Trouble bipolaire — Maniaco-dépression
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Pleine conscience — Mindfulness

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Message  chispa Mer 4 Sep 2013 - 13:38

Cette semaine, on doit s'exercer à la méditation assise avec la conscience de la respiration.
Seulement essayé aujourd'hui (en plus de l'exercice fait en séance ce samedi)
Drôle d'effet... Je suis fatiguée, jour de rentrée à l'école de ma fille, l'aide familiale est passée est s'est exclamée devant le désordre de la maison, qui était déjà là, la semaine passée (Quand ma fille allait à l'internat, c'était un peu plus rangé le mercredi..).
Donc quand j'ai commencé à prendre conscience de mon corps et des sensations... impression de n'être qu'une boule de tensions et de douleurs, et j'ai pleuré, même si j'arrivais à revenir sur la conscience de la respiration.
Un moment de révolte... je ne voulais pas être consciente de ma souffrance.. Puis c'est passé. Je suis malgré tout plus relax après qu'avant.

Ce samedi le formateur avait fait tout un speach sur la douleur étant une construction mentale.. même si elle était réellement ressentie. Je me demande si la pensée peut mener à la souffrance et la déprime, je crois que beaucoup penser me permet aussi d'éviter de ressentir la souffrance.. ppfff c'est compliqué.Shocked 
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Message  xi Mer 4 Sep 2013 - 15:02

C'est difficile parfois(larmes) mais que ça fait du bien!
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Message  Invité Mer 2 Oct 2013 - 10:52

Bonjour chispa,


Continue à nous parler de ton expérience avec cette thérapie ,si tu le souhaite évidement et que tu as la force et le courage de le faire , car cela peut aider beaucoup de gens sur notre forum
et comprendre le fonctionnement de cette technique qui me semble très intéressante surtout pour la gestion du stress
Je sais que tu as toujours fait un travail formidable et principalement dans le but d’aider ton prochain , surtout ne change rien dans ta lutte pour les plus démunis et les plus faibles

Bonne journée à toi et au plaisir de te relire Amitié 

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Message  chispa Lun 14 Oct 2013 - 10:21

En fait il y a deux programmes principaux de huit séances, une par semaine, qui sont basés sur la pleine conscience : la MBSR, meditation based stress reduction, ou le programme de réduction du stress basé sur la méditation, qui est celui que j'ai suivi, et il y a le MBCT, mindfulness based cognitive thérapy, qui est un programme plus axé, sur éviter la rechute dépressive.

Une autre chose qu'on a fait, c'est qu'on avait comme devoir d'identifier deux ou trois "pensée négative récurentes " comme dans mon cas (je suis une mauvaise mère), (je suis nulle) et on devait à la maison, leur trouver une image pour les identifier, et un nom. Il a appelé ça, les petits monstres. Un peu plus tard, il a parlé, d'identifier aussi les pensées qui nous font du bien, qu'il a nommé les petits anges.. L'idée, c'est de les reconnaître, accepter qu'ils sont là, mais ne pas oublier, que nous ne sommes pas nos pensées, ni nos émotions (les deux étant intimement liés).

On a pratiqué aussi les espaces respiratoires, à utiliser quand besoin en journée, mais il fallait s'exercer hors situation de stress, pour pouvoir les mobiliser quand la situation de stress se présente.

L’intérêt est de pratiquer une fois par jour une période d'au moins une demi heure pour avoir une modification du cerveau qui s'exprime par un changement dans la vie.

Arrow modification cerveau par méditation

A voir si je vais pouvoir continuer une fois par jour régulièrement, si je n'ai plus le support de la réunion une fois semaine. J'ai déjà découvert qu'une manière d'y réussir c'est de le mettre au même niveau de priorité que mon thymo, que j'oublie rarement.
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Pleine conscience — Mindfulness - Page 2 Empty Un peu d'infos sur la méditation

Message  chispa Lun 14 Oct 2013 - 11:18

La méditation de pleine conscience, un outil pour résister à la dépression! Publié le 15 août 2013 par Carolle Anne Dessureault CAROLLE ANNE DESSUREAULT: Voici le dixième article sur les richesses incommensurables du cerveau!

L’article s’inspire du livre Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner de Patrice Van Eersel, rédacteur en chef du magazine Clés. Le présent article traite de l’entrevue réalisée par M. Van Eersel avec Christophe André, psychiatre à l’Hôpital Sainte-Anne à Paris. En thérapie, comme en méditation, il est possible d’apprendre à canaliser, à domestiquer, à chevaucher nos flux émotionnels. Accepter comme le marin que le vent aille dans telle direction, mais pourtant apprendre à orienter notre voile de façon à garder le cap vers nos propres valeurs. Bien évidemment, cette approche est empirique. Nous devenons des explorateurs qui s’engagent sur des territoires inconnus, munis de cartes rudimentaires.

La méditation de pleine conscience, un outil pour résister à la dépression qui fait s’écouler le flux émotionnel de manière différente L’une des grandes réussites de Christophe André, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, est d’avoir contribué à introduire en milieu hospitalier la méditation parmi les outils destinés à résister à la dépression. Le scientifique André est un pratiquant enthousiaste de la «méditation de pleine conscience», inspirée des enseignements tibétains. Aujourd’hui, on peut sans souci ouvrir des consultations de méditation et d’entraînement attentionnel dans le cadre d’un CHU. Un jeune professeur de psychiatrie à la Salpêtrière, à Paris, Antoine Pelissolo, applique la technique de l’entraînement attentionnel aux patients qui ont des phobies pathologiques du rougissement, par exemple. Cette pathologie s’accompagne d’un rétrécissement du focus, la personne est à 100 % focalisée sur deux questions : est-ce que je rougis ou non? est-ce que les autres ont vu que je suis si mal à l’aise que je deviens aussi rouge qu’une tomate? Plus rien d’autre ne compte. Plus la personne focalise sur son malaise et plus elle rougit, plus les autres autour le remarqueront. Ceci devient un cercle vicieux des plus angoissants. La technique d’Antoine Pelissolo consiste à demander à ses patients d’apprendre à élargir leur focus attentionnel. Il place la personne face à un public qui la regarde en silence. Le rougissement ne tarde pas à survenir, provoquant un malaise. La personne devient écarlate et voudrait disparaître. Pelissolo dit alors : «Vous êtes en focalisation maximale sur votre problème. Ne cherchez pas à le chasser. Prenez conscience du fait qu’effectivement vous êtes très rouge et que oui il y a des gens qui vous regardent et constatent que vous êtes rouge. C’est comme ça, et nous n’y pouvons rien momentanément.

Par contre, tout en habitant ces sensations désagréables, essayez d’écouter les bruits autour de vous. Sans chercher à remplacer le malaise par ces bruits, prenez-en juste conscience. Observez aussi comment vous êtes en train de respirer. Regardez tous les détails de la pièce où nous sommes. Observez votre interlocuteur : ses vêtements, ses gestes, écoutez ses propos. Tout cela sans fuir les émotions désagréables que vous ressentez, mais en invitant d’autres éléments à votre conscience.» Le flux émotionnel est toujours là, mais il va peu à peu s’écouler de manière différente. Au lieu de focaliser exclusivement sur son problème, la personne va progressivement ouvrir en elle de nouvelles voies, grâce à cet entraînement attentionnel, qu’elle est ensuite invitée à pratiquer de façon régulière, même quand tout va bien.

Une telle méthode fait que beaucoup de gens que des années de thérapie introspective n’ont pas réussi à guérir s’en sortent enfin, souvent de manière spectaculaire. Même si nous ne souffrons d’aucune pathologie de ce genre, cet exercice, en nous rendant le plus présent possible à l’environnement autour de soi (dans le métro, le bus, une salle d’attente, en faisant la queue au supermarché), va modifier peu à peu la manière qu’ont les émotions de s’écouler en nous. Selon toute vraisemblance, on crée ainsi en soi-même de nouvelles connexions cérébrales qui peuvent par la suite nous servir d’outil de dérivation de la peur, de la tristesse, de la colère, etc. Sans savoir jusqu’où peuvent nous mener ces nouvelles techniques, elles nous donneront assurément beaucoup d’énergie et d’espoir. Il a été démontré que ces techniques d’ouverture attentionnelle étaient un bon outil contre les ruminations : en cas de douleur psychique, mieux vaut respirer et ressentir son corps plutôt que cogiter.

La technique du «scan mental corporel» la méditation un outil thérapeutique De Jon Kabat Zinn à Zindel Segal, tous les psychiatres et neuropsychiatres qui ont introduit la méditation parmi les outils thérapeutiques de pointe utilisent la technique du «scan mental corporel». Les patients sont invités à passer en revue les différentes parties de leur corps, pour les apaiser et pour découvrir que lorsque nous respirons, ce ne sont pas que nos poumons, mais tout notre corps qui respire. Plus les patients progressent, plus ils s’approchent de la notion de «conscience ouverte» (et non rétractée), ou de «pleine conscience» (et non limitée), plus ils se rendent compte que cette présence mentale ne peut être localisée à tel endroit du corps plutôt qu’à telle autre. Ce sont les frontières entre les différentes parties du moi, et aussi entre moi et le monde, qui s’amenuisent. Étrange, mais magnifique, plus la présence se précise, grandit, se renforce, moins elle nous personnifie ou nous individualise. Elle devient plutôt quelque chose de l’ordre d’une connexion, d’une ouverture et d’un élargissement. La diminution de la souffrance par la méditation de pleine conscience


Voici un corollaire du constat de la méditation de pleine conscience : si quelque chose nous fait souffrir, plus nous réussissons à l’accueillir dans un état de conscience élargie, moins cette chose occupe proportionnellement de place en soi. D’autre part, si nous nous focalisons sur la douleur, celle-ci occupe 100 % de notre expérience de conscience; si nous parvenons à faire coexister la douleur avec l’observation de ce qui nous entoure, par exemple, pendant que je me sens en souffrance, je regarde autour de moi, je vois la neige qui tombe, j’entends la musique jouer, je sens la manière dont je respire, alors, la douleur se fondra dans un ensemble plus vaste. Nous retombons, une fois de plus, dans la notion de neuroplasticité.

Bien que la méthode soit facile, il est difficile de prendre la décision de faire l’exercice.

L’élargissement progressif de la conscience se fait, s’apprend par l’entraînement, indispensable pour une restructuration progressive des voies neuronales. Pourquoi est-il alors si difficile de prendre la décision de pratiquer cet entraînement? Peut-être parce que l’esprit conscient, qui est le siège de l’identité personnelle, n’est pas celui qui prend la plupart des décisions, car tant de choses échappent à notre volonté. Les expériences neurologiques de Benjamin Libet – la question de la nature de la conscience Christophe André affirme que notre esprit est là, mais ce n’est pas lui qui prend les décisions. Il parle des expériences neurologiques de Benjamin Libet, qui démontrent que quelques millisecondes avant que nous prenions une décision, celle-ci est en réalité déjà prise, par une instance corticale dont nous n’avons pas conscience. Ce qui pose la question de la nature de la conscience. Tout se passe comme si une «préconscience» préparait le travail pour nous.

Nous passons nos journées à accomplir des tâches pour lesquelles nous avons été formatés. Nous sommes en grande partie déterminés par des mécanismes qui déroulent leur logique à notre insu, des mécanismes inconscients dont l’intelligence est remarquable. Qu’est-ce la conscience? On ne se prononce pas trop en science. Si la grande majorité des scientifiques contemporains se reconnaît dans le paradigme matérialiste et estime que c’est le cerveau qui «produit» la conscience, d’autres se demandent si la conscience ne serait pas un état de la matière universelle, au même titre que l’espace-temps, la masse ou l’énergie. Ce qui pose la question : la conscience serait-elle «quelque chose» qui existerait indépendamment de la condition humaine et à quoi celle-ci ne ferait qu’accéder ou se connecter? Même si on parle de sentiments océaniques après des exercices de méditation, et d’autres d’un sentiment d’être connecté à quelque chose d’autre qui nous transcende, à une sorte de conscience universelle à laquelle tout se rattacherait (un peu à l’image de la noosphère du penseur Teilhard de Chardin), la plupart des neurologues et des psychiatres contemporains récusent de telles idées comme dangereuses, voulant rester attachés à l’esprit critique, ce qui est aussi la mission de la science. L’interface cerveau-conscience (activité électrique gamma captée chez des méditants)

L’interface cerveau-conscience constitue un champ dont les frontières vont bouger dans les prochaines années, dit Christophe André, en faisant référence aux travaux sur les grandes fréquences de l’activité électrique gamma, que Richard Davidson et son équipe de neurologues de l’université du Wisconsin ont capté dans les cerveaux de Matthieu Ricard et de ses collègues en train de méditer. Quand ces moines bouddhistes, qui ont déjà médité des milliers d’heures, entrent en état de pleine conscience, leurs cerveaux se mettent très facilement en fréquences gamma. Les ondes gamma, enregistrées sur électroencéphalogramme, semblent bel et bien signaler un état de conscience très particulier, propice au recul et à la synthèse perceptive. Les différentes ondes dégagées par les cerveaux humains les fréquences ALPHA (de 8 à 13 hertz) sont associées à des états de détente, de relaxation légère, d’éveil tranquille. À partir fonctionnement en alpha, on peut s’endormir; les fréquences BÊTA (14 hertz et plus) associées à des états de concentration, d’activité volontaire, d’intention. Au travail, par exemple, le cerveau est plutôt en fréquences bêta. Pourtant, en fermant les yeux (même au bureau), et en respirant calmement, on peut passer en ondes alpha. En ouvrant les yeux, on repasse instantanément en bêta; les fréquences DELTA (de 0,5 à 4 hertz) sont celles du mystérieux sommeil profond, sans rêve. Quand on rêve, on repasse ne fréquences bêta; les fréquences THÊTA (de 4 à 7 hertz), ondes expérimentées par les méditants expérimentés correspondant à un état de relaxation profonde en plein éveil; les fréquences GAMMA (au-dessus de 30 ou 35 hertz) semblent témoigner d’une très grande activité cérébrale : celle des créatifs en pleine production … et celle des méditants de très haut niveau. Pour le moment, la science ignore si ces ondes gamma sont spécifiques ou s’il s’agit d’ondes bêta plus rapides.


Qu’enregistre l’électroencéphalogramme? L’électroencéphalogramme enregistre les conversations que se tiennent entre eux des milliards de neurones, et il fait la synthèse globale de l’incroyable tumulte électrique du cerveau. Il opère un peu comme un télescope qui, de très loin, simplifie le tohu-bohu d’une galaxie en le réduisant à une figure simple. Le «bruit de fond» du cerveau est d’autant plus grand que nous sommes occupés à de multiples tâches. Il diminue lorsque, cessant toute activité, nous laissons la conscience émerger, sans autre objet d’observation qu’elle-même. Enfin, Christophe André se déclare émerveillé par les découvertes de la neuroplasticité, et les techniques de l’entraînement de l’esprit. Qu’il s’agisse de découvertes des gènes qui déterminent nos caractères innés, ou des neurones dont le tissage engendre nos états intérieurs, ces dernières sont fabuleuses. Il cite Antonio Damasio : «Ce n’est pas parce que vous savez que le parfum d’une rose dépend de telle molécule que vous cessez d’être ému par ce parfum.» Les «états d’âme», tous nos contenus de conscience Selon le psychiatre André, les «états d’âme» seraient tous nos contenus de conscience mêlant émotions et pensées d’arrière-plan, sensations, impressions, feelings discrets, légers, en demi-teinte, qui n’ont l’air de rien, et qui pourtant nous influencent fondamentalement.

Y a-t-il un rapport étroit entre ces états d’âme et notre plasticité neuronale? Il semblerait que oui. Contrairement aux grandes émotions, la colère, la tristesse, la joie, etc. qui lorsqu’elles nous habitent occupent toute la place mais ne durent pas, les états d’âme, eux, sont des sortes d’émotions subtiles mais tenaces et influentes, et ceux-ci durent des heures, des jours et même des semaines. Pour chaque émotion, il existerait toute une famille d’états d’âme. Par exemple, ce n’est pas la grande colère, mais le petit agacement, le vague énervement, la légère crispation, la moue de bouderie … Ce n’est pas la grande peur, mais le petit sentiment d’intranquillité, de souci, d’agitation, d’inquiétude … Ce n’est pas la tristesse profonde et douloureuse, mais le soupçon de cafard, le petit coup de blues, le nuage de mélancolie. Et, de l’autre côté, ce n’est pas non plus le franc enthousiasme ni la joie éclatante, mais l’imperceptible euphorie, le sourire intérieur, la douce légèreté … Ces sous-émotions peuvent sembler superficielles, mais vécues du dedans, elles sont incroyablement importantes. En fait, l’essentiel de notre vie intime est fait d’un tissage d’états d’âme. Dans une journée type, il y a finalement peu de moments où nous nous trouvons sous l’emprise d’une grande émotion forte alors que les petits sentiments et les petites turbulences nous touchent en permanence.

En se levant le matin, notre humeur peut dépendre d’un rayon de soleil, d’une bribe de musique, d’une remarque minime d’un proche. On marche dans la rue, on aperçoit un mendiant, ses yeux, ses mains, ou telle autre saynète de rien du tout, à peine entraperçue, tel échange de mots ou de regards pendant une fraction de secondes. On continue à marcher, l’air de rien, mais à l’intérieur, quelque chose est venu subrepticement se planter, qui va nous accompagner longtemps, qui va même donner sa couleur au reste de toute la journée. Christophe André croit que ces états intermédiaires sont beaucoup plus révélateurs et constructeurs de notre personnalité que les émotions fortes. Quand quelqu’un est très en colère, ou totalement paniqué, ou affreusement triste, il se retrouve dans une forme d’aliénation répondant quasiment à un câblage génétique programmé pour toute notre espèce alors que l’état d’âme est habité par un phénomène psychique beaucoup plus complexe, où tous ses acquis, son expérience, sa culture entrent en jeu. La psychothérapie de demain Dans le monde hyper-sollicitant que nous habitons où nous sommes de plus en plus pressurisés, stressés, un réflexe d’équilibrage fait que nous sommes aussi de plus en plus attirés par le besoin de ne rien faire, de nous arrêter, juste pour rester là, respirer en silence, concentrés sur le seul fait d’exister – ou sur la contemplation de la nature. Cela nous apporte énormément une sorte de cure «détox» de nos cerveaux trop sollicités. Le psychiatre parle aussi d’une récente étude qui révèle une véritable épidémie de narcissisme se développer depuis les vingt-cinq dernières années. Comme nous sommes profondément dépendants les uns des autres, persister dans une telle voie égotiste serait une catastrophe pour nos sociétés. Heureusement, de nouvelles pistes de recherche s’ouvrent en psychologie et psychothérapie pour réintroduire en nous tous plus d’empathie et de bienveillance envers autrui. Au lieu de pousser les patients à ne s’intéresser qu’à eux, la psychothérapie de demain devra s’attacher à les aider à cultiver au mieux toutes les ressources du lien social. À venir : notre cerveau est une énigme!

Carolle Anne Dessureault a écrit:
(c'est plus facile à lire sur le site, si vous suivez le lien)

Source Arrow http://www.les7duquebec.com/7-au-front/la-meditation-de-pleine-conscience-un-outil-pour-resister-a-la-depression/
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Message  PSC12 Sam 28 Déc 2013 - 3:41

Bonjour,

je commence cette thérapie en janvier jusqu'en avril pour apprendre à me recentrer dans le moment présent et m'accorder des moments de repos (j'ai tendance à avoir beaucoup d'ambition, me projeter continuellement dans le futur et me donner énormément de projets sans laisser mon esprit se calmer et se reposer). C'est ma psy qui m'a conseillé de faire cette thérapie en groupe avec des exercices individuels à faire à la maison.
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Message  Invité Sam 28 Déc 2013 - 7:53

Bonjour,

en complément de cette formation à la pleine conscience, pour t'aider à te recentrer sur le moment présent, je te conseille la lecture du livre d'Eckhart Tolle : " Le pouvoir du moment présent ".

Bonne journée  Very Happy 

Zinzin

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Message  PSC12 Lun 30 Déc 2013 - 13:48

Ce livre parle de quoi plus précisément outre le moment présent? Il donne des techniques? Merci de la suggestion Smile
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Message  yoyo Lun 30 Déc 2013 - 14:55

Bonjour PSC12,

Je pratique la méditation de pleine conscience depuis 3 ans. J'ai débuté avec le livre du fondateur "Jon-kabat-Zinn" et selon les aléas de la vie je n'ai pas toujours été capable de méditer, car il faut pratiquer encore et encore afin de vivre l'instant présent. Il faut des années pour bien maîtriser, même si l'apprentissage est simple et rapide.

Après les fêtes, j'ai éprouvé le besoin d'un grand silence pendant une journée entière, pas de TV, pas de musique, pas de téléphone, bien respirer, être présente en laissant couler mon stress que j'avais accumulé. Le plus difficile pour moi est de me libérer de mes prisons mentales et le lâcher prise. Mais nous sommes tous différents.

J'ai posté ce fil : https://bipolairemd2008.forum-actif.eu/t7490-pleine-conscience-4-exercices-pour-s-initier

Bonne lecture - Yo
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Message  PSC12 Mer 1 Jan 2014 - 4:20

Merci pour ce partage. Je vous dirai ce que ça donne, pour le moment je n'ai pas d'attentes particulières, car je ne sais pas à quoi m'attendre. Ma psy veut qu'on se rencontre une fois avant le début du groupe en janvier, je vais l'appeler cette semaine.

J'aimerais recommencer à prendre soin de ma santé physique (m'entrainer et bien manger), j'espère que je trouverai le temps au cours des prochains mois ayant une charge de cours beaucoup plus légère...j'ai tendance à beaucoup m'occuper de ma santé mentale et spirituelle et à considérer comme moins prioritaire ma santé physique même si je suis actuellement en bonne santé à ce niveau. Ma psy trouve que ça ferait trop de choses à travailler en même temps si je me concentrais là dessus, que je dois y aller étape par étape.


Dernière édition par PSC12 le Jeu 2 Jan 2014 - 0:09, édité 1 fois
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Message  chispa Mer 1 Jan 2014 - 19:39

Je ne sais pas trop si c'est l'arrêt de la depakine, le résultat des fois ou j'arrive à pratiquer mes 40 minutes de méditation, les moments que j'arrive à vivre en pleine conscience ou tout à la fois, mais je me sens mieux dans ma peau, surtout chez moi; Je suis donc plus active physiquement, je fais du cheval plus souvent et plus volontiers.
Je pense que mieux me sentir dans mon corps, rends plus facile les soin de celui-ci et mettre en place les activités physiques. Et mine de rien, rester dans une certaine position pendant 40 minutes ou plus, c'est physique. Corps et esprit son liés, c'est une des bases de la pleine conscience.
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Message  PSC12 Ven 10 Jan 2014 - 2:54

Finalement, le groupe aura seulement lieu plus tard, elle m'a suggéré de participer à un autre qui porte spécifiquement sur la bipolarité mais qu'on peut se fixer des objectifs personnels. Devrais-je y participer?
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Pleine conscience — Mindfulness - Page 2 Empty Pleine conscience, approche psychothérapeutique légitime

Message  chispa Lun 1 Sep 2014 - 9:34

Je me permets d'introduire ici un fil sur la pleine conscience, car c'est une technique psychothérapeutique reconnue et utilisé par les professionnels de la santé mentale. Ce n'est plus du tout une médecine alternative. C'est une technique surtout utilisée par les "psys" inscrits dans le courant cognitivo comportemental.

J'ai trouvé cet article qui explique bien les mécanismes neurologiques, et ses effets visibles sur le cerveau.

Arrow Revue "Cerveau et psychologie, n 41  sept-oct 2010
Deux extraits :
Qu’est-ce que la pleine conscience ?
La pleine conscience est la qualité de conscience qui émerge lorsqu’on tourne
intentionnellement son esprit vers le moment présent. C’est l’attention portée à
l’expérience vécue et éprouvée, sans filtre (on accepte ce qui vient), sans jugement
(on ne décide pas si c’est bien ou mal, désirable ou non), sans attente (on ne
cherche pas quelque chose de précis).
La pleine conscience peut être décomposée en trois attitudes fondamentales. La
première est une ouverture maximale du champ attentionnel, portant sur l’ensemble
de l’expérience personnelle de l’instant, autrement dit, tout ce qui est présent à
l’esprit, minute après minute : perceptions du rythme respiratoire, des sensations
corporelles, de ce que l’on voit et entend, de l’état émotionnel, des pensées qui
vont et viennent. La deuxième attitude fondamentale est un désengagement des
tendances à juger, à contrôler ou à orienter cette expérience de l’instant présent ;
enfin, la pleine conscience est une conscience « non élaborative », dans laquelle
on ne cherche pas à analyser ou à mettre en mots, mais plutôt à observer et à
éprouver
Quelle efficacité ?
Aujourd’hui, on dispose d’un nombre relativement important d’études
scientifiquement valides (comparaisons avec des groupes témoins, répartition
aléatoire des sujets, évaluation avant et après les séances, etc.) attestant de
l’intérêt de la méditation de pleine conscience dans différents troubles médicaux ou
psychiatriques. Ces études portent sur des domaines variés tels que le stress, la
cardiologie, les douleurs chroniques, la dermatologie, les troubles respiratoires, et
ont été conduites sur des populations diverses (patients ou étudiants). Ainsi, une
étude du psychologue canadien Michael Speca à l’Université de Calgary, portant
sur des patients cancéreux, a révélé des améliorations mesurables et significatives
de l’humeur et de divers symptômes liés au stress, ainsi qu’une réduction de la
sensation de fatigue.Une autre, conduite par Natalia Morone à Pittsburgh auprès
de personnes souffrant de lombalgies chroniques, atteste une amélioration de la
tolérance à la douleur et de l’activité physique (l’immobilisation des patients aggrave
les lombalgies).
En psychiatrie, on prête une attention toute particulière au programme associant
thérapie cognitive et méditation, ou MBCT, pour Mindful Based Cognitive Therapy,
ou thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (voir l’encadré page ci-contre).
Cette approche a montré son efficacité dans des situations mettant souvent les
thérapeutes en échec, notamment dans le cadre de la prévention des rechutes
chez les patients ayant présenté trois épisodes dépressifs (ou davantage). Ainsi,
une étude réalisée par le psychologue cognitiviste John Teasdale, de l’Université
d’Oxford, a révélé que les rechutes sont moins fréquentes durant la période de
suivi, et, si elles ont lieu, elles se produisent plus tard. Des effets similaires sont
observés dans certaines dépressions résistantes ou chroniques. Toutefois, la
méditation de pleine conscience n’a pas été à ce jour validée lors des périodes
aiguës de la maladie dépressive, et reste avant tout un outil de prévention.
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Emploi / Statut : Invalidité, Mi temps thérapeutique: thérapie familiale, équithérapeute
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