Lamictal
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Trouble bipolaire — Maniaco-dépression :: Angie :: Forum syne - Trouble bipolaire / MD :: Les médicaments
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Re: Lamictal
Coucou à tous
Je reviens sur le Forum et je découvre plein de messages au sujet de Lamictal...
Moi aussi Medicis il m'arrivait à une époque d'avoir les mâchoires serrées je crois même que je grinçais des dents.
Pour l'ostéoporose je prenais aussi du Calcium et Vit D mais je n'ai plus consulté mon médecin traitant il faut absolument que je le fasse mais avec nos problèmes on cherche, en tout cas moi, à soigner notre petit cerveau et on en oublie le reste c'est pourtant important aussi de prendre soin de notre santé physique.
Melody je prends 100 de Lamictal (ce sont les prises de sang qui permettent de déterminer le dosage) j'ai l'impression que je vais mieux qu'avant mais je panique très vite notamment lorsqu'il s'agit de papiers, d'argent. Il m'arrivait par fois de payer 2 fois la même facture, c'est un comble...je ne savais plus très bien ce que je faisais.
Maintenant j'ai une "fourre" dans laquelle je mets les factures mensuelles à payer, cela m'aide, à la fin du mois je prends tout et j'additionne, parfois je me trompe mais dans l'ensemble ça marche.
Plusieurs fois Melody tu as parlé des problèmes que tu avais avec toute ces paperasses et c'est vrai que si une autre personne que ton mari pouvait t'aider cela se passerait peut-être d'une façon plus sereine. Effectivement pourquoi pas une assistante sociale cela fait partie de leur travail.
Merci Jacques pour le lien. Je ne l'ai pas encore lu et ne sais pas si je vais le faire d'ailleurs.l
Je ne sais pas quoi penser je constate que je suis moins mal alors pour moi c'est le plus important et je n'ai pas l'impression d'avoir plus d'idées suicidaires qu'avant, même moins puisque je suis mieux et que je retrouve un peu la notion de plaisir.
Moi aussi je te faire une grosse bise JB j'adore ton âne.
Je n'ai plus tous les messages sous les yeux mais bises à tous.
Arena a écrit un post sur le Lamictal alors je vais essayer de le retrouver il m'intéresse.
Je reviens sur le Forum et je découvre plein de messages au sujet de Lamictal...
Moi aussi Medicis il m'arrivait à une époque d'avoir les mâchoires serrées je crois même que je grinçais des dents.
Pour l'ostéoporose je prenais aussi du Calcium et Vit D mais je n'ai plus consulté mon médecin traitant il faut absolument que je le fasse mais avec nos problèmes on cherche, en tout cas moi, à soigner notre petit cerveau et on en oublie le reste c'est pourtant important aussi de prendre soin de notre santé physique.
Melody je prends 100 de Lamictal (ce sont les prises de sang qui permettent de déterminer le dosage) j'ai l'impression que je vais mieux qu'avant mais je panique très vite notamment lorsqu'il s'agit de papiers, d'argent. Il m'arrivait par fois de payer 2 fois la même facture, c'est un comble...je ne savais plus très bien ce que je faisais.
Maintenant j'ai une "fourre" dans laquelle je mets les factures mensuelles à payer, cela m'aide, à la fin du mois je prends tout et j'additionne, parfois je me trompe mais dans l'ensemble ça marche.
Plusieurs fois Melody tu as parlé des problèmes que tu avais avec toute ces paperasses et c'est vrai que si une autre personne que ton mari pouvait t'aider cela se passerait peut-être d'une façon plus sereine. Effectivement pourquoi pas une assistante sociale cela fait partie de leur travail.
Merci Jacques pour le lien. Je ne l'ai pas encore lu et ne sais pas si je vais le faire d'ailleurs.l
Je ne sais pas quoi penser je constate que je suis moins mal alors pour moi c'est le plus important et je n'ai pas l'impression d'avoir plus d'idées suicidaires qu'avant, même moins puisque je suis mieux et que je retrouve un peu la notion de plaisir.
Moi aussi je te faire une grosse bise JB j'adore ton âne.
Je n'ai plus tous les messages sous les yeux mais bises à tous.
Arena a écrit un post sur le Lamictal alors je vais essayer de le retrouver il m'intéresse.
garrigue- Nombre de messages : 2282
Age : 77
Type troubles : Bipolaire II - Borderline
Date d'inscription : 14/09/2008
Re: Lamictal
Coucou Arena je suis bête je l'avais sous les yeux le texte au sujet du Lamictal.
Bises.
Bises.
garrigue- Nombre de messages : 2282
Age : 77
Type troubles : Bipolaire II - Borderline
Date d'inscription : 14/09/2008
Re: Lamictal
Bonjour à tous,
Un petit coucou pour vous dire que je prend du lamictal (200 mg/jour) depuis avril 2009. Le psy me dit que la dépression est moins importante avec....malheureusement j'ai fait une dépression sévère à l'automne 2009 avec hospitalisation de 2 mois...alors le lamictal... je ne sais pas ? Les cycles sont devenus rapides
Un fait certain c'est que je tolère bien ce médicament !
Alors à voir dans le temps
Un petit coucou pour vous dire que je prend du lamictal (200 mg/jour) depuis avril 2009. Le psy me dit que la dépression est moins importante avec....malheureusement j'ai fait une dépression sévère à l'automne 2009 avec hospitalisation de 2 mois...alors le lamictal... je ne sais pas ? Les cycles sont devenus rapides
Un fait certain c'est que je tolère bien ce médicament !
Alors à voir dans le temps
Valériane- Nombre de messages : 305
Age : 59
Type troubles : TB I etats mixtes
Emploi / Statut : invalidité cat 2 + travail à temps partiel + RQTH
Date d'inscription : 22/07/2009
lamictal effet bien parfois
Le trouble bipolaire est une maladie très grave nécessitant un traitement médicamenteux par thymorégulateur. Les risques en sont le suicide en phase dépressive, un millier par an, et les crimes (au sens du code pénal) en phase maniaque moins nombreux heureusement (les conférences n'en font pas mention pour "déstigmatiser" les troubles bipolaires). La désocialisation (famille, travail) est très importante. C'est le contre-exemple parfait pour les théories d'"anti-psychiatrie" .
Les mécanismes biologiques sous-jacents des cycles de l'humeur commencent à être localisés dans les effets des neurotransmetteurs inositol et GABA. Ces mécanismes sous-jacents jouent aussi un rôle central dans l'épilepsie. De nombreux médicaments récents ( dépakote, tégretol, lamictal, zyprexa,etc..) sont des anti-épileptiques "recyclés" en thymorégulateurs (cela évite les essais de phase 1). L'ECT simule une crise d'épilepsie pour réguler le cycle de l'humeur. L'étude du "système" de l'humeur est extraordinairement difficile, par rapport aux systèmes de régulation corporels classiques, par exemple la régulation de la température par les hormones thyroidiennes que l'on apprend au lycée. Les mesures sanguines sont inefficaces, le cerveau étant protégé par le foie (rôle épurateur) et par la barriére hémato-encéphalite. Les études des métabolites des médicaments, à la mode dans les années 80, n'ont rien donné. La recherche fondamentale utilise aujourd'hui des images des caméra à positon (une sorte de scanner très complexe) pour visualiser directement les états de l'humeur et leur localisation. La puissance de l'outil d'analyse est illimitée mais la puissance du cerveau des chercheurs qui doit en faire la synthése tatonnante et limitée. Un progrés gigantesque sera réalisé quand un test biologique pourra déterminer le type de dépression (bipolaire ou unipolaire) et ainsi le traitement correspondant.
Il y a deux obstacles importants au traitement :
1). Les psychiatres "qui se refusent à traiter les troubles graves de l'humeur par la médication, même devant l'évidence clairement démontrée que le lithium et les antidépresseurs sont beaucoup plus efficaces que la seule psychothérapie" (K.R.Jamison). L'affaire Althusser pour la France en est une tragique illustration.
2). La guerre que les malades mènent contre les médicaments ( le lithium en particulier).
"J'avais réuni une armée de raisons pour former une forte ligne de résistance à la prise de médicaments. Certaines de ces raisons étaient de nature psychologique. D'autres tenaient aux effets secondaires" et "Les aspects psychologiques pesaient bien plus lourd que les effets secondaires dans ma résistance prolongée au lithium" (K.R.Jamison).
Dans la représentation du médicament, celui-ci doit être pris quand on est malade, il a un effet curatif. Son effet est aussi proportionnel à la dose. Le lithium, à doses thérapeutiques, agit à titre préventif en réglant, au moins, un système dans notre cerveau (le cycle de l'inosotol). Il est dangereux et inutile d'augmenter les doses. Lorsque le bipolaire est parti dans un cycle dépressif - il s'est "échappé" de la régulation - l'effet régulateur du lithium peut-être long à revenir. Un arrêt brusque de la prise du lithium provoque à 90%, un effet de "rebond" le bipolaire repartant brutalement dans un cycle.
Le traitement des accès de manie est également parfois dissuasif d'un traitement ultérieur voire punitif. Combien de bipolaires en phase maniaques sont-ils surdosés en halopéridol (Haldol) ou même en clopixol pour assurer une garde calme aux psychiatres et la sieste des infirmiers ? Après ces expériences il est normal qu'un bipolaire en phase manie soit plus que réticent à se faire hospitaliser.
Un autre obstacle psychologique est la nostalgie de la phase maniaque ou hypomaniaque , dans laquelle le bipolaire se sentait extraordinairement bien. Il faut plusieurs cycles destructeurs et un appui psychologique fort pour que le bipolaire maîtrise cette nostalgie d'un état ou tout parait possible et facile.
Pour surmonter la résistance à la prise de médicament au long cours, un programe psychoéducatif est nécessaire.
L'effet déraisonnable du placébo en phase dépressive brouille aussi les représentations et favorise l'Omega3 et toutes les medecines alternatives. (à developper)
En cherchant un peu un(e) bipolaire peut toujours trouver sur Paris un psychiatre (orientation psychanalytique) qui non seulement l'approuvera mais également considérera comme un signe de santé mentale retrouvée de "s'affranchir des béquilles médicamenteuses" ou "d'enlever la camisole chimique", le dit psychiatre ayant entendu parler pendant 20 mn au cours de sa formation de médecin des troubles bipolaires (ou PMD) ! "Je n'ai aucune indulgence pour les beaux esprits, surtout psychiatres et psychologues, qui s'opposent au traitement médical des maladies psychiatriques .. sans l'ombre d'un doute la psychose maniaco-depressive est une maladie organique : à de très rares exceptions, le traiter hors médication est une faute professionnelle"(K.R.Jamison). Quand on a eu à "supporter" 6 mois de dépression mélancolique dues à un arrêt du lithium ou un suicide, la compétence de certains psychiatres français semble avoir été obtenue dans une pochette surprise : les articles scientifiques de démonstration de l'efficacité du lithium en prévention datent de 1967 et 1970 (cf références). Les thymorégulateurs sont plutôt sous-utilisés que sur-utilisés : en France un bipolaire est diagnostiqué 8 ans en moyenne après le début de sa maladie. Ce n'est pas le cas pour les tranquillisants et anti-dépresseurs dont l'usage est plus répandu en France que dans les pays voisins.
Un autre sujet de débat (sur le net, pas chez les spécialistes) concerne l'électro-narcose ou ECT. Cette forme de traitement, efficace sur les cas résistants, a maintenant comme seul effet secondaire les troubles passagers de la mémoire à court terme. Les premières ECT provoquaient des contractions musculaires spectaculaires, reprises dans des films comme "Vol au-dessus d'un nid de coucou" ou "un homme d'exception". Elle est stigmatisée par de nombreux sites internet comme étant une forme élaborée de torture et de réduction de la personnalité. C'est un traitement rapide (un mois avec un moyenne de 10 ECT) dont le domaine d'utilisation s'élargit après une longue eclipse (cf le livre de souvenirs de Pierre Deniker).
En schématisant, devant des dépressions profondes un (bon) psychiatre prescrira des anti-dépresseurs. Après 2 ou 3 EDM sans causes évidentes, il essaira le lithium en prévention ( c'est ce que préconise le DSM III, s'il l'a lu) ou un autre thymorégulateur et en désespoir de cause des ECT.
Difficultés du diagnostic : nécessité d'un historique, bipolaire II et adolescence. (à developper)
Colloque singulier et collaboration avec les accompagnants.
Analogie entre le rôle historique de la médecine de GALIEN ( moment critique) versus celle des barbiers et aujourd'hui les psychanalistes versus les neuropsychiatres. Langage des psychanalistes pour décrire les états de conscience, mais faiblesse des traitements. Neuropsychiatres avec médicaments efficace mais diagnostics souvent difficiles et domaines d'utilisation incertains.
La typologie des médecins (le généraliste, le généraliste "attaché" à Sainte Anne, le psychanaliste, le psychiatre qui n'y comprend rien, le neuropsychiatre chef de clinique, le pape des bipolaires, etc..) et des établissements de soins ( la clinique pour étudiants, la clinique luxe, la clinique lambda, le service psychiatrique poubelle dans un hopital général (2 alcolo, 2 drogués, 1 clodo, 3 dépressif) , le service psychiatrique spécialisé crise, l'hopital de jour, le CAC), vu des patients et de leurs accompagnants, mériterait un chapitre spécial. Sans avoir le talent de Nanni Moretti, cela devrait quand même être lisible.
En conclusion "Le trouble bipolaire est sous-diagnostiqué et fréquemment fait l'objet d'u
Les mécanismes biologiques sous-jacents des cycles de l'humeur commencent à être localisés dans les effets des neurotransmetteurs inositol et GABA. Ces mécanismes sous-jacents jouent aussi un rôle central dans l'épilepsie. De nombreux médicaments récents ( dépakote, tégretol, lamictal, zyprexa,etc..) sont des anti-épileptiques "recyclés" en thymorégulateurs (cela évite les essais de phase 1). L'ECT simule une crise d'épilepsie pour réguler le cycle de l'humeur. L'étude du "système" de l'humeur est extraordinairement difficile, par rapport aux systèmes de régulation corporels classiques, par exemple la régulation de la température par les hormones thyroidiennes que l'on apprend au lycée. Les mesures sanguines sont inefficaces, le cerveau étant protégé par le foie (rôle épurateur) et par la barriére hémato-encéphalite. Les études des métabolites des médicaments, à la mode dans les années 80, n'ont rien donné. La recherche fondamentale utilise aujourd'hui des images des caméra à positon (une sorte de scanner très complexe) pour visualiser directement les états de l'humeur et leur localisation. La puissance de l'outil d'analyse est illimitée mais la puissance du cerveau des chercheurs qui doit en faire la synthése tatonnante et limitée. Un progrés gigantesque sera réalisé quand un test biologique pourra déterminer le type de dépression (bipolaire ou unipolaire) et ainsi le traitement correspondant.
Il y a deux obstacles importants au traitement :
1). Les psychiatres "qui se refusent à traiter les troubles graves de l'humeur par la médication, même devant l'évidence clairement démontrée que le lithium et les antidépresseurs sont beaucoup plus efficaces que la seule psychothérapie" (K.R.Jamison). L'affaire Althusser pour la France en est une tragique illustration.
2). La guerre que les malades mènent contre les médicaments ( le lithium en particulier).
"J'avais réuni une armée de raisons pour former une forte ligne de résistance à la prise de médicaments. Certaines de ces raisons étaient de nature psychologique. D'autres tenaient aux effets secondaires" et "Les aspects psychologiques pesaient bien plus lourd que les effets secondaires dans ma résistance prolongée au lithium" (K.R.Jamison).
Dans la représentation du médicament, celui-ci doit être pris quand on est malade, il a un effet curatif. Son effet est aussi proportionnel à la dose. Le lithium, à doses thérapeutiques, agit à titre préventif en réglant, au moins, un système dans notre cerveau (le cycle de l'inosotol). Il est dangereux et inutile d'augmenter les doses. Lorsque le bipolaire est parti dans un cycle dépressif - il s'est "échappé" de la régulation - l'effet régulateur du lithium peut-être long à revenir. Un arrêt brusque de la prise du lithium provoque à 90%, un effet de "rebond" le bipolaire repartant brutalement dans un cycle.
Le traitement des accès de manie est également parfois dissuasif d'un traitement ultérieur voire punitif. Combien de bipolaires en phase maniaques sont-ils surdosés en halopéridol (Haldol) ou même en clopixol pour assurer une garde calme aux psychiatres et la sieste des infirmiers ? Après ces expériences il est normal qu'un bipolaire en phase manie soit plus que réticent à se faire hospitaliser.
Un autre obstacle psychologique est la nostalgie de la phase maniaque ou hypomaniaque , dans laquelle le bipolaire se sentait extraordinairement bien. Il faut plusieurs cycles destructeurs et un appui psychologique fort pour que le bipolaire maîtrise cette nostalgie d'un état ou tout parait possible et facile.
Pour surmonter la résistance à la prise de médicament au long cours, un programe psychoéducatif est nécessaire.
L'effet déraisonnable du placébo en phase dépressive brouille aussi les représentations et favorise l'Omega3 et toutes les medecines alternatives. (à developper)
En cherchant un peu un(e) bipolaire peut toujours trouver sur Paris un psychiatre (orientation psychanalytique) qui non seulement l'approuvera mais également considérera comme un signe de santé mentale retrouvée de "s'affranchir des béquilles médicamenteuses" ou "d'enlever la camisole chimique", le dit psychiatre ayant entendu parler pendant 20 mn au cours de sa formation de médecin des troubles bipolaires (ou PMD) ! "Je n'ai aucune indulgence pour les beaux esprits, surtout psychiatres et psychologues, qui s'opposent au traitement médical des maladies psychiatriques .. sans l'ombre d'un doute la psychose maniaco-depressive est une maladie organique : à de très rares exceptions, le traiter hors médication est une faute professionnelle"(K.R.Jamison). Quand on a eu à "supporter" 6 mois de dépression mélancolique dues à un arrêt du lithium ou un suicide, la compétence de certains psychiatres français semble avoir été obtenue dans une pochette surprise : les articles scientifiques de démonstration de l'efficacité du lithium en prévention datent de 1967 et 1970 (cf références). Les thymorégulateurs sont plutôt sous-utilisés que sur-utilisés : en France un bipolaire est diagnostiqué 8 ans en moyenne après le début de sa maladie. Ce n'est pas le cas pour les tranquillisants et anti-dépresseurs dont l'usage est plus répandu en France que dans les pays voisins.
Un autre sujet de débat (sur le net, pas chez les spécialistes) concerne l'électro-narcose ou ECT. Cette forme de traitement, efficace sur les cas résistants, a maintenant comme seul effet secondaire les troubles passagers de la mémoire à court terme. Les premières ECT provoquaient des contractions musculaires spectaculaires, reprises dans des films comme "Vol au-dessus d'un nid de coucou" ou "un homme d'exception". Elle est stigmatisée par de nombreux sites internet comme étant une forme élaborée de torture et de réduction de la personnalité. C'est un traitement rapide (un mois avec un moyenne de 10 ECT) dont le domaine d'utilisation s'élargit après une longue eclipse (cf le livre de souvenirs de Pierre Deniker).
En schématisant, devant des dépressions profondes un (bon) psychiatre prescrira des anti-dépresseurs. Après 2 ou 3 EDM sans causes évidentes, il essaira le lithium en prévention ( c'est ce que préconise le DSM III, s'il l'a lu) ou un autre thymorégulateur et en désespoir de cause des ECT.
Difficultés du diagnostic : nécessité d'un historique, bipolaire II et adolescence. (à developper)
Colloque singulier et collaboration avec les accompagnants.
Analogie entre le rôle historique de la médecine de GALIEN ( moment critique) versus celle des barbiers et aujourd'hui les psychanalistes versus les neuropsychiatres. Langage des psychanalistes pour décrire les états de conscience, mais faiblesse des traitements. Neuropsychiatres avec médicaments efficace mais diagnostics souvent difficiles et domaines d'utilisation incertains.
La typologie des médecins (le généraliste, le généraliste "attaché" à Sainte Anne, le psychanaliste, le psychiatre qui n'y comprend rien, le neuropsychiatre chef de clinique, le pape des bipolaires, etc..) et des établissements de soins ( la clinique pour étudiants, la clinique luxe, la clinique lambda, le service psychiatrique poubelle dans un hopital général (2 alcolo, 2 drogués, 1 clodo, 3 dépressif) , le service psychiatrique spécialisé crise, l'hopital de jour, le CAC), vu des patients et de leurs accompagnants, mériterait un chapitre spécial. Sans avoir le talent de Nanni Moretti, cela devrait quand même être lisible.
En conclusion "Le trouble bipolaire est sous-diagnostiqué et fréquemment fait l'objet d'u
Invité- Invité
Re: Lamictal
Bonjour Melody,
Cet article est extrèmement intéressant.. j'aimerai savoir d'où il vient et de qui il est comme ça je peux lire le reste et me renseigner..
On dirait un exposé...
J'ai aimé ce passage, mais de quoi l'auteur parle t il quand il parle du chapitre spécial?
Cet article est extrèmement intéressant.. j'aimerai savoir d'où il vient et de qui il est comme ça je peux lire le reste et me renseigner..
On dirait un exposé...
J'ai aimé ce passage, mais de quoi l'auteur parle t il quand il parle du chapitre spécial?
La typologie des médecins (le généraliste, le généraliste "attaché" à Sainte Anne, le psychanaliste, le psychiatre qui n'y comprend rien, le neuropsychiatre chef de clinique, le pape des bipolaires, etc..) et des établissements de soins ( la clinique pour étudiants, la clinique luxe, la clinique lambda, le service psychiatrique poubelle dans un hopital général (2 alcolo, 2 drogués, 1 clodo, 3 dépressif) , le service psychiatrique spécialisé crise, l'hopital de jour, le CAC), vu des patients et de leurs accompagnants, mériterait un chapitre spécial. Sans avoir le talent de Nanni Moretti, cela devrait quand même être lisible.
Re: Lamictal
bonjour,
j'ai pris la référence sur psychomédia apres je ne sais
plouf mon sujet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j'ai pris la référence sur psychomédia apres je ne sais
plouf mon sujet!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Invité- Invité
Re: Lamictal
Bonjour Garrigue,
En relisant les posts au sujet du lamictal, je m'aperçois que ton médecin te fait faire des prises de sang pour "doser" le lamictal. Pour ma part, rien de tout cela n'est fait. Alors ? Prise de sang ou pas ??!!
Merci de me renseigner.
En relisant les posts au sujet du lamictal, je m'aperçois que ton médecin te fait faire des prises de sang pour "doser" le lamictal. Pour ma part, rien de tout cela n'est fait. Alors ? Prise de sang ou pas ??!!
Merci de me renseigner.
Valériane- Nombre de messages : 305
Age : 59
Type troubles : TB I etats mixtes
Emploi / Statut : invalidité cat 2 + travail à temps partiel + RQTH
Date d'inscription : 22/07/2009
Re: Lamictal
Bonjour,
Personnellement je prend du lamictal et du lithium. Et si j'ai des prises de sang pour le lithium (carbolith 4 x 300/jour), je n'en ai jamais eu pour le lamictal (150mg par jour). En faite, mon psy a établi que 150mg était le bon dosage puisque c'est là que je me suis sentie mieux puis bien.
En faite contrairement au lithium je ne prend pas le lamictal depuis longtemps (début septembre 2009) et ce suite à un retour des cycles hypomanie puis dépression.
Personnellement l'association lithium + lamictal est une belle réussite. Je ne m'étais jamais senti aussi bien depuis fort longtemps (des années).
Je n'ai jamais eu d'effets secondaires dues au lamictal. Personnellement il m'a aidé à sortir de la dépression et à retrouver une certaine énergie et joie que je n'avais plus.
Voilà pour ma petite expèrience avec le lamictal.
Foly
Personnellement je prend du lamictal et du lithium. Et si j'ai des prises de sang pour le lithium (carbolith 4 x 300/jour), je n'en ai jamais eu pour le lamictal (150mg par jour). En faite, mon psy a établi que 150mg était le bon dosage puisque c'est là que je me suis sentie mieux puis bien.
En faite contrairement au lithium je ne prend pas le lamictal depuis longtemps (début septembre 2009) et ce suite à un retour des cycles hypomanie puis dépression.
Personnellement l'association lithium + lamictal est une belle réussite. Je ne m'étais jamais senti aussi bien depuis fort longtemps (des années).
Je n'ai jamais eu d'effets secondaires dues au lamictal. Personnellement il m'a aidé à sortir de la dépression et à retrouver une certaine énergie et joie que je n'avais plus.
Voilà pour ma petite expèrience avec le lamictal.
Foly
Foly- Nombre de messages : 32
Age : 55
Type troubles : Bipolaire II
Emploi / Statut : Responsable marketing
Date d'inscription : 23/03/2010
Re: Lamictal
Bonjour ça fait 3 mois que je sous Lamictal et je ne peux pas dire que je vais bien, déjà mes pensées sont confuses, je dis souvent n'importe quoi, et mon cerveau marche comme au ralenti, j'ai des trous de mémoire et déjà j'avais des problèmes de mémoire! Sans compter la fatigue et les bouffées de chaleur, que je n'avais pas auparavant. Mais le pire c'est depuis que je prends ce médicament j'ai des fréquentes phases de grosses dépressions, je n'arrète pas de pleurer, j'ai des idées de suicide, je me sens persécutée, très angoissée. Mais le psy m'a dit que c'était le seul thymorégulateur qui ne fait pas grossir, car je dois perdre du poids. J'ai rendez-vous en début de semaine on verra bien.
gina- Nombre de messages : 7
Type troubles : psychotique
Emploi / Statut : AAH
Date d'inscription : 17/07/2010
Gina
Je t'encourage à mesurer avec ton psy les bénéfices/risques du produit que tu prends. Son but est de stabiliser ton humeur, pas de te faire perdre du poids. A ce jour, les résultats te semblent-ils répondre à tes attentes?
Une amie à pris du poids sous lamictal, mais l'amélioration de son humeur et de sa vie en général en vaut largement la peine. Pour ma part j'ai perdu du poids sous lithium . J'ai de la chance, surtout parce que c'est le premier thymorégulateur qui se soit avéré satisfaisant pour moi.
Ne perd pas espoir
Une amie à pris du poids sous lamictal, mais l'amélioration de son humeur et de sa vie en général en vaut largement la peine. Pour ma part j'ai perdu du poids sous lithium . J'ai de la chance, surtout parce que c'est le premier thymorégulateur qui se soit avéré satisfaisant pour moi.
Ne perd pas espoir
Maïa- Nombre de messages : 12
Date d'inscription : 30/06/2010
Re: Lamictal
Tout à fait d'accord avec toi mais si je prend un thymorégulateur qui fait prendre du poids là je serais encore plus malheureuse! Car je suis en train de retrouver mon corps d'avant, car j'ai pris des kilos depuis quelques années, et atteindre cet objectif me motive émormément. Etre bien dans son corps est très important aussi. D'ailleurs si le psy me prescrirait un thymorégulateur qui fait grossir je ne le prendrais pas. J'ai déjà pris plusieurs thymorégulateurs qui n'ont eu aucun effet sur moi, téralithe, tégrétol, dépakote, dépamide...Ce qu'il me faut c'est un médicament qui calme mes angoisses, mes obsessions, et un autre anti-dépresseur le cymbalta n'agit pas vraiment apparemment.
gina- Nombre de messages : 7
Type troubles : psychotique
Emploi / Statut : AAH
Date d'inscription : 17/07/2010
Re: Lamictal
Bonjour !
Mardi dernier, j'étais ches mon ophtalmo que je n'avais pas vu depuis neuf ans. Il me demande si je suis toujours sous lithium. Je lui réponds non, sous Dépakote. Mais lui précise que je cherche un psy acceptant de ma prescrire du Lamictal. Comme il ne connaissait pas ce médicament, il a plongé sur sa base professionnelle (laquelle ?) et a trouvé lamlical, avec 3 lignes dédiées aus troubles bipolaires : cet antiépileptique peut-être administré à l'adulte de plus de 18 ans présentant un trouble bipolaire de type 1 en vue de prévenir les épisodes dépressifs majeurs, mais reste inefficace pour les phases maniaques.
Mais qu'est-ce qu'attend cette &&&&& de psy de mon cmp pour me le prescrire : je suis bipo 1 en EDM depuis plus d'un an et en dépression depuis plus de deux ans et demis !…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Mardi dernier, j'étais ches mon ophtalmo que je n'avais pas vu depuis neuf ans. Il me demande si je suis toujours sous lithium. Je lui réponds non, sous Dépakote. Mais lui précise que je cherche un psy acceptant de ma prescrire du Lamictal. Comme il ne connaissait pas ce médicament, il a plongé sur sa base professionnelle (laquelle ?) et a trouvé lamlical, avec 3 lignes dédiées aus troubles bipolaires : cet antiépileptique peut-être administré à l'adulte de plus de 18 ans présentant un trouble bipolaire de type 1 en vue de prévenir les épisodes dépressifs majeurs, mais reste inefficace pour les phases maniaques.
Mais qu'est-ce qu'attend cette &&&&& de psy de mon cmp pour me le prescrire : je suis bipo 1 en EDM depuis plus d'un an et en dépression depuis plus de deux ans et demis !…
Bonne journée. Bises aux filles . Jacques
Re: Lamictal
Je comprends ta frustration Jacques... elle argumente comment le fait de ne pas t'en prescrire?
Re: Lamictal
Bonsoir Jacques,
Je prends du Lamictal depuis plus d'un an. Le lamictal a amélioré mon humeur, mais pas de manière miraculeuse car j'ai fait un épisode dépressif sévère avec 2 mois d'hospitalisation. Il a fallu ajouter d'autres molécules: AD(effexor), neuroleptique (abilify)..etc. L'abilify à faible dose (5mg), pas plus, aurait des vertues antidepressives. Il est vrai que je suis plus tonique avec l'abilify.
Le psy me trouve mieux avec le Lamictal que le tégrétol et autres thymorégulateurs.
Ce qu'il faut savoir c'est que le lamictal est hors AMM et certains psy n'osent pas le prescrire. Pour l'avoir mon psy m'a demandé d'aller voir un grand ponte ! qui avait l'autorisation de le prescrire. Depuis, mon psy habituel renouvelle le lamictal.
Il y a aussi la solution d'aller voir un psy en libéral.
Ne restes pas comme cela.
Bien à toi
Je prends du Lamictal depuis plus d'un an. Le lamictal a amélioré mon humeur, mais pas de manière miraculeuse car j'ai fait un épisode dépressif sévère avec 2 mois d'hospitalisation. Il a fallu ajouter d'autres molécules: AD(effexor), neuroleptique (abilify)..etc. L'abilify à faible dose (5mg), pas plus, aurait des vertues antidepressives. Il est vrai que je suis plus tonique avec l'abilify.
Le psy me trouve mieux avec le Lamictal que le tégrétol et autres thymorégulateurs.
Ce qu'il faut savoir c'est que le lamictal est hors AMM et certains psy n'osent pas le prescrire. Pour l'avoir mon psy m'a demandé d'aller voir un grand ponte ! qui avait l'autorisation de le prescrire. Depuis, mon psy habituel renouvelle le lamictal.
Il y a aussi la solution d'aller voir un psy en libéral.
Ne restes pas comme cela.
Bien à toi
Valériane- Nombre de messages : 305
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Type troubles : TB I etats mixtes
Emploi / Statut : invalidité cat 2 + travail à temps partiel + RQTH
Date d'inscription : 22/07/2009
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