La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
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Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
aaah oui ....un autre forum géré par un "nouveau couple " qui bannit les "gens " sans aucun motif valable, sans aucun scrupule , sans même se soucier de la vulnérabilité et la fragilité de la personne , sans aucun état d"âme ,? avec la mention , je cite _+IL FAUT ETRE FOU (?!) POUR FAIRE LA MEME CHOSE TOUS LES JOURS ET ATTENDRE DES RESULTATS DIFFERENTS ??????????_+
Tè, je préfère me taire maintenant car je risquerais d'en dire trop ppppfffftttttt
Honte à eux , ils sont pire que les présentateurs de la 2
Tè, je préfère me taire maintenant car je risquerais d'en dire trop ppppfffftttttt
Honte à eux , ils sont pire que les présentateurs de la 2
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Bonjour JB,
C'est moi qui est ouvert ce post, lu en tant qu'invitée, non inscrite sur l'autre forum.
J'avais aussi écouté au JT sur France 2, ce journaliste qui parlait de nos troubles bipolaires d'une certaine façon, qui m'a interpellée, voir indignée.
Ce que je souhaite pour 2012 et les années à venir, une meilleure connaissance de notre maladie, non erronée, qui pourra alors être diffusée, par des personnes qui se seront documentées pour en parler : au JT par exemple, mais pas par des 'guignols de l'info'.
Bien à toi.
Bises.
C'est moi qui est ouvert ce post, lu en tant qu'invitée, non inscrite sur l'autre forum.
J'avais aussi écouté au JT sur France 2, ce journaliste qui parlait de nos troubles bipolaires d'une certaine façon, qui m'a interpellée, voir indignée.
Ce que je souhaite pour 2012 et les années à venir, une meilleure connaissance de notre maladie, non erronée, qui pourra alors être diffusée, par des personnes qui se seront documentées pour en parler : au JT par exemple, mais pas par des 'guignols de l'info'.
Bien à toi.
Bises.
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Mais moi aussi ça m'indigne Fanchonette et ce n'est , bien sûr , pas aprés toi que j'en "ai " .
Par contre certains "guignols " de certains forums feraient bien parfois de "se la mettre en veilleuse " car ils sont capables du meilleur comme du pire et ils font beaucoup de mal tout en le faisant sciemment et ça c'est un peu machiavélique à mon goût .
Mais tu as tout à fait raison Fanchonette et je te souhaite de bonnes fêtes de Noël .
Je t'embrasse .
Par contre certains "guignols " de certains forums feraient bien parfois de "se la mettre en veilleuse " car ils sont capables du meilleur comme du pire et ils font beaucoup de mal tout en le faisant sciemment et ça c'est un peu machiavélique à mon goût .
Mais tu as tout à fait raison Fanchonette et je te souhaite de bonnes fêtes de Noël .
Je t'embrasse .
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Bonjour à tous,
Ce qui frappe avec ce sujet, c'est la façon dont il est expédié par le présentateur, à la vitesse d'un TGV. On passe à grande allure des entreprises mortifères, à la gestion du stress, aux métiers les plus concernés (métiers de service), à une échelle de troubles (de l'anxiété, en passant par la dépression pour atteindre des troubles violents, suicidaires, bref des TB).
De là, on arrive au nerf de la guerre : l'argent. Nous, bipolaires, coûtons, même au travail : nous sommes présentés comme moins concentrés, moins efficaces, moins productifs...
Peut-être qu'il faudrait pour être honnête, parler des bipolaires qui produisent deux à trois fois plus que les individus qualifiés de "normaux", ceux qui dorment peu et qui mènent des entreprises !!! Combien de bipolaires sont directeurs d'hôpitaux, managers... ? Les hypomanes sont connus dans de nombreux milieux.
Dans mon précédent emploi, où personne n'était au courant de ma maladie, ma chef m'avait félicitée en me disant que je travaillais 40% plus vite que la personne que je remplaçais. Sur toute la durée de mon contrat, je n'ai jamais eu d'arrêts maladie (sauf un pour une otite). Mes collègues ne se sont jamais plaint de moi.
Par ailleurs, il n'est absolument pas fait allusion au harcélement moral, juste au stress au travail. Il y a un décalage évident entre les TB et le sujet.
La formule "c'est vous, c'est moi" (pour indiquer qui paye) est volontairement faite pour distinguer deux types de population, nous et les autres...
En tout cas, PUJADAS, il ferait mieux de changer de coiffeur !
Clémentine
Ce qui frappe avec ce sujet, c'est la façon dont il est expédié par le présentateur, à la vitesse d'un TGV. On passe à grande allure des entreprises mortifères, à la gestion du stress, aux métiers les plus concernés (métiers de service), à une échelle de troubles (de l'anxiété, en passant par la dépression pour atteindre des troubles violents, suicidaires, bref des TB).
De là, on arrive au nerf de la guerre : l'argent. Nous, bipolaires, coûtons, même au travail : nous sommes présentés comme moins concentrés, moins efficaces, moins productifs...
Peut-être qu'il faudrait pour être honnête, parler des bipolaires qui produisent deux à trois fois plus que les individus qualifiés de "normaux", ceux qui dorment peu et qui mènent des entreprises !!! Combien de bipolaires sont directeurs d'hôpitaux, managers... ? Les hypomanes sont connus dans de nombreux milieux.
Dans mon précédent emploi, où personne n'était au courant de ma maladie, ma chef m'avait félicitée en me disant que je travaillais 40% plus vite que la personne que je remplaçais. Sur toute la durée de mon contrat, je n'ai jamais eu d'arrêts maladie (sauf un pour une otite). Mes collègues ne se sont jamais plaint de moi.
Par ailleurs, il n'est absolument pas fait allusion au harcélement moral, juste au stress au travail. Il y a un décalage évident entre les TB et le sujet.
La formule "c'est vous, c'est moi" (pour indiquer qui paye) est volontairement faite pour distinguer deux types de population, nous et les autres...
En tout cas, PUJADAS, il ferait mieux de changer de coiffeur !
Clémentine
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
En fait, le coiffeur de David PUJADAS est bipolaire.
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Voyons Fabrice, tu vas nous le fâcher :
Clémentine
Clémentine
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Oh Clémentine, j'adore cette impression d'écran de Pujadas
Splendide!
Splendide!
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Réagir est un bonne idée je pense.. c'est ça qui fait changer les choses. S'indigner entre nous ça fait du bien mais c'est moins utile pour faire évoluer la société.
Quant à endogène et stress, je pense qu'il est totalement acquis qu'il faut les deux: le facteur génétique, plus le stress (les stress n'étant d'ailleurs pas les mêmes pour chacun)
Voici une citation du Dr Akiskal grand spécialiste mondial du trouble bipolaire
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t1157-transmission-des-genes-bipolaires-et-creativite?highlight=g%EAnes
Quant à endogène et stress, je pense qu'il est totalement acquis qu'il faut les deux: le facteur génétique, plus le stress (les stress n'étant d'ailleurs pas les mêmes pour chacun)
Voici une citation du Dr Akiskal grand spécialiste mondial du trouble bipolaire
https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t1157-transmission-des-genes-bipolaires-et-creativite?highlight=g%EAnes
ecrire a Antenne 2
Voila etienne c'est fait et je n'ai pas maché mes mots c'est juste une goutte d'eau dans l'ocean mais tu as raison il faut se faire entendre
Invité- Invité
ecrire a Antenne 2
JB j'ai connu la même mésaventure que toi! Laisse couler on est bien mieux ici!
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Je redonne l'adresse de France deux pour faire part de notre indignation de voir assimilés "maniaco-dépressifs" et violences et tentatives de suicide, sur un fond de cout général vis a vis de la société au JT du 29 décembre 2011.
Merci de nous dire si vous avez réagi. Pas besoin d'être très long, mais être persuasif.
ETienne
Merci de nous dire si vous avez réagi. Pas besoin d'être très long, mais être persuasif.
ETienne
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
OUPS, j'ai oublié l'adresse :
http://jt.france2.fr/appftv/envoi_mail/?service=jt20h
Etienne
http://jt.france2.fr/appftv/envoi_mail/?service=jt20h
Etienne
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
Voici un article du Monde, qui, sur certains aspects, peut être considéré comme stigmatisant. Pourquoi, pour dénoncer les pressions au travail, devrait-on dire que les personnes atteintes de troubles psychiques qui travaillent sont des salariés de sous catégorie... ?
Les troubles mentaux augmentent chez les salariés
17.12.11 - Le Monde
Sur fond de crise économique, de mondialisation et de nouvelles organisations du travail, la santé mentale des travailleurs se dégrade. Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pointé dans une étude publiée le mercredi 14 décembre, "Mal être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale au travail ".
Selon l'organisation, qui regroupe 34 pays parmi les économies les plus avancées, mais aussi quelques émergents comme le Chili, la Turquie ou le Mexique, "la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir". Et l'OCDE n'hésite pas à qualifier la santé mentale de "nouveau défi prioritaire pour le marché du travail".
Par "mauvaise santé mentale", l'OCDE entend les dépressions graves, les toxicomanies sévères (alcool, drogue), les troubles maniaco-dépressifs... tous ces maux étant établis par un diagnostic médical.
La mauvaise santé mentale des salariés, et celle des demandeurs d'emploi, encore plus vulnérables, intéresse l'OCDE, parce qu'elle coûte cher. "Selon une estimation prudente de l'Organisation internationale du travail, écrivent les auteurs du rapport, les coûts d'une mauvaise santé mentale pour les individus concernés, les employeurs et la société représentent 3 à 4 % du produit intérieur brut dans l'Union européenne." Les taux de chômage élevés, la "forte incidence de l'absentéisme pour maladie et d'une moindre productivité du travail" expliquent les coûts de ce fléau grandissant.
Car la plupart des personnes souffrant de troubles mentaux travaillent. Leur taux d'emploi oscille, selon les pays, entre 60 % et 70 %, soit une quinzaine de points de moins que les personnes en bonne santé. "Ces salariés sont plus souvent malades, plus longtemps, et, surtout, quand ils sont au travail, ils ne font rien, ce qu'on appelle "présentéisme"", explique Miranda Veerle, économiste et responsable du rapport.
La crise économique et ses conséquences apparaissent comme l'une des explications majeures de la détérioration de la santé mentale des salariés. Ainsi, établit l'étude, "la perte de l'emploi aggrave la détresse psychologique plus que n'importe quel autre événement de la vie, comme un accident ou la perte d'un conjoint".
Mais le chômage n'est pas seul en cause. "Les récessions peuvent en effet s'avérer très stressantes pour les salariés qui conservent leur emploi." Le risque de perte d'emploi a augmenté pour tous les travailleurs. Cette "insécurité" est passée de 14 % en 2005 à 17 % en 2010, et de 21 % à 40 % chez les travailleurs temporaires, qui sont "plus nombreux à souffrir de troubles mentaux".
L'évolution même des modèles économiques joue un rôle important. Ainsi, les demandes de pensions d'invalidité, autrefois liées aux accidents dans l'industrie, sont de plus en plus dues aux maladies mentales. En compilant des études menées dans quelques pays et des comparatifs internationaux comme l'enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (Share) ou encore l'Eurobaromètre, l'OCDE estime qu'une demande de pension d'invalidité sur trois, et dans certains pays une sur deux, est motivée par des problèmes mentaux, un chiffre en augmentation depuis le milieu des années 1990.
Pour Miranda Veerle, "l'évolution vers une économie de services complique la donne : le contact avec les gens fragilise les personnes plus faibles mentalement qui résistent moins bien à la pression". Résultat, la tension au travail a fortement augmenté dans presque tous les pays de l'OCDE. Au Royaume-Uni, elle concernait 40 % des salariés en 2010, contre 25 % en moyenne sur la période 1995-2005. En France, 30 % contre 20 % sur les mêmes périodes de référence, et en Espagne, 41 % contre 29 %. Les salariés les moins qualifiés sont les plus exposés. L'accroissement des troubles mentaux s'explique aussi en partie parce qu'ils sont plus nombreux à être détectés et divulgués, "grâce au recul progressif des préjugés et de la discrimination", tempère l'OCDE.
Mais celle-ci ne s'en tient pas au seul constat et met en avant quelques exemples vertueux, car la responsabilisation des entreprises dans le suivi des salariés atteints de troubles mentaux a une incidence réelle. "Aux Pays-Bas, indique Miranda Veerle, l'employeur reste responsable de ses salariés, même s'ils sont en arrêt, pendant deux ans, ce qui facilite la réinsertion et limite les conséquences désastreuses d'un licenciement sur la santé mentale."
En Grande-Bretagne, la compagnie Bristish Telecom fait de l'état mental et du bien-être des salariés un élément de l'évaluation de ses managers. Mais ces initiatives sont encore trop rares.
Jeudi 15 décembre, le Parlement européen a adopté un rapport visant à renforcer la sécurité et la santé au travail. Karima Delli, rapporteure et députée européenne Europe Ecologie-Les Verts, a insisté sur la nécessité pour tous les Etats membres de mettre en oeuvre l'accord-cadre de 2004 sur le stress au travail. "Le stress au travail est reconnu comme un obstacle majeur à la productivité", a-t-elle expliqué.
Rémi Barroux
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/17/les-troubles-mentaux-augmentent-chez-les-salaries_1620062_3224.html
Clémentine
Les troubles mentaux augmentent chez les salariés
17.12.11 - Le Monde
Sur fond de crise économique, de mondialisation et de nouvelles organisations du travail, la santé mentale des travailleurs se dégrade. Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pointé dans une étude publiée le mercredi 14 décembre, "Mal être au travail ? Mythes et réalités sur la santé mentale au travail ".
Selon l'organisation, qui regroupe 34 pays parmi les économies les plus avancées, mais aussi quelques émergents comme le Chili, la Turquie ou le Mexique, "la précarisation croissante des emplois et l'augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir". Et l'OCDE n'hésite pas à qualifier la santé mentale de "nouveau défi prioritaire pour le marché du travail".
Par "mauvaise santé mentale", l'OCDE entend les dépressions graves, les toxicomanies sévères (alcool, drogue), les troubles maniaco-dépressifs... tous ces maux étant établis par un diagnostic médical.
La mauvaise santé mentale des salariés, et celle des demandeurs d'emploi, encore plus vulnérables, intéresse l'OCDE, parce qu'elle coûte cher. "Selon une estimation prudente de l'Organisation internationale du travail, écrivent les auteurs du rapport, les coûts d'une mauvaise santé mentale pour les individus concernés, les employeurs et la société représentent 3 à 4 % du produit intérieur brut dans l'Union européenne." Les taux de chômage élevés, la "forte incidence de l'absentéisme pour maladie et d'une moindre productivité du travail" expliquent les coûts de ce fléau grandissant.
Car la plupart des personnes souffrant de troubles mentaux travaillent. Leur taux d'emploi oscille, selon les pays, entre 60 % et 70 %, soit une quinzaine de points de moins que les personnes en bonne santé. "Ces salariés sont plus souvent malades, plus longtemps, et, surtout, quand ils sont au travail, ils ne font rien, ce qu'on appelle "présentéisme"", explique Miranda Veerle, économiste et responsable du rapport.
La crise économique et ses conséquences apparaissent comme l'une des explications majeures de la détérioration de la santé mentale des salariés. Ainsi, établit l'étude, "la perte de l'emploi aggrave la détresse psychologique plus que n'importe quel autre événement de la vie, comme un accident ou la perte d'un conjoint".
Mais le chômage n'est pas seul en cause. "Les récessions peuvent en effet s'avérer très stressantes pour les salariés qui conservent leur emploi." Le risque de perte d'emploi a augmenté pour tous les travailleurs. Cette "insécurité" est passée de 14 % en 2005 à 17 % en 2010, et de 21 % à 40 % chez les travailleurs temporaires, qui sont "plus nombreux à souffrir de troubles mentaux".
L'évolution même des modèles économiques joue un rôle important. Ainsi, les demandes de pensions d'invalidité, autrefois liées aux accidents dans l'industrie, sont de plus en plus dues aux maladies mentales. En compilant des études menées dans quelques pays et des comparatifs internationaux comme l'enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (Share) ou encore l'Eurobaromètre, l'OCDE estime qu'une demande de pension d'invalidité sur trois, et dans certains pays une sur deux, est motivée par des problèmes mentaux, un chiffre en augmentation depuis le milieu des années 1990.
Pour Miranda Veerle, "l'évolution vers une économie de services complique la donne : le contact avec les gens fragilise les personnes plus faibles mentalement qui résistent moins bien à la pression". Résultat, la tension au travail a fortement augmenté dans presque tous les pays de l'OCDE. Au Royaume-Uni, elle concernait 40 % des salariés en 2010, contre 25 % en moyenne sur la période 1995-2005. En France, 30 % contre 20 % sur les mêmes périodes de référence, et en Espagne, 41 % contre 29 %. Les salariés les moins qualifiés sont les plus exposés. L'accroissement des troubles mentaux s'explique aussi en partie parce qu'ils sont plus nombreux à être détectés et divulgués, "grâce au recul progressif des préjugés et de la discrimination", tempère l'OCDE.
Mais celle-ci ne s'en tient pas au seul constat et met en avant quelques exemples vertueux, car la responsabilisation des entreprises dans le suivi des salariés atteints de troubles mentaux a une incidence réelle. "Aux Pays-Bas, indique Miranda Veerle, l'employeur reste responsable de ses salariés, même s'ils sont en arrêt, pendant deux ans, ce qui facilite la réinsertion et limite les conséquences désastreuses d'un licenciement sur la santé mentale."
En Grande-Bretagne, la compagnie Bristish Telecom fait de l'état mental et du bien-être des salariés un élément de l'évaluation de ses managers. Mais ces initiatives sont encore trop rares.
Jeudi 15 décembre, le Parlement européen a adopté un rapport visant à renforcer la sécurité et la santé au travail. Karima Delli, rapporteure et députée européenne Europe Ecologie-Les Verts, a insisté sur la nécessité pour tous les Etats membres de mettre en oeuvre l'accord-cadre de 2004 sur le stress au travail. "Le stress au travail est reconnu comme un obstacle majeur à la productivité", a-t-elle expliqué.
Rémi Barroux
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/17/les-troubles-mentaux-augmentent-chez-les-salaries_1620062_3224.html
Clémentine
Invité- Invité
Re: La stigmatisation au JT (FRANCE 2) du 19/12/2011 sur la maniaco depression
une question me vient à l'esprit....comment expliquer alors le fait d'avoir des TB dès l'enfance ou l'adolescence? Là il ne s'agit pas de TB liés au stress du travail !
Je pense que les TB sont tout simplement plus diagnostiqués.... et qu'ils touchent les personnes ayant une prédisposition, une vulnérabilité à la base.
Valériane- Nombre de messages : 305
Age : 59
Type troubles : TB I etats mixtes
Emploi / Statut : invalidité cat 2 + travail à temps partiel + RQTH
Date d'inscription : 22/07/2009
stigmatisation
Trouble bipolaire nom d'une pipe!! et non pas trouble maniaco depressif!!
Il serait temps d'informer ce journaliste que ces troubles ne sont plus considerés comme faisant partie des troubles psychotiques mais bien des troubles de l'humeur
Quand a cette economiste,alors la les bras m'en tombent!! "le presenteisme" fallait le trouver ce terme! quel façon brillante de faire passer le message que les personnes souffrant de troubles mentaux non seulement n'en rament pas une mais si on creuse bien occupe le poste de quelqu'un qui lui serait productif et non pas responsable de la diminution du PIB
decidement je n'aime pas ce que devient ce pays Au secours Charlie hebdo!
Il serait temps d'informer ce journaliste que ces troubles ne sont plus considerés comme faisant partie des troubles psychotiques mais bien des troubles de l'humeur
Quand a cette economiste,alors la les bras m'en tombent!! "le presenteisme" fallait le trouver ce terme! quel façon brillante de faire passer le message que les personnes souffrant de troubles mentaux non seulement n'en rament pas une mais si on creuse bien occupe le poste de quelqu'un qui lui serait productif et non pas responsable de la diminution du PIB
decidement je n'aime pas ce que devient ce pays Au secours Charlie hebdo!
Invité- Invité
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