Pour en finir avec le carcan du DSM

[Invité]

POUR EN FINIR AVEC LE CARCAN DU DSM
L’OBLIGATION D’UNE RÉFÉRENCE DIAGNOSTIQUE AU DSM NUIT À LA SCIENTIFICITÉ ; ELLE CONTRARIE LE SOIN PSYCHIQUE ; ELLE EST COÛTEUSE POUR LES ETATS ; ELLE PARALYSE LA RECHERCHE ET L’ENSEIGNEMENT

La « souffrance psychique » déborde la définition habituelle des maladies, car elle peut concerner chacun. L’Organisation Mondiale de la Santé la considère comme une priorité. Mais l’O.M.S. s’est engagée sur ce terrain selon un choix univoque, en considérant comme un acquis scientifique le manuel de l’A.P.A. (American Psychiatric Association). Ce choix unique de l’O.M.S. porte un nom générique, celui du DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders). Sa troisième version stigmatise les conflits d’intérêt en psychiatrie et elle est contemporaine des recommandations de traitements comportementalistes et des TCC. Et comme ces méthodes sont aléatoires, elles participent de la promotion d’un complément pharmacologique indispensable. suite du manifeste sous l'invitation à le signer http://www.stop-dsm.org/index.php/fr/signez-le-manifeste/24-manifiesto-fr-accueil

POUR EN FINIR AVEC LE CARCAN DU D.S.M.
LA SANTÉ MENTALE NE DOIT PLUS SE RÉFÉRER À UN MANUEL UNIQUE IMPOSÉ PAR L’OMS

La nomenclature du DSM, sur laquelle est calquée la CIM-10 de l’OMS, est devenue progressivement la référence unique et obligatoire pour la classification des « troubles mentaux »:
- en épidémiologie,
- dans le champ de la recherche et pour les publications scientifiques qualifiantes,
- pour les systèmes de protection sociale et les assurances,
- dans le but de collecter des données statistiques pour les politiques de soins et leurs financements,
- comme manuel de référence unique dans l'enseignement de la psychiatrie en faculté de médecine et de psychologie, pour la formation des professionnels et intervenants dans le champ de la santé, du médico-social et de l’éducation spécialisée.
- enfin, pour les médecins, qui, n’ayant pas d’autre formation en la matière, prescrivent de plus en plus de psychotropes, sur des bases diagnostiques contestables. suite http://www.stop-dsm.org/index.php/fr/accueil/10-stop-dsm/initiatives/associatons-plateforme/25-plataforma-fr-accueil

source http://www.stop-dsm.org/index.php/fr/stop-dsm-2/qui-sommes-nous-objectifs

[jean110]

Bonjour

Juste une remarque. Je m'étonne que l'on réduise la CIM10 aux troubles mentaux.

Jean-François.

[Invité]

re,

non, jean110, la Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes, 10e révision (connue sous la "CIM-10") comprend tout ceci : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_codes_CIM-10

[jean110]

Bonjour Kairos,

Merci pour ton lien. Je connais la CIM10.

Ce qui m'étonne c'est cette phrase de l'auteur.

La nomenclature du DSM, sur laquelle est calquée la CIM-10 de l’OMS

C'est réducteur pour la CIM10 qui traite de bien d'autre chose que les troubles mentaux.
Et il ya des différences entre les deux au niveau des troubles menteaux.

Bonne journée

Jean-François

[Invité]

re re,

je pense, jean110, que ces psychiatres ne veulent pas de 1 pathologie listée dans la CIM10=1 molécule, approche soit-disant scientifique, et qu'ils sont pour qu'on individualise les ordonnances, suivant la physiologie (et éventuellement les pathologies connexes), le vécu et l'environnement de chaque patient. Mais ça, c'est une médecine à visage humain... qui ne fait pas l'affaire des grands labos pharmaceutiques qui 'lobbyent' auprès des instances de santé publique.

Bonne journée !

[jean110]

Oui tu as tout à fait raison. Les problèmes de conflits d'intérêts sont récurents et vont faire perdre confiance dans les médicaments.

Mais ce qui me fait peur dans ces articles c'est de retomber dans le "sans médicaments du tout".

Le DSM est quand même un bel outil d'aide au diagnostic avec pour chaque pathologie des diagnostiques différentiels.

Bien sur il ne faut pas en extraire un morceau de tableau ce qui ne veut plus rien dire.

Mais tu as totalement raison sur la médecine à visage humain et sur le fait que trouble n'égale pas forcément médicaments.

La voie est presque toujours, pour ne pas dire toujours au milieu.

[Invité]

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