“Emophane” pour en finir avec “Borderline” par Alain Tortosa – Psychiatre 2012 - état limite

[Invité]

23 MARS 2012 “Emophane” pour en finir avec “Borderline” par Alain Tortosa – Psychiatre

Etes-vous émophane ?
Trouble de la personnalité borderline, état limite.
Une vision “positive” du trouble borderline par Alain Tortosa.
lire l'article http://dominiquefloraaubin.wordpress.com/2012/03/23/emophane-pour-en-finir-avec-borderline-par-alain-tortosa-psychiatre/

posts sur Angie avec 'tortosa' http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=Tortosa&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu
posts sur Angie avec 'bordeline limite' http://www.google.com/search?hl=fr&as_q=&as_oq=bordeline+limite&as_sitesearch=bipolairemd2008.forum-actif.eu

[Invité]

Serais-je alors"émophane"?
Merci kairos!

[Invité]

J'ai les 16 critères.

Je suis donc émophane.

En fait c'est plutôt cool d'être émophane. C'est juste être un être humain .

Faudrait que les psychiatres arrêtent de coller des étiquettes aux gens . Bientôt on vendra des médicaments pour soigner l'émophanie.

future discours entre un médecin et son patient :

- Docteur, je suis pas très en forme en ce moment.
- faîtes gaffe. Vous avez été diagnostiqué émophane il y a 10 ans par mon illustre confrère le docteur H. spécialiste mondiale de l'émophanie qui est une sous spécialité de la cyclothymie.
- Je sais bien Docteur. Je suis inquiet.
-Et vous avez raison de l'être. Votre émophanie pourrait s'aggraver en trouble de la personnalité limite.
-Oh non docteur. Faîtes quelque chose je vous en supplie.
-Eh bien, on a une nouvelle molécule qui vient d'arriver sur le marché . On l'utilise en prévention des troubles borderlines. Et on a d'excellents résultats .
Il y a quelques effets secondaires parfois en début de traitement. Mais il faut persévérer et dans quelques mois vous aurez retrouvé une parfaite santé.
Vous serez parfaitement normal.
- Oh merci beaucoup Docteur.
-De rien. ça fait 72€.

Voici un lien vers un livre intéressant :

http://www.priceminister.com/offer/buy/77047605/Comment-La-Psychiatrie-Et-L-industrie-Pharmaceutique-Ont-Medicalise-Nos-Emotions.html

Bonne lecture et bonne journée.

Fabrice

[Invité]

Moı je suıs borderlıne (plus bıpo) et je vous assure que ca n*est pas amusant

[Invité]

Ce qui n'es pas amusant, c'est de voir que des médecins psychiatres,sensés guérir l'âme, collent des étiquettes à tout le monde
sans réfléchir aux conséquences désastreuses que cela pourrait avoir sur des malades déjà fragilisés.

Je rappelle que le rôle du médecin vis-à-vis de son patient est de le soigner et de le guérir et non pas de l'enfermer dans un diagnostic défini par
une conception plutôt farfelue de la médecine.

Les médecins psychiatres ont beaucoup de progrès à faire dans ce domaine.

[Invité]

Quand même, une étiquette c'est différent d'un diagnostic.
Un diagnostic sert au médecin à reconnaître une maladie par ses symptômes pour pouvoir la traiter.
Par ex, tu es diagnostiqué bipolaire donc tu prends un thymo, un AD, un anti-psychotique et tu fais attention au stress.Ce n'est pas pour t'enfermer dans la case "bipolaires".
Par contre si on te colle l'étiquette de "fou" ( ce qui ne veut rien dire en médecine ) ou de "dingo", là oui, c'est une étiquette et c'est péjoratif.

[Invité]

Est-ce que c'est le diagnostic qui fait la maladie ?

Ou bien est-ce la maladie qui fait le diagnostic ?

[Invité]

C'est l'ensemble des symptômes de la maladie qui fait le diagnostic.
Sans la maladie, le diagnostic n'existerait même pas, car a quoi servirait il?

[chispa]

Après avoir fréquenté quelques psychiatre, discuté de la question avec eux, ainsi qu'avec des travailleurs de la santé mentale et travailleurs sociaux, je suis venue à cette conclusion.
C'est la nature humaine de vouloir classifier son envirronement, c'est la démarche même de la science.
Seulement ça a un revers, c'est qu'on s'éloigne de la réalité, c'est que chaque être est unique.
Les diagnostics évoluent et continueront à évoluer.
Il faut savoir que souvent, c'est la patient qui veut un nom a sa maladie, même si le psychiatre est réticent et sait que le diagnostic n'est pas infallible, qu'il y a plus que ça, et que les même symptômes auront un autre nom dans vingt ans.
C'est par pour rien qu'on en est au DSM IV (4), le quatrième et dans les autres I, II, et III les maladies n'avaient pas toutes le même nom, et le DSM 5 va sortir.
Ca veut dire que si j'utilise une machine à remonter le temps dans un sens ou dans l'autre, je n'aurais peut être pas le même diagnostic.

[Invité]

Illustration du TPL chez un ado :

stration

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