou plus simplement moins marqué par mon parcours.
Je n'ai pas apprécié de quitter ce forum en signalant que je restais disponible pour lire les réponses qui me seraient faites et de trouver dans la foulée ces messages sur mes fils principaux (pairs-aidants et clefs de la stabilisation), complètement impersonnels. Mon fil "bonne continuation" a été verrouillé, donc au moins ça s'est bouclé. Mon fil "bipo et alors" correspondait à des nouvelles presque quotidiennes.
Je suis d'accord pour dire que le possessif n'est pas vraiment adapté pour parler d'un fil. Pour autant, certains fils sont très personnels.
J'ai reçu quelques MP de sympathie, mais globalement je n'ai pas du tout apprécié la nonchalance d'autres, bien contents de voir la place libre.
Entre la trompette de l'une et la lecture en diagonal de l'autre, ça m'a confortée dans ma décision.
Si Etienne avait un peu de mémoire, il saurait que j'ai quitté l'Etoile bipolaire, sans jamais me réinscrire depuis.
Plusieurs sont partis, sans que personne ne réagisse. Je sais que nos individualités n'ont pas grande importance, mais j'ai la prétention de penser que ma contribution n'était anecdotique ici.
Merci d'avoir au moins l'obligeance de ne pas décortiquer toutes ces lignes pour me faire étalage de vos commentaires.
Je me permets d'être désagréable parce que je n'ai plus beaucoup de considération pour ce que je lis depuis quelque temps sur le forum. Plusieurs personnes ne sont pas remplaçables.
L'apport des uns et des autres est véritablement négligé. Cela m'étonnerait beaucoup que ça ne se ressente pas sur la qualité des interventions. Ce n'est pas la rubrique "bonjour/bonsoir" qui va entretenir l'intérêt.
Clémentine
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
Bonsoir Clémentine,
Heureuse de te lire de nouveau !
Valériane
Heureuse de te lire de nouveau !
Valériane
Valériane- Nombre de messages : 305
Age : 59
Type troubles : TB I etats mixtes
Emploi / Statut : invalidité cat 2 + travail à temps partiel + RQTH
Date d'inscription : 22/07/2009
Education
Bonjour à tous,
Je souhaite partager ici avec vous quelques-unes de mes réflexions/pensées.
Il me semble que l’éducation a un rôle à jouer dans la prise en charge des patients.
Pour moi, rien à voir avec la vieille approche psychiatrique infantilisante qui partait du principe qu’il y avait un défaut d’éducation à corriger chez la personne malade et qui pour ce faire s’adresser à elle comme s’il s’agissait d’un enfant de 3 ans, auquel il fallait imposer une autorité inflexible et punitive, voire répulsive.
Un jour mon futur mari m’a dit : « toute ton éducation est à revoir ». Je crois que l’impression que donne la personne touchée par les troubles psychiques, c’est souvent d’être perdue, sans repère. Quelque chose a provoqué le chaos dans cet esprit, l’a déconnecté, il tourne en cercle fermé, inaccessible aux autres.
C’est sans doute pour cela que les termes d’éducation thérapeutique, de psychoéducation ont du sens.
Selon moi, la thérapie réside dans la possibilité de rétablir l’interaction.
Encore une fois, rien à voir avec ces psychiatres froids qui imposent à leurs patients de se livrer à de longs monologues.
Ensuite, je tiens à souligner l’importance pour moi du partage et de l’échange.
Comme en matière d’enseignement scolaire, rien de mieux que d’illustrer ses propos pour les rendre plus concrets, intégrer par exemple des témoignages.
L’entraide pratiquée sur le forum a cela de bénéfique qu’elle s’ancre dans la réalité des personnes.
La discussion avec d’autres permet de se situer et de mieux adapter/ajuster son comportement.
La place du thérapeute est de fournir des clefs de lecture au patient, des éléments dont il pourra prendre possession. S’approprier une démarche permet de se libérer des dépendances à l’égard de l’environnement.
Selon moi, autre différence avec le passé, c’est la compréhension du rôle des émotions, naguère rejetées en bloc.
Peu à peu l’autonomisation/responsabilisation devient une conquête essentielle.
Voilà pour ce premier jet.
Bises,
Clémentine
Je souhaite partager ici avec vous quelques-unes de mes réflexions/pensées.
Il me semble que l’éducation a un rôle à jouer dans la prise en charge des patients.
Pour moi, rien à voir avec la vieille approche psychiatrique infantilisante qui partait du principe qu’il y avait un défaut d’éducation à corriger chez la personne malade et qui pour ce faire s’adresser à elle comme s’il s’agissait d’un enfant de 3 ans, auquel il fallait imposer une autorité inflexible et punitive, voire répulsive.
Un jour mon futur mari m’a dit : « toute ton éducation est à revoir ». Je crois que l’impression que donne la personne touchée par les troubles psychiques, c’est souvent d’être perdue, sans repère. Quelque chose a provoqué le chaos dans cet esprit, l’a déconnecté, il tourne en cercle fermé, inaccessible aux autres.
C’est sans doute pour cela que les termes d’éducation thérapeutique, de psychoéducation ont du sens.
Selon moi, la thérapie réside dans la possibilité de rétablir l’interaction.
Encore une fois, rien à voir avec ces psychiatres froids qui imposent à leurs patients de se livrer à de longs monologues.
Ensuite, je tiens à souligner l’importance pour moi du partage et de l’échange.
Comme en matière d’enseignement scolaire, rien de mieux que d’illustrer ses propos pour les rendre plus concrets, intégrer par exemple des témoignages.
L’entraide pratiquée sur le forum a cela de bénéfique qu’elle s’ancre dans la réalité des personnes.
La discussion avec d’autres permet de se situer et de mieux adapter/ajuster son comportement.
La place du thérapeute est de fournir des clefs de lecture au patient, des éléments dont il pourra prendre possession. S’approprier une démarche permet de se libérer des dépendances à l’égard de l’environnement.
Selon moi, autre différence avec le passé, c’est la compréhension du rôle des émotions, naguère rejetées en bloc.
Peu à peu l’autonomisation/responsabilisation devient une conquête essentielle.
Voilà pour ce premier jet.
Bises,
Clémentine
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
Bonjour à tous,
J’ai partagé ici au fil des mois ce que j’avais pu trouver d’important dans la construction et dans le maintien de ma stabilité.
Un professeur en psychiatrie faisait état, il y a environ 5 ans, dans une attestation, de ma «parfaite» stabilisation. Son expertise n’a jamais été démentie depuis, malgré les éventuels coups durs de la vie, aucune rechute, même petite.
Certes la perfection n’existe pas, mais cette expertise médicale avait participé à conforter ma confiance. La description faite correspondait à ce que je ressentais.
Cette année, un collègue psychiatre, m’indiquait qu’il considérait que mon point fort était de savoir mettre mon intelligence au service de mon mieux-être.
Certains psychiatres spécialistes de la bipolarité ont fondé une grande partie de leurs approches sur l’intelligence des bipolaires. Or, comme en matière d’autisme, il n’y a pas qu’une forme de troubles, ni qu’une personnalité derrière ces troubles.
Tout d’abord, l’intelligence est à double tranchant, à la fois source de tortures (lorsque mal utilisée), mais aussi possibilité d’élaborer des stratégies de rétablissement.
Pour s’en sortir, plutôt que de l’intelligence, il faut être malin.
Ainsi, chez les bipolaires, il n’y a pas que des personnes fines, il y a aussi des abrutis ou simplement des individus absolument pas plus doués que la moyenne.
Pour ma part, je situe assez facilement mes défauts et mes qualités. Je ne me considère pas comme particulièrement intelligente. J’excelle, comme beaucoup, dans ce qui m’intéresse et je suis assez médiocre dans ce qui n’attire pas cette attention.
Oui, je prends tous soirs, non pas mes «gougouttes», mais mes «cachetons», chez moi il ne suffit pas, malheureusement, d’éviter le gluten, le lactose, ou de me nourrir d’Oméga3, ou encore de méditer profondément pour me préserver des ravages de mes troubles bipolaires.
C’est également pour cela que je sais aussi que mes éventuelles qualités, les leçons tirées de l’expérience sont des armes, mais qu’en face de la maladie, il faut souvent solliciter un maximum d’outils, mettre toutes les chances de son côté.
J’ai reçu hier un appel de ma sœur. Elle s’inquiète pour sa fille aînée. Elle la sent différente et étant elle-même d’un naturel anxieux, elle anticipe le pire.
Dans une famille, la bipolarité, les troubles psychiques, prennent parfois des allures de fléau.
Tant qu’il y a le secret pour dissimuler ou simplement parce qu’en l’absence de diagnostic et de compréhension de ce diagnostic, le lien entre les situations des membres d’une même famille ne se fait pas.
J’ai mis des années à réaliser que mon oncle avait souffert des mêmes maux. Les pièces du puzzle se sont réunis avec des éléments entendus et mes souvenirs de lui («à Lyon, il était en dépression», «il voyait un psychiatre», j’avais assisté à un grand déballage entre lui et son père, il se mettait dans des situations financières délicates, il faisait des choix professionnels assez extrêmes, il était sensible, etc, etc). Notre proximité n’était pas si étonnante…
Pour conclure, le plus essentiel est de s’approprier son parcours, ne pas rester spectateur des événements.
Cette vie vaut d’être vécue, même si elle comporte pas mal de défis plus complexes que ceux de Monsieur et Madame Toulemonde. Il faut garder à l’esprit que Monsieur et Madame Toulemonde ne sont pas moins fragiles que nous.
Bon dimanche,
Clémentine
J’ai partagé ici au fil des mois ce que j’avais pu trouver d’important dans la construction et dans le maintien de ma stabilité.
Un professeur en psychiatrie faisait état, il y a environ 5 ans, dans une attestation, de ma «parfaite» stabilisation. Son expertise n’a jamais été démentie depuis, malgré les éventuels coups durs de la vie, aucune rechute, même petite.
Certes la perfection n’existe pas, mais cette expertise médicale avait participé à conforter ma confiance. La description faite correspondait à ce que je ressentais.
Cette année, un collègue psychiatre, m’indiquait qu’il considérait que mon point fort était de savoir mettre mon intelligence au service de mon mieux-être.
Certains psychiatres spécialistes de la bipolarité ont fondé une grande partie de leurs approches sur l’intelligence des bipolaires. Or, comme en matière d’autisme, il n’y a pas qu’une forme de troubles, ni qu’une personnalité derrière ces troubles.
Tout d’abord, l’intelligence est à double tranchant, à la fois source de tortures (lorsque mal utilisée), mais aussi possibilité d’élaborer des stratégies de rétablissement.
Pour s’en sortir, plutôt que de l’intelligence, il faut être malin.
Ainsi, chez les bipolaires, il n’y a pas que des personnes fines, il y a aussi des abrutis ou simplement des individus absolument pas plus doués que la moyenne.
Pour ma part, je situe assez facilement mes défauts et mes qualités. Je ne me considère pas comme particulièrement intelligente. J’excelle, comme beaucoup, dans ce qui m’intéresse et je suis assez médiocre dans ce qui n’attire pas cette attention.
Oui, je prends tous soirs, non pas mes «gougouttes», mais mes «cachetons», chez moi il ne suffit pas, malheureusement, d’éviter le gluten, le lactose, ou de me nourrir d’Oméga3, ou encore de méditer profondément pour me préserver des ravages de mes troubles bipolaires.
C’est également pour cela que je sais aussi que mes éventuelles qualités, les leçons tirées de l’expérience sont des armes, mais qu’en face de la maladie, il faut souvent solliciter un maximum d’outils, mettre toutes les chances de son côté.
J’ai reçu hier un appel de ma sœur. Elle s’inquiète pour sa fille aînée. Elle la sent différente et étant elle-même d’un naturel anxieux, elle anticipe le pire.
Dans une famille, la bipolarité, les troubles psychiques, prennent parfois des allures de fléau.
Tant qu’il y a le secret pour dissimuler ou simplement parce qu’en l’absence de diagnostic et de compréhension de ce diagnostic, le lien entre les situations des membres d’une même famille ne se fait pas.
J’ai mis des années à réaliser que mon oncle avait souffert des mêmes maux. Les pièces du puzzle se sont réunis avec des éléments entendus et mes souvenirs de lui («à Lyon, il était en dépression», «il voyait un psychiatre», j’avais assisté à un grand déballage entre lui et son père, il se mettait dans des situations financières délicates, il faisait des choix professionnels assez extrêmes, il était sensible, etc, etc). Notre proximité n’était pas si étonnante…
Pour conclure, le plus essentiel est de s’approprier son parcours, ne pas rester spectateur des événements.
Cette vie vaut d’être vécue, même si elle comporte pas mal de défis plus complexes que ceux de Monsieur et Madame Toulemonde. Il faut garder à l’esprit que Monsieur et Madame Toulemonde ne sont pas moins fragiles que nous.
Bon dimanche,
Clémentine
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
coucou Clem'
je t'ai lu avec attention et j'apprecie ta façon d'analyser et d'aborder ta pathologie ..
c'est sur que pour se stabiliser il faut devenir acteur et non spectateur de sa maladie ...
si on ne veut pas "subir" je crois qu'il faut "agir"...et "réagir"
je crois que la stabilisation n'a malheureusement pas la même saveur pour tous ..
chacun trame son propre parcours ...le principal c'est de trouver un equilibre et de prendre conscience que si on ne va pas bien c'est que peut etre on a pas tout mis en oeuvre pour cela ..
faut bien admettre aussi que même stabilisé l'humeur ne reste pas lisse et qu'il y a des jours on subit (bipo ou pas)les coups durs de la vie.
je felicite en passant tous ceux qui sont stabilisés et partagent leur experience avec ceux qui se battent encore pour atteindre la "sérénité "...
mireille
je t'ai lu avec attention et j'apprecie ta façon d'analyser et d'aborder ta pathologie ..
c'est sur que pour se stabiliser il faut devenir acteur et non spectateur de sa maladie ...
si on ne veut pas "subir" je crois qu'il faut "agir"...et "réagir"
je crois que la stabilisation n'a malheureusement pas la même saveur pour tous ..
chacun trame son propre parcours ...le principal c'est de trouver un equilibre et de prendre conscience que si on ne va pas bien c'est que peut etre on a pas tout mis en oeuvre pour cela ..
faut bien admettre aussi que même stabilisé l'humeur ne reste pas lisse et qu'il y a des jours on subit (bipo ou pas)les coups durs de la vie.
je felicite en passant tous ceux qui sont stabilisés et partagent leur experience avec ceux qui se battent encore pour atteindre la "sérénité "...
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: Clefs de ma stabilisation
Bonjour Mireille,
J'ai peur de trop me répéter sur ce forum et de tourner en boucle. C'est peut-être pour cela que je reste de moins en moins longtemps ici.
Il faut dire que de mon côté, j'ai fait de nombreuses fois le tour de ma bipolarité.
Enfin, le fil reste consultable et je n'ai pas besoin d'être présente tous les jours.
Je tiens à te remercier également pour l'accueil que tu fais aux nouveaux arrivants et pour ton enthousiasme communicatif. Tu t'es merveilleusement bien adaptée ici, en faisant preuve de beaucoup de souplesse.
Pour ma part, je vais à nouveau m'éloigner du forum. Rien ne remplace les contacts "en vrai".
Clémentine
J'ai peur de trop me répéter sur ce forum et de tourner en boucle. C'est peut-être pour cela que je reste de moins en moins longtemps ici.
Il faut dire que de mon côté, j'ai fait de nombreuses fois le tour de ma bipolarité.
Enfin, le fil reste consultable et je n'ai pas besoin d'être présente tous les jours.
Je tiens à te remercier également pour l'accueil que tu fais aux nouveaux arrivants et pour ton enthousiasme communicatif. Tu t'es merveilleusement bien adaptée ici, en faisant preuve de beaucoup de souplesse.
Pour ma part, je vais à nouveau m'éloigner du forum. Rien ne remplace les contacts "en vrai".
Clémentine
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
Clémentine a écrit:
chez moi il ne suffit pas, malheureusement, d’éviter le gluten, le lactose, ou de me nourrir d’Oméga3, ou encore de méditer profondément pour me préserver des ravages de mes troubles bipolaires.
Salut Clémentine,
j'en déduis que tu as déjà pratiqué le régime SGSC ( sans gluen et sans caséine ).
A quel moment de ta vie l'as-tu mis en place ?
Sur quelle durée ?
N'as-tu pas constaté une amélioration de ta santé physique à défaut de tes problèmes d'humeur ?
En ce qui concerne la méditation, quel a été ton niveau de pratique ?
En faisais-tu beaucoup ?
S'agissait-il de méditation en pleine conscience ou plutôt de sophrologie ?
Merci d'avance de tes réponses?
Cordialement,
Fabrice
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
merci Clementine
n'hesite pas a me contacter je reste a ton ecoute par quelque moyen que ce soit ...
tu es ici chez toi ..tu fais egalement beaucoup pour ce forum ..je suis tres heureuse d'avoir croisé ta route .
et d'avoir fait ta connaissance lors de la rencontre a Paris ..
prends soin de toi et de tes hommes qui sont je sais pour toi une priorité ...
je t'embrasse affectueusement
mireille
n'hesite pas a me contacter je reste a ton ecoute par quelque moyen que ce soit ...
tu es ici chez toi ..tu fais egalement beaucoup pour ce forum ..je suis tres heureuse d'avoir croisé ta route .
et d'avoir fait ta connaissance lors de la rencontre a Paris ..
prends soin de toi et de tes hommes qui sont je sais pour toi une priorité ...
je t'embrasse affectueusement
mireille
mireille- Nombre de messages : 9254
Age : 78
Date d'inscription : 02/08/2008
Re: Clefs de ma stabilisation
Merci de nous faire partager "tes réflexions" Clémentine !
J'ai lu avec attention ton post !
Comme toujours, ça fait avancer le Schmilbilick !
J'ai lu avec attention ton post !
Comme toujours, ça fait avancer le Schmilbilick !
Invité- Invité
Re: Clefs de ma stabilisation
Bonjour Fabrice,
Mes expériences "alternatives" (ou complémentaires) commencent à dater.
Dans les débuts avec la maladie, j'ai souvenir d'avoir eu recours en phase basse à une forme d'automédication, avec notamment du millepertuis. Sans succès.
L'année la plus marquée en recherche d'alternatives au traitement médicamenteux aura été 2006, car je voulais trouver un moyen de mener une grossesse sans molécules tératogènes.
En effet, déjà stabilisée parfaitement sous lithium, le problème de la maternité restait entier.
Je n'ai pas été guidée dans ma recherche et je m'y suis sans doute mal prise. En vrac, essai de yoga, sophrologie, tai chi, relaxation/méditation et en parallèle cure d'oméga 3 sur 3 mois et attention plus particulière à l'alimentation (notamment remplacement du lait de vache par du lait d'amandes). Une amie allergique au gluten m'avait également sensibilisée. Un autre ami m'avait alerté davantage sur l'usage de l'aluminium au contact des aliments...
En effet, sans doute pas grand chose à voir avec une démarche structurée et cadrée. D'où un résultat plutôt nul.
Enfin, il y a toujours quelque chose à garder de ces expériences qui ne nous semblent pas suffisamment concluantes. Pour moi, ça aura été de mieux connaître mes moyens d'évacuer le stress et ceux pour me constituer des ressources.
Cette description n'est pas bien intéressante et il serait sans doute beaucoup plus positif que tu expliques comment ton approche t'a permis d'aller mieux. De manière, à ce que d'autres puissent éventuellement puiser dans ton témoignage des stratégies qu'ils adapteront à leur terrain propre.
Mon vécu à ce sujet est très superficiel, je l'avoue.
Bon dimanche à toi.
à Piloup et Lilly.
Clémentine
Mes expériences "alternatives" (ou complémentaires) commencent à dater.
Dans les débuts avec la maladie, j'ai souvenir d'avoir eu recours en phase basse à une forme d'automédication, avec notamment du millepertuis. Sans succès.
L'année la plus marquée en recherche d'alternatives au traitement médicamenteux aura été 2006, car je voulais trouver un moyen de mener une grossesse sans molécules tératogènes.
En effet, déjà stabilisée parfaitement sous lithium, le problème de la maternité restait entier.
Je n'ai pas été guidée dans ma recherche et je m'y suis sans doute mal prise. En vrac, essai de yoga, sophrologie, tai chi, relaxation/méditation et en parallèle cure d'oméga 3 sur 3 mois et attention plus particulière à l'alimentation (notamment remplacement du lait de vache par du lait d'amandes). Une amie allergique au gluten m'avait également sensibilisée. Un autre ami m'avait alerté davantage sur l'usage de l'aluminium au contact des aliments...
En effet, sans doute pas grand chose à voir avec une démarche structurée et cadrée. D'où un résultat plutôt nul.
Enfin, il y a toujours quelque chose à garder de ces expériences qui ne nous semblent pas suffisamment concluantes. Pour moi, ça aura été de mieux connaître mes moyens d'évacuer le stress et ceux pour me constituer des ressources.
Cette description n'est pas bien intéressante et il serait sans doute beaucoup plus positif que tu expliques comment ton approche t'a permis d'aller mieux. De manière, à ce que d'autres puissent éventuellement puiser dans ton témoignage des stratégies qu'ils adapteront à leur terrain propre.
Mon vécu à ce sujet est très superficiel, je l'avoue.
Bon dimanche à toi.
à Piloup et Lilly.
Clémentine
Invité- Invité
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