Ne pas se laisser définir par notre maladie
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chispa
Jacques
Gab09
Garance
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Ne pas se laisser définir par notre maladie
Récemment ma psy m'a dit de ne pas me définir sans cesse par la bipolarité.
Elle pense que cela enferme.
J'ai réfléchi et je pense qu'elle a raison. Nous ne sommes pas seulement bipolaire. Nous avons chacun nos caractéristiques, notre personnalité, nos envies, nos espoirs. Certes nous sommes particuliers mais cela ne doit pas tout envahir.
Qu'en pensez-vous ?
Amicalement
Garance
Elle pense que cela enferme.
J'ai réfléchi et je pense qu'elle a raison. Nous ne sommes pas seulement bipolaire. Nous avons chacun nos caractéristiques, notre personnalité, nos envies, nos espoirs. Certes nous sommes particuliers mais cela ne doit pas tout envahir.
Qu'en pensez-vous ?
Amicalement
Garance
Garance- Nombre de messages : 188
Age : 58
Type troubles : Bipolaire - Dysthymique stabilisée
Emploi / Statut : Secrétaire commerciale
Date d'inscription : 08/01/2009
dans quel état g'ère ?
Bonjour garance
A mon sens ta psy et toi même avez raison, "il ne faut pas sans cesse se définir par rapport à sa bipolarité".
Mon problème c'est que je suis en ce moement à fond dans cette démarche (me définir uniquement par rapport à ma bipolarité), mais je sens bien qu'il faut en sortir...
Je suis en fait dans une phase charnière, mon couple n'est plus, depuis qq mois (15 ans de vie commune), je suis en congé longue maladie depuis 3 mois, plus ou moins en dépression, j'ai fait une manie agressive et mystique et je m' isole de tout mon environnement amical et socio professionel, avec une idée fixe: m'excuser et me justifier...donc tourner en rond sur mon état bipolaire...et peut être aussi l'autoflagellation...
D'autre part, je crois, enfin c'est ce que je m'éfforce de me dire: la terre continue à tourner...sous entendu, elle ne tourne pas autour de mon nombril...donc progressivement essayer de reprendre contact et retrouver le goût aux choses, et le goût des autres...qui ont leur propre vie, et aussi leur propre soufrance...et qui m'apprécient (ce qu'ils me renvoient) pour ce que je suis et pas pour ma maladie...
Déjà comme j'ai une phobie actuellement de me ballader dans ma ville, mon psychiatre m'a dit: vous n'avez pas inscrit "bipolaire" sur le front...
Ma psychothérapeute m'a aussi dit: ne vous justifier pas, ne vous excuser pas sans cesse...
Enfin voilà, chez moi, il y a du boulot, surtout sur la culpabilité et le regard des autres...ce fameux regard des autres dont on se fout royalement, mais alors royalement en "manie"....quel deuil...
En conclusion (aujourd'hui...demain je ne sais pas...), je dirais (je sais que c'est pas facile) qu'il est bon quand on est passé par la dépression et la manie de retrouver doucement, avec notre personalité, avec du temps, des opportunités, peut être de la chance...un sens à sa vie..., mais peut être qq chose de trés modeste, juste par petite touche...
Amicalement
gab
A mon sens ta psy et toi même avez raison, "il ne faut pas sans cesse se définir par rapport à sa bipolarité".
Mon problème c'est que je suis en ce moement à fond dans cette démarche (me définir uniquement par rapport à ma bipolarité), mais je sens bien qu'il faut en sortir...
Je suis en fait dans une phase charnière, mon couple n'est plus, depuis qq mois (15 ans de vie commune), je suis en congé longue maladie depuis 3 mois, plus ou moins en dépression, j'ai fait une manie agressive et mystique et je m' isole de tout mon environnement amical et socio professionel, avec une idée fixe: m'excuser et me justifier...donc tourner en rond sur mon état bipolaire...et peut être aussi l'autoflagellation...
D'autre part, je crois, enfin c'est ce que je m'éfforce de me dire: la terre continue à tourner...sous entendu, elle ne tourne pas autour de mon nombril...donc progressivement essayer de reprendre contact et retrouver le goût aux choses, et le goût des autres...qui ont leur propre vie, et aussi leur propre soufrance...et qui m'apprécient (ce qu'ils me renvoient) pour ce que je suis et pas pour ma maladie...
Déjà comme j'ai une phobie actuellement de me ballader dans ma ville, mon psychiatre m'a dit: vous n'avez pas inscrit "bipolaire" sur le front...
Ma psychothérapeute m'a aussi dit: ne vous justifier pas, ne vous excuser pas sans cesse...
Enfin voilà, chez moi, il y a du boulot, surtout sur la culpabilité et le regard des autres...ce fameux regard des autres dont on se fout royalement, mais alors royalement en "manie"....quel deuil...
En conclusion (aujourd'hui...demain je ne sais pas...), je dirais (je sais que c'est pas facile) qu'il est bon quand on est passé par la dépression et la manie de retrouver doucement, avec notre personalité, avec du temps, des opportunités, peut être de la chance...un sens à sa vie..., mais peut être qq chose de trés modeste, juste par petite touche...
Amicalement
gab
Gab09- Nombre de messages : 444
Age : 57
Type troubles : Bipolaire 1
Emploi / Statut : technicien
Date d'inscription : 25/06/2009
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
Bonjour, Garance.
Exactement, nous ne sommes pas que bipolaires. Bipolaire est une de nos caractéristiques, et celle que nous devons réussir à faire passer en arrière plan justement : rester en état de veille interne, via son entourage immédiat aussi, mais vivre une vie normale ou presque compte tenu de la médication et de ses effets secondaires, tout cela après une psychothérapie adaptée.
Quel beau programme pour qui n'a pas la chance d'avoir près de chez soi le psychothérapeute adapté !…
Bonne journée. Bises . Jacques
Exactement, nous ne sommes pas que bipolaires. Bipolaire est une de nos caractéristiques, et celle que nous devons réussir à faire passer en arrière plan justement : rester en état de veille interne, via son entourage immédiat aussi, mais vivre une vie normale ou presque compte tenu de la médication et de ses effets secondaires, tout cela après une psychothérapie adaptée.
Quel beau programme pour qui n'a pas la chance d'avoir près de chez soi le psychothérapeute adapté !…
Bonne journée. Bises . Jacques
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
C'est certain qu'il ne faut pas se définir par la maladie; pourtant depuis le diagnostic, je n'arrête pas d'y penser; Et p ourtant je ne veux plus y penser, mais je n'arrive pas à m'empêcher d'être presque constamment à faire attention à mon niveau d'humeur; ¨pourtant j'en ai marre de penser à moi même, et au diagnostic. J'ai l'impression que ça devient une obsession. Je sais que je devrais pouvoir faire abstraction de tout ça, mais j'en suis pas encore là.. Manifestement, un an après, je ne digère encore pas vraiment...
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
Je comprends parfaitement ce que tu dis Chispa au point de parfois regretter de savoir que je suis bipolaire...C'est très envahissant comme idée. Et puis il y a une fatalité difficile à accepter. (J'ai compris que j'étais maniacodépressive il y a environ deux ans et l'espoir de sortir de mes "problèmes" s'est envolé avec l'acceptation du diagnostic.)
Mes amitiés
Mes amitiés
muriel- Nombre de messages : 75
Type troubles : TB II - états mixtes
Emploi / Statut : Emploi stable
Date d'inscription : 31/10/2008
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
les autres n'y pense pas ou disent"" elle est malade"" ça fait plaisir!!!je sais que on a son caractère mais va faire savoir a un non bipo la c'est titanesque
mais bon ils comprennent avec commisération ho!!! que ça ménerve ho!!! que ça m'énerve!!
comment réagir ?????? je me dis je ne suis pas malade ce coup ci """ je vais te saignera a blanc dis-je a mon ex qui me harceler es-ce la maladie ou mon tempérament? je suis assez terrible en tempérament faut le dire violente mais ne le montrant pas toujours un garçon manqué
mais douce si douce parfois au point de faire de la broderie lol enfin la vie c'est ça pour nous?? dites moi?
mais bon ils comprennent avec commisération ho!!! que ça ménerve ho!!! que ça m'énerve!!
comment réagir ?????? je me dis je ne suis pas malade ce coup ci """ je vais te saignera a blanc dis-je a mon ex qui me harceler es-ce la maladie ou mon tempérament? je suis assez terrible en tempérament faut le dire violente mais ne le montrant pas toujours un garçon manqué
mais douce si douce parfois au point de faire de la broderie lol enfin la vie c'est ça pour nous?? dites moi?
Invité- Invité
To bi polaire on not to bi ?
Salut
Le diagnostic je crois que c'est à double face. Une fois qu'il est fait, à la fois c'est un repère, on comprend... et aussi petit à petit on acquière quelques clefs mais c'est aussi la fatalité qui nous tombe dessus, c'est à vie, et là ça fait mal, à la fois de l'apprendre et aussi de savoir que les hauts et les bas reviendront, à moins bien sûr de trouver la stabilité (même si elle reste fragile). Certain d'entre vous l'ont trouvé et cela fait plaisir de le lire.
Ne pas se définir uniquement par raport à la maladie je crois peut être (je n'ai aucune certitude en fait) qu'il y a deux choses:
l'idée qu'on s'en fait pour soit même, l'équilibre personnel que l'on peut trouver, le fait de ne plus ruminer cela continuellement, de ne pas en faire une obsession. Donc essayer de prendre de la distance, relativiser (boudu quel horrible mot quand on est pas bien...) tout en restant "en veille" comme dit Jacques pour éviter et traiter... la bascule vers le haut ou vers le bas.
Et puis il y a peut être aussi la façon dont on se définit par rapport aux autres.
En ce moment, moi ce serait plutôt quand je croise qq: "bjr, gab: bipolaire 1", un peu comme un homme d'affaire américain qui présente sa carte avec son chiffe d'affaire...c'est nul, je ne me définis vis à vis de mon environnement que comme bipolaire, comme si cela étouffait tout le reste.
Mais les deux doivent être trés liés, la façon dont on se définit soit même, et la façon dont les autres nous définissent (ou dont on pense qu'ils nous définissent). C'est peut être bcp dans notre tête, en tout cas dans ma tête, du coup je fonde des espoirs sur une psychothérapie naissante, pour rebondir
J'aimerais aussi tellement pouvoir traiter mon cas avec humour et...autodérision... pour avancer, pour oublier la gravité de mon état. Mais en ce moment comme je suis en post manie avec les dégats occasionnés dans mon entourage et la crise inhérente, l'humour n'est pas vraiment de mise.
Cette idée d'humour n'est pas de moi, je l'ai lu dans ce blog, et je crois que c'est une piste.
Amities
gab
Le diagnostic je crois que c'est à double face. Une fois qu'il est fait, à la fois c'est un repère, on comprend... et aussi petit à petit on acquière quelques clefs mais c'est aussi la fatalité qui nous tombe dessus, c'est à vie, et là ça fait mal, à la fois de l'apprendre et aussi de savoir que les hauts et les bas reviendront, à moins bien sûr de trouver la stabilité (même si elle reste fragile). Certain d'entre vous l'ont trouvé et cela fait plaisir de le lire.
Ne pas se définir uniquement par raport à la maladie je crois peut être (je n'ai aucune certitude en fait) qu'il y a deux choses:
l'idée qu'on s'en fait pour soit même, l'équilibre personnel que l'on peut trouver, le fait de ne plus ruminer cela continuellement, de ne pas en faire une obsession. Donc essayer de prendre de la distance, relativiser (boudu quel horrible mot quand on est pas bien...) tout en restant "en veille" comme dit Jacques pour éviter et traiter... la bascule vers le haut ou vers le bas.
Et puis il y a peut être aussi la façon dont on se définit par rapport aux autres.
En ce moment, moi ce serait plutôt quand je croise qq: "bjr, gab: bipolaire 1", un peu comme un homme d'affaire américain qui présente sa carte avec son chiffe d'affaire...c'est nul, je ne me définis vis à vis de mon environnement que comme bipolaire, comme si cela étouffait tout le reste.
Mais les deux doivent être trés liés, la façon dont on se définit soit même, et la façon dont les autres nous définissent (ou dont on pense qu'ils nous définissent). C'est peut être bcp dans notre tête, en tout cas dans ma tête, du coup je fonde des espoirs sur une psychothérapie naissante, pour rebondir
J'aimerais aussi tellement pouvoir traiter mon cas avec humour et...autodérision... pour avancer, pour oublier la gravité de mon état. Mais en ce moment comme je suis en post manie avec les dégats occasionnés dans mon entourage et la crise inhérente, l'humour n'est pas vraiment de mise.
Cette idée d'humour n'est pas de moi, je l'ai lu dans ce blog, et je crois que c'est une piste.
Amities
gab
Gab09- Nombre de messages : 444
Age : 57
Type troubles : Bipolaire 1
Emploi / Statut : technicien
Date d'inscription : 25/06/2009
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
Gabs
J'aime bien ton avatar
En tout cas en terme d'humour j'ai ri quand j'ai lu le titre de ton message "to bi polaire or not to bi"
En général, en réfléchissant au thème du fil;
Je suppose que c'est ce qu'on pourrait reprocher à ce forum, ou ce qu'on pourrait reprocher aux groupes de parole aussi : c'est que ça renforce l'identification au trouble, puisque qu'on créé un groupe avec cette identité.
Mais dans l'autre sens, ça permet aussi d'y puiser une force, de ne pas se sentir isolé et seul avec le problème.
J'aime bien ton avatar
En tout cas en terme d'humour j'ai ri quand j'ai lu le titre de ton message "to bi polaire or not to bi"
En général, en réfléchissant au thème du fil;
Je suppose que c'est ce qu'on pourrait reprocher à ce forum, ou ce qu'on pourrait reprocher aux groupes de parole aussi : c'est que ça renforce l'identification au trouble, puisque qu'on créé un groupe avec cette identité.
Mais dans l'autre sens, ça permet aussi d'y puiser une force, de ne pas se sentir isolé et seul avec le problème.
tourner en rond dans le forum ?
salut Chispa, bonsoir à toutes et à tous
Content que mon nouvel avatar te plaise Chispa, j'ai tjs trouvé cela magique un flocon de neige, ou un cristal de glace.
J'avais mis précédement une petite tête de bonhome avec de grandes dents et un front torturé (dessiné avec les voyelles d'Arthur Rimbaud , mais mélody m'a dit qu'elle ne le trouvait pas sympa et je crois qu'elle avait raison, il était trop agréssif.
En fait sur l'histoire du forum, je suis tout à fait OK avec toi et sur ton questionnement et cela s'intègre bien dans la réflexion lancée par Garance "ne pas se définir tjr par rapport à la maladie".
Le forum peut à la fois nous faire un peu tourner en rond , mais c'est aussi le moyen :
- d'avoir des contacts avec des gens et même des amis qui comprennent parfaitement la souffrance de cette maladie si difficile à expliquer et à soigner...(et sans jugement de valeur)
- d'échanger simplement, quand c'est trop dur avec l'extérieur
- de pouvoir se soutenir mutuellement et moralement
- de se filer des tuyaux, et des expériences, et toi comment tu as fait...etc etc
- de chercher du réconfort, et d'en donner qu'en c'est possible et quand on trouve les mots.
- de s'exprimer tout simplement en prenant le tps de réfléchir, cela me donne confiance de m'exprimer même si je suis bien à l'abris derrière mon écran...
- de relativiser sa souffrance
- de témoigner quand cela va mieux, en cela j'ai bien aimé la lecture du parcours de Clémentine, ainsi que de nombreux témoignages.
- de chercher des repères même si on ne s'exprime pas
- et puis bien sûr la mine d'infos régulièrement enrichie par Nathalie et Jacques.
En même temps je vois bien que depuis 2 semaines que je suis inscrit, j'y suis peut être un peu trop souvent, et j'ai un peu tendance à ressasser mon vécu. Avec le temps, et la reprise de confiance que j'espère, je vais peut être moins y venir, mais je pense garder le contact.
J'ai fait de la psychoéducation en clinique de jour, c'est bien aussi le groupe de parole, c'est différent.
Ce que je regrette un peu, c'est qu'il n'y ait pas plus d'hommes qui s'expriment, mais je crois que c'est un peu général sur les forums. C'est peut être plus dur pour les hommes de briser l'armure, et de se confier, je ne sais pas. J'ai peut être un coté "YIN" un peu développé, à moins que cela ne soit mes 5 hospitalisations et mes dix anx d'échanges avec ma psy qui m'ont habitué à échanger sur la maladie
En tout cas, je suis content d'avoir trouvé "Angie" même si j'y tourne un peu en rond...
Gab
Content que mon nouvel avatar te plaise Chispa, j'ai tjs trouvé cela magique un flocon de neige, ou un cristal de glace.
J'avais mis précédement une petite tête de bonhome avec de grandes dents et un front torturé (dessiné avec les voyelles d'Arthur Rimbaud , mais mélody m'a dit qu'elle ne le trouvait pas sympa et je crois qu'elle avait raison, il était trop agréssif.
En fait sur l'histoire du forum, je suis tout à fait OK avec toi et sur ton questionnement et cela s'intègre bien dans la réflexion lancée par Garance "ne pas se définir tjr par rapport à la maladie".
Le forum peut à la fois nous faire un peu tourner en rond , mais c'est aussi le moyen :
- d'avoir des contacts avec des gens et même des amis qui comprennent parfaitement la souffrance de cette maladie si difficile à expliquer et à soigner...(et sans jugement de valeur)
- d'échanger simplement, quand c'est trop dur avec l'extérieur
- de pouvoir se soutenir mutuellement et moralement
- de se filer des tuyaux, et des expériences, et toi comment tu as fait...etc etc
- de chercher du réconfort, et d'en donner qu'en c'est possible et quand on trouve les mots.
- de s'exprimer tout simplement en prenant le tps de réfléchir, cela me donne confiance de m'exprimer même si je suis bien à l'abris derrière mon écran...
- de relativiser sa souffrance
- de témoigner quand cela va mieux, en cela j'ai bien aimé la lecture du parcours de Clémentine, ainsi que de nombreux témoignages.
- de chercher des repères même si on ne s'exprime pas
- et puis bien sûr la mine d'infos régulièrement enrichie par Nathalie et Jacques.
En même temps je vois bien que depuis 2 semaines que je suis inscrit, j'y suis peut être un peu trop souvent, et j'ai un peu tendance à ressasser mon vécu. Avec le temps, et la reprise de confiance que j'espère, je vais peut être moins y venir, mais je pense garder le contact.
J'ai fait de la psychoéducation en clinique de jour, c'est bien aussi le groupe de parole, c'est différent.
Ce que je regrette un peu, c'est qu'il n'y ait pas plus d'hommes qui s'expriment, mais je crois que c'est un peu général sur les forums. C'est peut être plus dur pour les hommes de briser l'armure, et de se confier, je ne sais pas. J'ai peut être un coté "YIN" un peu développé, à moins que cela ne soit mes 5 hospitalisations et mes dix anx d'échanges avec ma psy qui m'ont habitué à échanger sur la maladie
En tout cas, je suis content d'avoir trouvé "Angie" même si j'y tourne un peu en rond...
Gab
Gab09- Nombre de messages : 444
Age : 57
Type troubles : Bipolaire 1
Emploi / Statut : technicien
Date d'inscription : 25/06/2009
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
mais ce que c'est bien répondu Gab09
tu vois on peut parler de tout.
il y a un fil a ce sujet et suis contente de voir un bel avatar merci!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
mais j'ai quand même je dois dire que deux personnes me comprennent celles qui viennent me voir 1 h le samedi a 11h je retrouve la joie d'être moi même sans classification.
mais on prête il est vrai trop de choses aux pas bipolaires ils ont eux certains des pathologies qui les rendent malades alors !!soyons un peu large d'esprit ne tournons pas en rond si on suit le fil jour apres jour dans pas a pas
on peut parler de tout de la vie des choses qui arrivent allons soyons un peu imaginatifs........
oui oui!!! il le faut pour pas faire tourner en rond ce forum qui a des ressources pour peut que l'on lisent ce qu'il y a en dessous de pas apas ou tout les jours vilain papy mettes des histoires et des images inédites vivez aussi la vie!!!hiper important pour ne pas s"enfermez
bises a tous(es)
tu vois on peut parler de tout.
il y a un fil a ce sujet et suis contente de voir un bel avatar merci!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
mais j'ai quand même je dois dire que deux personnes me comprennent celles qui viennent me voir 1 h le samedi a 11h je retrouve la joie d'être moi même sans classification.
mais on prête il est vrai trop de choses aux pas bipolaires ils ont eux certains des pathologies qui les rendent malades alors !!soyons un peu large d'esprit ne tournons pas en rond si on suit le fil jour apres jour dans pas a pas
on peut parler de tout de la vie des choses qui arrivent allons soyons un peu imaginatifs........
oui oui!!! il le faut pour pas faire tourner en rond ce forum qui a des ressources pour peut que l'on lisent ce qu'il y a en dessous de pas apas ou tout les jours vilain papy mettes des histoires et des images inédites vivez aussi la vie!!!hiper important pour ne pas s"enfermez
bises a tous(es)
Invité- Invité
vivre avec la maladie
chère garance ,
Moi c'est mon conjoint qui m'a fait la remarque a chaque chose qui m'arrivait je pensais que c'est la maladie qui était responsable , aujourd’hui j'essaye de vivre normalement sans trop penser a ma maladie. Certes nous somme un peux différant des autres mais nous avons chacun des idée et des comportement différant les un et les autres ,vivre avec la maladie sans trop y penser c’est la solution .
bisous
arena
Moi c'est mon conjoint qui m'a fait la remarque a chaque chose qui m'arrivait je pensais que c'est la maladie qui était responsable , aujourd’hui j'essaye de vivre normalement sans trop penser a ma maladie. Certes nous somme un peux différant des autres mais nous avons chacun des idée et des comportement différant les un et les autres ,vivre avec la maladie sans trop y penser c’est la solution .
bisous
arena
Invité- Invité
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
Garance a écrit:Récemment ma psy m'a dit de ne pas me définir sans cesse par la bipolarité.
Elle pense que cela enferme.
J'ai réfléchi et je pense qu'elle a raison. Nous ne sommes pas seulement bipolaire. Nous avons chacun nos caractéristiques, notre personnalité, nos envies, nos espoirs. Certes nous sommes particuliers mais cela ne doit pas tout envahir.
Qu'en pensez-vous ?
Amicalement
Garance
Bonjour Garance,
La maladie ne définit pas ce que je suis. Elle est latente, bref elle me fout la paix. Parfois j'y pense et je perds confiance en moi mais les soignants ainsi que mon entourage m'encouragent à refuser cette labellisation. Petite anecdote pour illustrer le résultat : je fais du bénévolat et ma "chef" m'a joué un sale tour, m'a singifié le peu de considération qu'elle avait pour moi (pour tout le monde du reste, c'est la reine de la manipulation) . Début juillet, arrive le temps de la séparation, puisque je change de centre. Et là, cette personne, après m'avoir fait assseoir une heure dans son bureau pour me parler de détails insignifiants qui ne me concernent pas s'est lancée dans le registre des émotions qui a commencé par "nous prendrons tous des avions cet été mais pour des destinations différentes" (snif! et LOL), suivi d'une embrassade où elle m'a murmuré un "merci" à l'oreille (entre nous, ce type de merci je ne le délivre qu'à un homme et dans des circonstances précises!). Je l'ai alors repoussée mais elle a embrayé sur une grande tirade improbable sur "tout ce qu'elle dans le coeur et qu'elle ne dit pas" pour finir par des larmes feintes qui n'ont jamais voulu couler alors qu'elle essayait si fort. Brave petite! Une fois cette mascarade terminée, j'ai tiré ma révérence sans plus d'émotion. Dans la voiture, je me suis dit qu'elle aurait bien mérité que la maladie soit active : la puissance du réacteur d'un boeing 747 l'eut décoiffée!
Bises à tous
Aleks
Aleks- Nombre de messages : 156
Age : 54
Type troubles : bipolaire 1
Emploi / Statut : A temps plein
Date d'inscription : 10/06/2009
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
Ce qui est bien dans ce que tu racontes c'est que tu arrives bien à définir "comportement avec maladie" et "comportement sans maladie". J'aspire à en arriver là. Parce que pour l'instant, à part une dizaine de "crises de colères" dans lesquels j'ai manifestement perdu le contrôle, et cela sur l'étendue des 47 ans, c'est le flou total quant à caser mes souvenirs dans des casiers "normal" "pas normal". Ca a l'air si simple sur les graphiques, période de crise up ou down, et période de rémission. Bon, ça va se clarifier peu à peu, il faut que ça se clarifie... pour pouvoir mettre ça en veille.
Faut dire que je me rends compte déjà pourquoi, le diagnostic et les recommendations m'exaspèrent.
J'ai surtout consulté parce que j'en avais marre de ne pas arriver à m'organiser: et... la réponse est pour résumer : "vous souffrez d'un trouble bipolaire, ayez une bonne hygiène de vie (horaire, sommeil, consommation ect) et prennez votre traitement régulièrement. Seulement pour faire ça convenablement il faut surtout.... Bien s'organiser
Faut dire que je me rends compte déjà pourquoi, le diagnostic et les recommendations m'exaspèrent.
J'ai surtout consulté parce que j'en avais marre de ne pas arriver à m'organiser: et... la réponse est pour résumer : "vous souffrez d'un trouble bipolaire, ayez une bonne hygiène de vie (horaire, sommeil, consommation ect) et prennez votre traitement régulièrement. Seulement pour faire ça convenablement il faut surtout.... Bien s'organiser
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
Bonjour à tous
Garance je reviens sur ce que tu psy t'a dit "ne pas se définir sans cesse par rapport à la bipolarité". une phrase qui en dit long.
Cette façon de voir peut influer de façon positive nos pensées et notre comportement.Tous les messages d'ailleurs le confirment. Ne nous confinons pas à ce diagnostic mais ouvrons nous au monde dans la mesure de nos possibilités bien entendu.
Une phrase à ne pas oublier et, pourquoi pas, à écrire et à scotcher au mur, car il est vrai que nous sommes pris dans un carcan alors essayons, lorsque nous le pouvons du moins. de l'oublier un peu, mettons le de côté et essayons de vivre tout simplement même si ce n'est pas toujours facile
Garrigue
Garance je reviens sur ce que tu psy t'a dit "ne pas se définir sans cesse par rapport à la bipolarité". une phrase qui en dit long.
Cette façon de voir peut influer de façon positive nos pensées et notre comportement.Tous les messages d'ailleurs le confirment. Ne nous confinons pas à ce diagnostic mais ouvrons nous au monde dans la mesure de nos possibilités bien entendu.
Une phrase à ne pas oublier et, pourquoi pas, à écrire et à scotcher au mur, car il est vrai que nous sommes pris dans un carcan alors essayons, lorsque nous le pouvons du moins. de l'oublier un peu, mettons le de côté et essayons de vivre tout simplement même si ce n'est pas toujours facile
Garrigue
garrigue- Nombre de messages : 2282
Age : 77
Type troubles : Bipolaire II - Borderline
Date d'inscription : 14/09/2008
Re: Ne pas se laisser définir par notre maladie
bonjour Garrigue,
Je suis d'accord avec toi
car on ne doit pas se laisser enfermer dans un carcan , pas facile mais possible car nous avons une vie sous-jacente et la on peut la vivre sauf si on est trop haut ou trés trés bas.....
je me laisse enfermer parfois mais voila j'ai tendance a oublier la maladie et c'est pas toujours bon pour moi, bref
pas facile de se définir par rapport a la bipolarité.
oui l'écrire sur un mur et y penser ,bonne idée!!!.
Je suis d'accord avec toi
car on ne doit pas se laisser enfermer dans un carcan , pas facile mais possible car nous avons une vie sous-jacente et la on peut la vivre sauf si on est trop haut ou trés trés bas.....
je me laisse enfermer parfois mais voila j'ai tendance a oublier la maladie et c'est pas toujours bon pour moi, bref
pas facile de se définir par rapport a la bipolarité.
oui l'écrire sur un mur et y penser ,bonne idée!!!.
Invité- Invité
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