Trouble bipolaire — Maniaco-dépression
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définition de type de manie et dépression dans le diagnostic (M) (D) (m) (d)

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Message  chispa Ven 25 Juil 2014 - 23:50

Je me demandais si ma psy est en retard ou en avance quand elle me parle de grand M pour manie franche, grand D pour dépression majeur, petit m pour hypomanie, petit d pour dépression mineure. Donc j'ai cherché et trouvé un article récent du docteur Christian Gay, 2013. Donc elle se tient au courant. voici un extrait  de l'article.

Gay Christian, « Hétérogénéité des troubles bipolaires  », Figures de la psychanalyse 2/ 2013 (n° 26), p. 109-123
URL : www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2013-2-page-109.htm.
DOI : 10.3917/fp.026.0109


Trouble bipolaire de type I (MD ou Md)

Cette forme correspond globalement à la psychose maniaco-dépressive bipolaire telle qu’elle était décrite au milieu du siècle dernier. Le diagnostic repose sur l’existence d’au moins un épisode maniaque (M). Il peut être précédé ou suivi d’épisode dépressif majeur (D) ou mineur (d), d’épisode maniaque (M) ou hypomaniaque (m).

Une cause organique, iatrogénique ou toxique ne permet pas de retenir ce diagnostic.

Le trouble bipolaire de type II (mD)

La fréquence de ce trouble est diversement appréciée, de 0,6 à 4,4 %. L’évolution se caractérise par la présence d’au moins un épisode dépressif majeur (D) et d’un ou plusieurs épisodes hypomaniaques (m). Le trouble bipolaire de type II peut être confondu avec une dépression récurrente ou trouble unipolaire du fait de l’absence d’identification des épisodes hypomaniaques. Le diagnostic de l’hypomanie pourra être facilité par l’interrogatoire de l’entourage et le recours à un questionnaire qui permettra de reconnaître des changements épisodiques du comportement du sujet. Cette étape du diagnostic est importante en raison de l’enjeu thérapeutique ; une prescription isolée d’antidépresseur peut constituer un facteur d’aggravation du trouble bipolaire. La répétition des entretiens permettra d’établir avec plus de précision ce diagnostic difficile. Dans la majorité des cas, le trouble reste stable et n’évolue pas vers un trouble de type I. En revanche, il existe des comorbidités fréquentes dont les abus d’alcool et les troubles de la personnalité.

Trouble bipolaire de type III

Cette catégorie de trouble ne fait pas l’objet de consensus et n’est pas répertoriée dans les classifications internationales. Elle regroupe à la fois les troubles dans lesquels le virage maniaque ou hypomaniaque a été pharmacologiquement induit et les formes qui se caractérisent par des épisodes dépressifs récurrents et des antécédents familiaux de troubles bipolaires. Les caractéristiques des épisodes dépressifs sont celles d’une dépression bipolaire.

Trouble cyclothymique

Aux confins des troubles bipolaires se situent les troubles cyclothymiques qui se définissent par une succession, sur une durée minimale de deux ans, de périodes d’hypomanie (m) et de dépressions légères (d). Le trouble cyclothmique constitue une forme atténuée de trouble bipolaire. Sa prévalence serait de 1 % dans la population générale avec une prédominance féminine. Le début des troubles se manifesterait entre 15 et 25 ans. Il ne présente ni les critères d’un épisode dépressif majeur ni ceux d’un épisode maniaque. Cet état est le plus souvent subi par le patient qui n’en reconnaît pas le caractère pathologique et qui n’a pas accès aux soins. Le caractère invalidant de ce trouble est néanmoins reconnu en raison de sa chronicité, en particulier sur les plans socioprofessionnel et familial. Les cyclothymiques, du fait des variations fréquentes et rapides de l’humeur, sont plus sensibles aux situations de stress et présentent des difficultés d’adaptation et d’intégration. L’évolution se fait dans un tiers des cas vers un trouble bipolaire de type II.


Dernière édition par chispa le Ven 25 Juil 2014 - 23:52, édité 1 fois (Raison : orthographe)
chispa
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Message  Terrien Ven 29 Aoû 2014 - 21:45

Bonjour Smile

Le psychiatre qui me suit ne catégorise pas en types mais considère, bien sûr, la gravité des phases dépressives et maniaques.

Je suis bipolaire de type 1 (MD), stabilisé depuis 4 ans. J'ai eu connaissance des types récemment et ça m'a aidé à mieux comprendre pourquoi des bipolaires semblaient autant apprécier les phases (hypo)maniaques alors que moi, je les redoute énormément. J'aurais préféré, en tant que bipolaire, avoir des phases hypomaniaques plutôt que maniaques.

Le terme "maniaco-dépressif" est apparemment tombé en désuétude. Je le trouve pourtant plus parlant pour ceux qui ne connaissent pas la maladie.
Terrien
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